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https://doi.org/10.11588/diglit.6812#0088
LE GRELOT
« Voyez-vous, disent-ils, ce qui arrive : la
Bours6 est le thermomètre de la prospérité
publique : eh bien ! vous avez vu comme elle
a baissé ! »
0 vingt-sept millièmes que vous êtes! si
vous saviez combien la baisse de la Bourse
nous laissent froids 1
Qn'est-ce que ça nous fait, que quelques
vingt-sept millièmes se soient entendus entre
eux pourintimider quelques naïfs de province?
Nous plaignons les naïfs de province qui
ont été assez simples de vendre leurs titres à
perte pour vous permettre de réaliser un gain
illicite, que vous avez empoché en rétablis-
sant aussitôt les cours antérieurs I
Mais voilà toutl
Vous ne nous persuaderez pas pour cela
que le commerce est aux abois, et que l'élec-
tion de B^rodet a fait tourner le lait des nour-
rices !
Vous ne nous persuaderez pas que, parce
que M. Stoffel est devenu le père des vingt-
sept millièmes, le soleil se reluse à mûrir les
légumes !
Vous ne nous persuaderez pas que ce sont
les cent quatre-vingt mille voix données à Ba-
rodet qui ont fait geler la vigne dans le Bor-
delais et dans la Champagne!
Vous ne nous persuaderez pas que, parce
que vous avez été battus à plates coutures, le
vent fera tourner les ailes de moulins à l'en-
vers!
Vous ne nous persuaderez pas que, si vous
êtes furieux, c'est tout à fait par patriotisme !
Vous ne nous persuaderez pas que les Prus-
siens sont si exaspérés de l'élection du 27 avril
qu'ils ne vont plus vouloir de noire argentl
Vous ne nous persuaderez pas enlin que
vous ne soyez pas ce que vous êtes, ô farceurs,
6 blagueurs, ô raseurs de vingt-sept milliè-
mes !
ZUT.
GRELOTS
POLICE CORRECTIONNELLE.
Le président. — Malheureux ! au lieu de prendre
courage, vous vous jetez dans le déiespoir !
Le prévenu. — Pardon, mon président, vous vous
trompez, c'est dans la Seine.
4-
Je n'ai aosolument rien compris à ce que m'a dit,
l'autre soir, mon concierge :
— Monsieur, voyez-vous, je voudrais avoir autant
de billets de mille francs que c'est ennuyeux de tirer
la ficelle.
+
Le sergent. — Eh ben ! Bernardot, comment qu'il
se fait que vous vous permettez celle d'avoir celui de
lire le journal avec des lunettes? Et pour lorsse, qu'est-
ce qu'ils mettront, vos superiorsf
Faudra-t-il que subséquemment ils mettraient des
télescoples?
Bernardot. — Ma sargent, c'est que j'ai celle d'être
miople.
Le sergent. — Comment que vous êtes miopre !
— Pourquoi donc que vous disiez que vous étiez
Breton?
J'ai sensiblement l'envie que je vous mettrais bien
deux jours de clou, savez-vous?
+
Il ne faut pas s'imaginer que les garçons sont tous
célibataires : voyez les'garçons de cale.
+
Les saints étaient, dit-on, généralement tous pro-
pres; il n'y guère que saint François de Salles.
+
Ah! mon cher, disait X... à un de ses amis, les
médecins! est-ce qu'il faut s'y fier? Tenez, moi, à
l'âge de sept ans, celui qui me soignait avait dit que
je mourrais ou que je resterais imbécile. Hé! bien,
vous voyez, je suis encore vivant.
+
PROPHÉTIES POUR LA SEMAINE
Lundi. — Un horloger découvre un nouveau sys-
tème pour ne pas faire débourser d'argent à ses
clients :
Au lieu de leur demander dix francs pour la répa-
ration d'une montre, c'est au contraire lui qui les
donne.
Seulement il garde la montre pour lui.
Mardi. — Fortes chaleurs. Tout pousse avec une
telle vigueur, qu'un promeneur imprudent a le pied
traversé par une branche de persil sortant de terre.
Mercredi. — Un perruquier perd la tête : au lieu
de raser ses clients, il s'amuse à raser les boutiques.
Jeudi. — Le photographe Baron exécute un por-
trait d'une telle ressemblance, que la photographie
éternue chaque fois que son propriétaire prend une
prise.
