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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
le visage ne porte aucune trace de la petite vérole dont le maître
était affreusement grêlé, et que n’ont oubliée ni Duplessis, ni Houdon
lui-même, dans le magnifique buste détruit lors de l’incendie de
l’Opéra, dont Guillaume Francin nous a conservé au Louvre la copie
fidèle. M y a donc des chances pour que l’appellation traditionnelle
ne réponde pas à la vérité. L’œuvre, très brillamment exécutée dans
une pâte robuste et généreuse, qui donne, en particulier, à la physio-
nomie et au modelé des chairs tout leur accent, reste, d’ailleurs, un
régal pour les artistes. Sous le mystère un peu énigmatiquê qui
l’enveloppe, elle ne perd rien de son charme, et honore aussi
bien le noble collectionneur qui l’a donnée que le musée qui l’a
reçue.
PAUL LEP1UEUR
(La suite prochainement.)
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
le visage ne porte aucune trace de la petite vérole dont le maître
était affreusement grêlé, et que n’ont oubliée ni Duplessis, ni Houdon
lui-même, dans le magnifique buste détruit lors de l’incendie de
l’Opéra, dont Guillaume Francin nous a conservé au Louvre la copie
fidèle. M y a donc des chances pour que l’appellation traditionnelle
ne réponde pas à la vérité. L’œuvre, très brillamment exécutée dans
une pâte robuste et généreuse, qui donne, en particulier, à la physio-
nomie et au modelé des chairs tout leur accent, reste, d’ailleurs, un
régal pour les artistes. Sous le mystère un peu énigmatiquê qui
l’enveloppe, elle ne perd rien de son charme, et honore aussi
bien le noble collectionneur qui l’a donnée que le musée qui l’a
reçue.
PAUL LEP1UEUR
(La suite prochainement.)