LEON PALUSTRE
(1 83S- 1 804)
La disparition d’un
homme tel que fut notre
collaborateur Léon Palus-
tre fait une brèche sen-
sible dans la forteresse
de l’érudition nationale ;
c’est comme si un fleuron
se détachait d’un édifice
très respecté et laissait
un trou béant.
Encoreunefois, comme
il arrive si souvent dans
les sciences exactes et
poursuivies exactement,
Léon Palustre n’a pas
recueilli les gros hon-
neurs qui soulignent, aux
yeux du public, les réus-
sites plutôt que les études. Président de la Société archéologique de
Touraine et de l’Alliance française de Tours, président honoraire de
la Société française d’archéologie, membre de la Société des Anti-
quaires, — et rien de plus — il a été l’ouvrier infatigable d’une
décentralisation nécessaire et le soldat d’une croisade fructueuse. 11
a bien vraiment donné son àme et son cœur à son pays, et, des hau-
teurs de Saint-Symphorien, au centre du « jardin de la France », il
Ta connue tout entière, la France du passé.
(1 83S- 1 804)
La disparition d’un
homme tel que fut notre
collaborateur Léon Palus-
tre fait une brèche sen-
sible dans la forteresse
de l’érudition nationale ;
c’est comme si un fleuron
se détachait d’un édifice
très respecté et laissait
un trou béant.
Encoreunefois, comme
il arrive si souvent dans
les sciences exactes et
poursuivies exactement,
Léon Palustre n’a pas
recueilli les gros hon-
neurs qui soulignent, aux
yeux du public, les réus-
sites plutôt que les études. Président de la Société archéologique de
Touraine et de l’Alliance française de Tours, président honoraire de
la Société française d’archéologie, membre de la Société des Anti-
quaires, — et rien de plus — il a été l’ouvrier infatigable d’une
décentralisation nécessaire et le soldat d’une croisade fructueuse. 11
a bien vraiment donné son àme et son cœur à son pays, et, des hau-
teurs de Saint-Symphorien, au centre du « jardin de la France », il
Ta connue tout entière, la France du passé.