Vendredi. — Un monsieur pressé ayant eu la sot-
tise de courir ventre à terre, rentre chez lui avec un
durillon sur le nombril.
Samedi. — Un gendre accusé et convaincu d'avoir
embiassésa belle-mère,| le commissaire le fait enfer-
mer à Charenton.
Dimanche. — Une femme possédant les meilleurs
sentiments p >ur son mari, trouve un excellent moyen
de lui faiie plaisir pour le jour de sa fê.e :
Elle se jette par u fenêtre.
+
On parle de plus en plus du voyage du shahji Paris;
s'il doit aller souvent à l'Opéra, c'est là surtout qu'il
pourra méditer ce vieux mot :
A bon shah bon rat.
+
Dans une petite ville de province, un curé mariait
deux jeunes gens d'une laideur repoussante :
Au sermon, le curé, qui n'avait pas l'habitude de
dissimuler, leur dit : Aimez-vous bien l'un et l'autre...
car sans ça, qui est-ce qui vous aimerait 't
A trente ans, fatigué d'une folle existence,
J'épouse Aline. Hélas! quelle fatalité !...
fclle fuit son logis, n'aime que la dépense,
Et n'est fidèle entin... qu'à l'inlidéliié.
+
Calino reçoit, la visite d'un ami :
— Bonjour, mon cher Calino, et comment va votre
femme?
Mais je vous remercie, elle va... sortir.
+
Un journal, parlant de la mort de Mme d'Hautefort,
ajoute : Elle s'est éteinte à l'âge de 86 ans.
Eteinte'. Elle était donc allumée?
TRÎBOULET.
FRANÇAIS. — Marion Delorme.
ODÉON. — Le Petit Marquis.
CHATELET. — Cartouche.
VAUDEVILLE. — Roman d'un jeune homme pau-
vre.
GYMNASE. — Andréa.
VARIÉTÉS. — La Veuve du Malabar.
PALAIS-ROYAL. — Le Roi Candaule. — La Revue
en retard.
RENAISSANCE. — Jane.
BOUFFES-PARISIENS. — La Rosière d'Ici.
GA1TÉ — La Poule aux œuts d'or.
AMBIGU. — Mademoiselle 38 vertus.
ATHÉNÉE. — Fanchonnetta.— La Dot mal placée.
FOLIES-DRAM. — La Fille de madame Angot.
MENUS-PLAISIRS. — La Mariée de la rue Saint-
Denis.
Cl.UNY. — Un neveu d'Amérique.
CHATEAU-D'ËALÎ. — Aristophane.
DEJAZËT. — Les Trois princesses. 11 m'a battue.
NOUVjtAlJTÉS. — Les Mémoires d'un flageolet.
THÉÂTRE DE LA TOUR-U'ALVEUG.NE. — La Vie
d'un homme tranquille.
VALENTINO. — Soirées dansantes les dimanches,
mardis, jeudis et samedis. — Concert les lundis,
mercredis et vendredis. Arban.
CIRQUE DES CHAMPS-ELYSÉES. — Tous les soirs
à 8 lieur s. HepiéM-nuiituis équestres.*
CASINO, 16, rue Cadet. — Bal tous les soirs. En-
trée libre pour les dames.
TIVOL1-VAUXHALL. — Place du Château-d'Eau.
Concerts et Bals.
ÉLYSÉE-MONTMARTRE. — Soirées dansantes.
LE BAUME DU BRÉSIFjl48^7EStlDomtnT-
que, Paris, guérit sans tisane ni injections les écoulements
les plus invétérés. 5 francs. — rob dépuratif, le
meilleur contre tous les vices du sang. 5 fr. — On expé-
die en province. 2 fi. contre mandat de 10 fr. Dépôt, 103,
r. Montmartre; 41, r. d'Amsterdam; 107, Fg-St-Antoine.
CRÉPIN AINÉ ^TT^Îâ»
nano, vend à crédit par abonn. Machines à coudre, Mé-
nages, Toilettes, Pianos, Orgues, Horlogerie, Bijoux, Voi-
tures d'enfants et de malades, Livre-Tailleur de M. j.
Despax, enseignant la coupe. Fourneau et Lessiveuse
Michel, 58 p. 100 d'économie. 200 mag. reçoivent ses bons.
ESSENCE ÇAT ÇUPARHHTH DEPURATIF par
de Ù&LÙUÏ ntXLlhhU excellence et
sans mercure des Maladies du sang, Dartres, Humeurs, Vi-
rus, etc. — Pharm. Fourqcet, î9, r. des Lombards, A LA
BARÈE D'OR.— 3 fr. le flacon ; 15 fr. les 6 flacons.—Exp.
