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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2. Pér., Index.1885

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https://doi.org/10.11588/diglit.24583#0012
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VIII

AVIS AU LECTEUR.

gnements que peut fournir la Galette sur les transactions commerciales de
France et de l’étranger ayant l’art pour objet.

Des articles d’ensemble aux mots Abbaye, Chateau, Collection,
Exposition, Musée, Paris faciliteront encore les recherches du collec-
tionneur et de l’érudit.

Enfin, nous ne pouvions oublier que les rédacteurs de la Galette avaient
droit à toutes sortes d’égards. La notice de chacun d’eux comprend trois
paragraphes. Dans le premier, nous avons relevé le titre in extenso de tous
les articles publiés par l’écrivain ; dans le second, sont groupées les études
bibliographiques faites par lui ou sur ses écrits ; dans le troisième, nous
indiquons les pages où le nom de notre confrère est cité.

C’est en restant fidèle à cette méthode, pleine d’abréviations et cepen-
dant très claire, que nous sommes parvenu à renfermer dans un seul
volume de 450 pages l’index de vingt-trois tomes, dont le dépouillement
laborieux a produit 90,000 fiches préparatoires, qui, après refonte, ont
encore fourni le total respectable de 46,000 fiches, revues jusqu’à trois
fois sur épreuves.

Ce long travail ne serait pas aujourd’hui entre les mains de notre lecteur
sans le concours intelligent et dévoué de notre collaborateur et ami
M. François Chauvat, à qui nous adressons ici de publics remerciements.

Mais, si bien secondé que nous ayons été dans l’accomplissement de
notre tâche, ce n’est cependant pas sans inquiétude que nous nous sépa-
rons de cet ouvrage. Il est de ceux dont on exige beaucoup. C’est un
outil. Et les travailleurs ne voudraient user que d’outils d’une qualité
supérieure. Nous ne prétendons pas à l’honneur d’avoir complètement
rempli leur attente.

Chaque fois qu’il nous est arrivé de terminer un livre, l’inscription
gravée sur le monument du sculpteur Flaminio Vacca, dans le Pan-
théon de Rome, s’est présentée à notre mémoire :

Qui in operibus quœ fecit nunquàm sibi satisfecit.

Cette devise, toujours vraie pour nous, a sa place au frontispice d’une
œuvre de longue haleine, aride et difficile. Toutefois, tel qu’il est, ce
livre, c’est notre espérance, rendra peut-être service à plusieurs.

Henry JOUIN.
 
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