COLLECTIONS D’ARMES DU MUSEE D’ARTILLERIE. 309
elle est considérée comme italienne. Le sujet est, ce nous semble, la
Sibylle de Tibur, sujet à là mode en ces époques de retour à
l’antiquité, et délicieusement traité au Musée de Vienne par
Lucas de Leyde. L’allure générale des figures est certainement
bonne, mais n’en trouve-t-on pas d’à peu près semblables dans les
RONDACHE DE RAREMENT.
Travail italien ou peut-être français, xvic siècle.
(Musée d’artillerie.)
bois sculptés de nos xvieet xvme siècles, notamment dans ces meubles
en bois noir produits par l’école d’Auvergne et qui ont passé si
longtemps pour italiens? De même dans cette autre où une bataille
entre guerriers accoutrés à l’antique forme le sujet central avec une
large bordure de trophées guerriers, pourrait-on saisir nettement
des différences ou des caractères d’école, surtout dans une oeuvre
aussi médiocre? Nous livrons le sujet aux réflexions des chercheurs
sans oser autrement prendre parti.
elle est considérée comme italienne. Le sujet est, ce nous semble, la
Sibylle de Tibur, sujet à là mode en ces époques de retour à
l’antiquité, et délicieusement traité au Musée de Vienne par
Lucas de Leyde. L’allure générale des figures est certainement
bonne, mais n’en trouve-t-on pas d’à peu près semblables dans les
RONDACHE DE RAREMENT.
Travail italien ou peut-être français, xvic siècle.
(Musée d’artillerie.)
bois sculptés de nos xvieet xvme siècles, notamment dans ces meubles
en bois noir produits par l’école d’Auvergne et qui ont passé si
longtemps pour italiens? De même dans cette autre où une bataille
entre guerriers accoutrés à l’antique forme le sujet central avec une
large bordure de trophées guerriers, pourrait-on saisir nettement
des différences ou des caractères d’école, surtout dans une oeuvre
aussi médiocre? Nous livrons le sujet aux réflexions des chercheurs
sans oser autrement prendre parti.