VIN TONIQUE
DES COLONIES DE C. CHAIX
Le Vin tonique et fortifiant des Colonies, apéritif et re-
constituant est en même temps l'un des meilleurs vins
d'agrément. Supérieur au vin de quinquina et à tous les
vins de santé, qui ont l'inconvénient d'être très-échauf-
fants, le Vin Tonique des Colonies a la propriété d'être ra-
fraîchissant, adoucissant et très-fortifiant pour la poi-
trine. 11 est recommandé par les médecins les plus cé-
lèbres.
Dépôt unique, a Paris
1, ne des Panoramas, et 46, rue Feydeau, 46
prix : 5 fr. la bouteille; 2 75 la 1/2 bouteille.
COMMISSION. — EXPORTATION
GUERISON ΠCONTAGIEUSES
CLARENS, rue Neuve Coquenard, 26 bis.
A. LGiSY |
S>a»58 S 4 pria
MIUUIIM
tiUT«tI
•frtvaamg
mur-Mitu
DUPOLORATION INSTANTANEE DES CHEVEUX et
EluU BARBE, par I'Eau du Dr CALMANN (inoffeùsive),
une simple application suffit. — Châtain, 4 fr.; noir,
blond, $'et 10 fr. — Pharm. 19, faub. St-Denis, Paris.
MALADIE DES FEMMES
GUÉRISON SANS REPOS NI RÉGIME
Par M""» LACHAPELLE, maltresse sage-femme, profes-
seur d'accouchement. Les moyens employés, aussi simples
qu'infaillibles, sont le résultat de longues années d'études
et d'observations pratiques dans le traitement de leurs
affections spéciales et des causes de leur stérilité. Consul-
tations tous les jours, de trois à cinq heures, 27, rue du
Mont-Thabor (près les Tuileries).
AQTIÎM"D Catarrhe, Oppressions, guéris par les
ilu 1 mUC Tubes-Levassear, 3 fr. Monnaie, 19, Paris.
Mme BAILLE, «lève de Mlle Lenormand, donne des
consultations et lit dins la main, 33, Faub.-Montmartre.
INJECTION
Tannin Fourquet. Guérit en trois
jours les maladies contagieuses, ré-
centes ou invétérées. 3 fr. le fi. — Pharm. Fourquet, 29,
rue des Lombards, A LA BARBE D'OR. Expédie.
En vente chez MADRE, 20, rue du Croissant, à Paris.
ŒUVRES COMPLÈTES
de
FRÉDÉRIC B ASTI AT
MISES EN ORDRE, REVUES ET ANNOTEES D'APRÈS LES MANUSCRITS DE L'AUTEUR
Par m. PAILLOTTET
Et précédées d'une notice biographique par M. R. de FONTENA ï
Tome I. — Correspondance. — Mélanges.............................. 3 50franco4 50
— II. — Le Libre échange........................................ 3 50 — 4 50
— III.—Cobden et la ligue, ou l'agitation anglaise pour la liberté des échanges. 3 50 — 4 50
—i IV. — Sophismei économiques. — Petits pamphlets.................. 3 50 — 4 50
— V. — ici. id. id. . ................. 3 50 — 4 50
'— VI. —Harmonie économique.................................... 8 50 — 4 50
Campagne de 1870-71
LA
DEUXIÈME ARMÉE DE LÀ LOIRE
Par le général CHA.NZY
AVEC CARTES EXPLICATIVES
JPrix. l ÎO fr. — Envoi franco.
MACHINES A VAPEUR VERTICALES
portatives, fixes et locome-
biles, de 1 à Ï0 chevaux.
Supérieures par leur cons-
truction, elles outseuies or-
tenu les jjlus hautes récom-
penses dans les expositions
et la médaille d'or dans tors
les concours.Meilleurmai-
chéque tous les autres sys-
tèmes; prenant peu de
p'ace, pas d'installation;
arrivant toutes monté* »,
prêtes à fonctionner; bit»
tant toute espèce de corr-
bustible ; conduites et en-
tretenues par le premiei
venu; s'appliquant parla
régularité de leur marche a
<unaudl«r«s toutes les industries.
Ineiploslbles
Envoi franco du \prospectus détaillé.
