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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 23.1900

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Nr. 5
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Cook, Herbert Frederick: Les trésors de l'art italien en Angleterre, 3,2, Rapha͏̈el et son école
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https://doi.org/10.11588/diglit.24720#0436
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GAZETTE DES BEAUX-ARTS

(à peine visible sur notre reproduction) : voilà qui donne la mesure
de leur originalité. Si l’on voulait s’attarder à rechercher la voie
personnelle que chacun des artistes suivit plus tard , nos deux
tableaux pourraient servir d’excellent point de départ; une fois
déduit, en effet, l’élément raphaélesque qui leur est commun, il
reste de sûres indications sur les tendances individuelles des deux
hommes; mais d'aussi minutieuses recherches sont vraiment hors
de propos, quand il s’agit de peintres de ce calibre1. Il suffit que

LA SAINTE FAMILLE AL PALMIER, PAR RAPHAËL
(Bridgewater IJouse, Londres.)

l’un et l’autre aient reflété le charme de leur commun maître et
nous aient conservé une de ses compositions que nous ne connaî-
trions pas sans eux.

Par la suite, leurs œuvres ne sont plus qu’une triste série de
déchéances et d’erreurs, quand le contrôle et l'autorité de leur grand
maître leur furent enlevés par sa mort prématurée. On trouve dans les
collections anglaises maints échantillons de cette dernière période ;
la plupart datent du temps où Guido Reni était préféré à Giorgione,
et Barbiéri à Botticelli. Le catalogue de la galerie royale de Hampton
Court n’enregistre pas moins de douze Jules Romain à lui seul !

1. M. Dollmayr a récemment consacré un volume à élucider ce problème.
 
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