LES MUSÉES DE MADRID
LE MUSÉE DU PRADO
l’école espagnole
.'histoire de la peinture espagnole dans
ses origines ressemble fort à celle de la
peinture française ; on ne sait rien de
sa naissance ou du moins le peu qu’on
en sait est tellement confus qu’il est
difficile de lui constituer un état civil
régulier : elle a des parents dans les
Flandres et on lui en trouve en Italie :
les premiers peintres connus et classés
se réclament par le caractère extérieur de leurs œuvres de l’un ou
de l’autre de ces pays et quelquefois des deux en même temps. Aux
conquêtes de la politique ou de la guerre, la Flandre et Fltalie répon-
dirent en soumettant les vainqueurs au joug de leurs grands artistes.
Des documents d’archives établissent bien l’existence de quelques
peintres dans plusieurs des royaumes d’Espagne, dès le xme siècle;
mais c’est seulement dans les enluminures des manuscrits que se
rencontrent des productions d’un réel intérêt, comme en témoignent
les collections de l’Escurial et de l’Académie de l’Histoire. 1
1. Gazette des Beaux-Arts, 3» pér., I. VIII, p. 255 et 459; t. IX, p. 194 et 374;
t- X, p. 223; t. XI, p. 73 et 185.
LE MUSÉE DU PRADO
l’école espagnole
.'histoire de la peinture espagnole dans
ses origines ressemble fort à celle de la
peinture française ; on ne sait rien de
sa naissance ou du moins le peu qu’on
en sait est tellement confus qu’il est
difficile de lui constituer un état civil
régulier : elle a des parents dans les
Flandres et on lui en trouve en Italie :
les premiers peintres connus et classés
se réclament par le caractère extérieur de leurs œuvres de l’un ou
de l’autre de ces pays et quelquefois des deux en même temps. Aux
conquêtes de la politique ou de la guerre, la Flandre et Fltalie répon-
dirent en soumettant les vainqueurs au joug de leurs grands artistes.
Des documents d’archives établissent bien l’existence de quelques
peintres dans plusieurs des royaumes d’Espagne, dès le xme siècle;
mais c’est seulement dans les enluminures des manuscrits que se
rencontrent des productions d’un réel intérêt, comme en témoignent
les collections de l’Escurial et de l’Académie de l’Histoire. 1
1. Gazette des Beaux-Arts, 3» pér., I. VIII, p. 255 et 459; t. IX, p. 194 et 374;
t- X, p. 223; t. XI, p. 73 et 185.