J. HERMANN-LACHAP£LLE
rue du Faubourg-Poissonnière, A PARIS.
144,
OFFRE DE CAPITAUX SBSffiS:
ser franco à M. Gustave Noiiette, 24, rue de Bondy.
CREDIT A TOUT LE MONDE
A L'OMNIBUS DU TRAVAILLEUR
RUE COQUILLÈRE, 10, 41, 44
Fabrique et Ateliers : rue Saint-Antoine, 177
Succursale : Boulevard Montmartre, passage Jouffroy
VENTE PAR ABONNEMENTS
de Meubles, Literie, Horlogerie, Bijouterie, Soieries,
Lainages, Toiles, Habillements hommes et dames,
Chaussures et Chapellerie, etc.
MOBILIER COMPLET ACAJOU : 280 f.
Envoi franco du Catalogue.
AUX ASTHMATIQUES G?KÏ
inéd. ph. à Ferté-Vidame (Eure-et-Loir). Br. expl. 40 c.
w ï'|îT\ A II*i;cTr',u,i du Dr G-
g «J IU1 x t\ J. LVJUk? Rétrécissement, Ep.isement,
> if. des femmes, vol. 700 p. 200 lig. 5*1'. B. Sébastopol, 7
TARIF
DE LA PUBLICITÉ
dLvi journal le GRELOT
Faits-Paris...... 5 fr. la ligne.
Réclames....... 3
Annonces....... i —
A. BAUDOUIN, régisseur, 9, place de'la Bourse.
ÂPUADflT rAlUTIHffAV 32' r- N'-Dame-des-Victoiies (près
. UHADUlTUIllCNAI, la Bourse). Maison fondée en 1830.
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222 Paris. — Edouard Blot et fils aîné, imprimeurs, rue Bleue, 7.
Le Directeur-Gérant, J. MADRE
« Voyez-vous, disent-ils, ce qui arrive : la
Bours6 est le thermomètre de la prospérité
publique : eh bien ! vous avez vu comme elle
a baissé ! »
0 vingt-sept millièmes que vous êtes! si
vous saviez combien la baisse de la Bourse
nous laissent froids 1
Qn'est-ce que ça nous fait, que quelques
vingt-sept millièmes se soient entendus entre
eux pourintimider quelques naïfs de province?
Nous plaignons les naïfs de province qui
ont été assez simples de vendre leurs titres à
perte pour vous permettre de réaliser un gain
illicite, que vous avez empoché en rétablis-
sant aussitôt les cours antérieurs I
Mais voilà toutl
Vous ne nous persuaderez pas pour cela
que le commerce est aux abois, et que l'élec-
tion de B^rodet a fait tourner le lait des nour-
rices !
Vous ne nous persuaderez pas que, parce
que M. Stoffel est devenu le père des vingt-
sept millièmes, le soleil se reluse à mûrir les
légumes !
Vous ne nous persuaderez pas que ce sont
les cent quatre-vingt mille voix données à Ba-
rodet qui ont fait geler la vigne dans le Bor-
delais et dans la Champagne!
Vous ne nous persuaderez pas que, parce
que vous avez été battus à plates coutures, le
vent fera tourner les ailes de moulins à l'en-
vers!
Vous ne nous persuaderez pas que, si vous
êtes furieux, c'est tout à fait par patriotisme !
Vous ne nous persuaderez pas que les Prus-
siens sont si exaspérés de l'élection du 27 avril
qu'ils ne vont plus vouloir de noire argentl
Vous ne nous persuaderez pas enlin que
vous ne soyez pas ce que vous êtes, ô farceurs,
6 blagueurs, ô raseurs de vingt-sept milliè-
mes !
ZUT.
GRELOTS
POLICE CORRECTIONNELLE.
Le président. — Malheureux ! au lieu de prendre
courage, vous vous jetez dans le déiespoir !
Le prévenu. — Pardon, mon président, vous vous
trompez, c'est dans la Seine.
4-
Je n'ai aosolument rien compris à ce que m'a dit,
l'autre soir, mon concierge :
— Monsieur, voyez-vous, je voudrais avoir autant
de billets de mille francs que c'est ennuyeux de tirer
la ficelle.
+
Le sergent. — Eh ben ! Bernardot, comment qu'il
se fait que vous vous permettez celle d'avoir celui de
lire le journal avec des lunettes? Et pour lorsse, qu'est-
ce qu'ils mettront, vos superiorsf
Faudra-t-il que subséquemment ils mettraient des
télescoples?
