LA « MAESTA BELLA
DE FOLIGNO
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main droite il bénit, de la gauche il tient une grenade entr’ouverte ;
les grains rouges apparaissent enchâssés dans l’écorce jaunie.
De chaque côté, un saint. A droite, saint Jean-Baptiste, d’un
geste atténué, presque discret, montre de l’index l’Enfant Jésus.
Nous sommes loin du mouvement tragique, presque brutal, le bras
LA MADONE ET L’ENFANT ENTRE DES SAINTS
FRESQUE PAR MEZZASTIS
DÉCORANT LA NICHE DE LA « MAESTA BELLA » A FOLIGNO
tendu, le doigt en avant, qu’on lui prête d’habitude; ici, tout est
douceur : do la main gauche il tient un long bâton surmonté d’une
croix. Sa robe, échancrée au cou, est taillée dans une peau de bête;
sur l’épaule, un manteau rose doublé de vert. Il regarde dans le vide,
droit devant lui; ses cheveux jaune foncé sont indiqués par des
mèches éparses que le bon peintre n’arrive pas à rendre hirsutes.
De l’autre côté, saint Jean l’Evangéliste, presque de profil,
tendrement soumis, penche la tête; de longs cheveux blond clair
VIII. — 4e PÉRIODE.
18
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main droite il bénit, de la gauche il tient une grenade entr’ouverte ;
les grains rouges apparaissent enchâssés dans l’écorce jaunie.
De chaque côté, un saint. A droite, saint Jean-Baptiste, d’un
geste atténué, presque discret, montre de l’index l’Enfant Jésus.
Nous sommes loin du mouvement tragique, presque brutal, le bras
LA MADONE ET L’ENFANT ENTRE DES SAINTS
FRESQUE PAR MEZZASTIS
DÉCORANT LA NICHE DE LA « MAESTA BELLA » A FOLIGNO
tendu, le doigt en avant, qu’on lui prête d’habitude; ici, tout est
douceur : do la main gauche il tient un long bâton surmonté d’une
croix. Sa robe, échancrée au cou, est taillée dans une peau de bête;
sur l’épaule, un manteau rose doublé de vert. Il regarde dans le vide,
droit devant lui; ses cheveux jaune foncé sont indiqués par des
mèches éparses que le bon peintre n’arrive pas à rendre hirsutes.
De l’autre côté, saint Jean l’Evangéliste, presque de profil,
tendrement soumis, penche la tête; de longs cheveux blond clair
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