GEORGES GOBO
« 4q
et qui résument dans leur ensemble les plus belles qualités de l’artiste. Dans
le Grand Carroi, dans Le Rialto, comme dans le Moulin de Rothéneuf,
M. Gobô sacrifie 'a son amour du pittoresque, à ses préférences pour les
architectures qui prennent vis-à-vis de l’homme toute leur importance de
masses dominantes. Dans la Procession comme dans le Marché aux Herbes,
mmmmï».
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MR $ i? /)*• y/
l’ÉGLISE DE LA ROCHEFOUCAULD (CHARENTE)
DESSIN DE M . G . GOBO
son but est fie rendre 1 impression de la foule qui va et vient, en Ilots pressés
et houleux. Il arrive à un résultat surprenant, avec cette sorte d’impres-
sionnisme de la ligne, qu’il n’a point inventé d’ailleurs car il existe chez
Rembrandt. Les Tanneurs ne sont qu’une étude de mouvement réduite à
trois ouvriers au travail dans une petite pièce surbaissée au sol ruisselant
d’eau : c’est, croyons-nous, une des plus puissantes eaux-fortes de 1 artiste.
11 faut savoir, à ce propos, comment M. Gobô travaille et parvient à ces
résultats. Il part de ce principe que le mouvement ne se pose pas ; un geste
posé n’étant qu’une attitude figée. L’impression du mouvement ne lui
semble pouvoir résulter que d’une interprétation, pour laquelle il faut un œil
i. — 5e
20
PERIODE.
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et qui résument dans leur ensemble les plus belles qualités de l’artiste. Dans
le Grand Carroi, dans Le Rialto, comme dans le Moulin de Rothéneuf,
M. Gobô sacrifie 'a son amour du pittoresque, à ses préférences pour les
architectures qui prennent vis-à-vis de l’homme toute leur importance de
masses dominantes. Dans la Procession comme dans le Marché aux Herbes,
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l’ÉGLISE DE LA ROCHEFOUCAULD (CHARENTE)
DESSIN DE M . G . GOBO
son but est fie rendre 1 impression de la foule qui va et vient, en Ilots pressés
et houleux. Il arrive à un résultat surprenant, avec cette sorte d’impres-
sionnisme de la ligne, qu’il n’a point inventé d’ailleurs car il existe chez
Rembrandt. Les Tanneurs ne sont qu’une étude de mouvement réduite à
trois ouvriers au travail dans une petite pièce surbaissée au sol ruisselant
d’eau : c’est, croyons-nous, une des plus puissantes eaux-fortes de 1 artiste.
11 faut savoir, à ce propos, comment M. Gobô travaille et parvient à ces
résultats. Il part de ce principe que le mouvement ne se pose pas ; un geste
posé n’étant qu’une attitude figée. L’impression du mouvement ne lui
semble pouvoir résulter que d’une interprétation, pour laquelle il faut un œil
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