COLLECTIONS D’ARMES DU MUSÉE D’ARTILLERIE. 319
épées de ville — c'est le cas de celle qui nous intéresse — étaient de
bois revêtu de velours. Les mêmes comptes signalent deux fourreaux
de cuir, la chair dehors, pour une épée de chasse. Cette condition du
cuir retourné montre l'importance qu’on attachait à la solidité de
ÉPÉE ET SA DAGUE.
Poignées et gardes émaillées. Fin du xvi« siècle.
(Musée d’artillerie.)
fourreaux qui devaient subir une latigue excessive par les frotte-
ments contre le cheval et les branchages.
Le bois emploj'é pour les fourreaux était le hêtre, et les ordon-
nances royales d’Espagne avaient dégrevé les fabricants d’épées de
Tolède des droits qu’on payait sur ces bois. Dès 1566, les fourbis-
épées de ville — c'est le cas de celle qui nous intéresse — étaient de
bois revêtu de velours. Les mêmes comptes signalent deux fourreaux
de cuir, la chair dehors, pour une épée de chasse. Cette condition du
cuir retourné montre l'importance qu’on attachait à la solidité de
ÉPÉE ET SA DAGUE.
Poignées et gardes émaillées. Fin du xvi« siècle.
(Musée d’artillerie.)
fourreaux qui devaient subir une latigue excessive par les frotte-
ments contre le cheval et les branchages.
Le bois emploj'é pour les fourreaux était le hêtre, et les ordon-
nances royales d’Espagne avaient dégrevé les fabricants d’épées de
Tolède des droits qu’on payait sur ces bois. Dès 1566, les fourbis-