Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 6.1922

DOI issue:
Nr. 2
DOI article:
Henriet, Maurice: Un amateur d'art au XVIIIe siècle: l'académicien Watelet
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.24937#0200
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
L’ACADÉMICIEN WATELET

183

ajri'iftx: </<• plaitr, m nÿ ianuua ;

<ii- eivur, un v<v«>! y/tzfjLW; /t> rfW rt anue ;
’uuriatr/ranciie et (dur crnUihsaant tea traite;
|P| M/iri & ah-'/wj if/iic ■■

'r>Uff çWt fxnir'Tqi‘:ce <fue nature, àfàit;

ht. Lfirt ne fnutl rendre ai gravant tvn Périrait

en effet très proche, et qui occupera dans cette notice une place importante.

Pendant une trentaine d’années, Mme Lecomte a tenu la maison de son ami
le plus gracieusement du monde et présidé tous ses dîners et soupers,
fréquentés par les personnages les plus considérables de la société élégante.
Aucun des invités n’a jamais songé à se scandaliser de l’intimité du graveur
et de sa disciple. D’ailleurs les esprits timorés, s’il y en avait eu à cette
époque, se sci aient bien
vite rassurés en rencon-
trant très fréquemment
chez le financier le
digne M. Lecomte, cha-
que fois que son service
de procureur au Châte-
let, puis au Parlement,
lui laissait des loisirs.

Les apparences, qui ne
trompaient personne,
étaient sauvegardées
avec une parfaite dé-
cence, et un respectable
ecclésiastique, l’abbé
Copetle, docteur en
droit canon, le familier
de la maison, se trou-
vait continuellement de
tiers dans ce délicieux
faux ménage, la con-
science bien en repos.

Les invités sont ravis
quand leur hôte con-
sent à leur lire quel-
qu’une de ses œuvres.

Depuis son poème
didactique, il s’est remis à des fantaisies lyriques : Délie, drame en un acte
inspiré d’une ode d’Anacréon; Deacalion et Pyrrha, opéra en quatre actes,
musique de Gibert, écrit en 1765 et joué le 29 avril 1772 au profit des
Ecoles gratuites de dessin à la foire Saint-Germain ; Phaon, drame lyrique
en deux actes, musique de Piccini, représenté en septembre 1778 devant
Leurs Majestés à Choisy ; Milon, intermède pastoral tiré d une idylle de
Gessner, etc... Mais tout cela est bien mince, bien fugitif ; Watelet s’efforce

PORTRAIT DE MARGUERITE LECOMTE
GRAVURE DE LEMPEREUR d’aPRÈS WATELET
 
Annotationen