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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 12.1894

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Nr. 5
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Lefort, Paul: Le Musée du Prado, [10], L'école espagnole, 2: les musées de Madrid
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https://doi.org/10.11588/diglit.24665#0425

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LE MUSÉE DU PRADO.

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(Dations du rayon céleste, est d’un charme singulièrement mysté-
rieux. Nous croyons cette peinture, aussi bien par sa donnée mystique
que par son exécution savoureusement caressée, tout à fait unique
dans l’oeuvre du maître, qui l’a signée et datée 1626.

Ce n'est pas au Musée du Prado, mais à l'Escurial, à l’Académie
de San-Fernando et surtout à Séville qu’il faut étudier Francisco de
Zurbaran (1598-1662). Ici, nous ne rencontrerons que la suite dite des

LA FORGE DE VU LC Al N, PAR VELAZQUEZ.

(Musée du Prado.)

Travaux (l'Hercule, sujets mythologiques qui formaient jadis la déco-
ration en forme de frise de l’une des salles du Buen-Retiro: sur les
dix toiles qui la composent, Zurbaran n’en a d'ailleurs exécuté que
quatre, les autres étant de la main de ses élèves. Deux compositions
religieuses, une Vision de saint Pierre j\olasc/ue et Y Apparition de l’apôtre
saint Pierre à saint Pierre Nolasque, faisaient autrefois partie d’une
série peinte pour le couvent de la Merci, à Séville. Assurément ces
deux peintures, signées et datées 1629, sont intéressantes, mais
elles seraient peut-être insuffisantes à expliquer la grande situation
qu’occupe à bon droit l’artiste parmi la pléiade des maîtres qui ont
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