VXÏTORE PISANO.
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C’est à ses médailles qu’il doit surtout sa popularité actuelle. Rien
de plus juste. Il est le premier des médailleurs, non seulement pour
avoir communiqué à cet art un essor nouveau, mais pour y avoir excellé
avant tout autre, ennoblissant par le style la plus exacte réalité, élimi-
nant avec discrétion les détails superflus, et introduisantsur ses revers
ÉTUDES DE SINGES.
(Recueil Yallardi, n» 235, folio 195.)
des sujets qui ne captivent pas moins l’attention, grâce à une exécu-
tion magistrale, que les personnages dont il reproduisait les traits.
N’estimer en Pisanello que le médailleur, ce serait cependant
méconnaître une partie des mérites qui lui valurent de son vivant
tant de réputation, puisqu’il ne pratiqua l’art des médailles que dans
les quinze dernières années de sa vie. Si ses principaux titres à
l’admiration ont disparu avec ses fresques exécutées à Venise, à Rome
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C’est à ses médailles qu’il doit surtout sa popularité actuelle. Rien
de plus juste. Il est le premier des médailleurs, non seulement pour
avoir communiqué à cet art un essor nouveau, mais pour y avoir excellé
avant tout autre, ennoblissant par le style la plus exacte réalité, élimi-
nant avec discrétion les détails superflus, et introduisantsur ses revers
ÉTUDES DE SINGES.
(Recueil Yallardi, n» 235, folio 195.)
des sujets qui ne captivent pas moins l’attention, grâce à une exécu-
tion magistrale, que les personnages dont il reproduisait les traits.
N’estimer en Pisanello que le médailleur, ce serait cependant
méconnaître une partie des mérites qui lui valurent de son vivant
tant de réputation, puisqu’il ne pratiqua l’art des médailles que dans
les quinze dernières années de sa vie. Si ses principaux titres à
l’admiration ont disparu avec ses fresques exécutées à Venise, à Rome