Bernardot. — Ma sargent, c'est que j'ai celle d'être
miople.
Le sergent. — Comment que vous êtes miopre !
— Pourquoi donc que vous disiez que vous étiez
Breton?
J'ai sensiblement l'envie que je vous mettrais bien
deux jours de clou, savez-vous?
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Il ne faut pas s'imaginer que les garçons sont tous
célibataires : voyez les'garçons de cale.
+
Les saints étaient, dit-on, généralement tous pro-
pres; il n'y guère que saint François de Salles.
+
Ah! mon cher, disait X... à un de ses amis, les
médecins! est-ce qu'il faut s'y fier? Tenez, moi, à
l'âge de sept ans, celui qui me soignait avait dit que
je mourrais ou que je resterais imbécile. Hé! bien,
vous voyez, je suis encore vivant.
+
PROPHÉTIES POUR LA SEMAINE
Lundi. — Un horloger découvre un nouveau sys-
tème pour ne pas faire débourser d'argent à ses
clients :
Au lieu de leur demander dix francs pour la répa-
ration d'une montre, c'est au contraire lui qui les
donne.
Seulement il garde la montre pour lui.
Mardi. — Fortes chaleurs. Tout pousse avec une
telle vigueur, qu'un promeneur imprudent a le pied
traversé par une branche de persil sortant de terre.
Mercredi. — Un perruquier perd la tête : au lieu
de raser ses clients, il s'amuse à raser les boutiques.
Jeudi. — Le photographe Baron exécute un por-
trait d'une telle ressemblance, que la photographie
éternue chaque fois que son propriétaire prend une
prise.
Vendredi. — Un monsieur pressé ayant eu la sot-
tise de courir ventre à terre, rentre chez lui avec un
durillon sur le nombril.
Samedi. — Un gendre accusé et convaincu d'avoir
embiassésa belle-mère,| le commissaire le fait enfer-
mer à Charenton.
Dimanche. — Une femme possédant les meilleurs
sentiments p >ur son mari, trouve un excellent moyen
de lui faiie plaisir pour le jour de sa fê.e :
Elle se jette par u fenêtre.
+
On parle de plus en plus du voyage du shahji Paris;
s'il doit aller souvent à l'Opéra, c'est là surtout qu'il
pourra méditer ce vieux mot :
A bon shah bon rat.
+
Dans une petite ville de province, un curé mariait
deux jeunes gens d'une laideur repoussante :
Au sermon, le curé, qui n'avait pas l'habitude de
dissimuler, leur dit : Aimez-vous bien l'un et l'autre...
car sans ça, qui est-ce qui vous aimerait 't
A trente ans, fatigué d'une folle existence,
J'épouse Aline. Hélas! quelle fatalité !...
fclle fuit son logis, n'aime que la dépense,
Et n'est fidèle entin... qu'à l'inlidéliié.
+
Calino reçoit, la visite d'un ami :
— Bonjour, mon cher Calino, et comment va votre
femme?
Mais je vous remercie, elle va... sortir.
+
Un journal, parlant de la mort de Mme d'Hautefort,
ajoute : Elle s'est éteinte à l'âge de 86 ans.
Eteinte'. Elle était donc allumée?
TRÎBOULET.
FRANÇAIS. — Marion Delorme.
ODÉON. — Le Petit Marquis.
CHATELET. — Cartouche.
VAUDEVILLE. — Roman d'un jeune homme pau-
vre.
GYMNASE. — Andréa.
VARIÉTÉS. — La Veuve du Malabar.
PALAIS-ROYAL. — Le Roi Candaule. — La Revue
en retard.
RENAISSANCE. — Jane.
BOUFFES-PARISIENS. — La Rosière d'Ici.
GA1TÉ — La Poule aux œuts d'or.
AMBIGU. — Mademoiselle 38 vertus.
ATHÉNÉE. — Fanchonnetta.— La Dot mal placée.
FOLIES-DRAM. — La Fille de madame Angot.
MENUS-PLAISIRS. — La Mariée de la rue Saint-
Denis.
Cl.UNY. — Un neveu d'Amérique.
CHATEAU-D'ËALÎ. — Aristophane.
DEJAZËT. — Les Trois princesses. 11 m'a battue.
NOUVjtAlJTÉS. — Les Mémoires d'un flageolet.
THÉÂTRE DE LA TOUR-U'ALVEUG.NE. — La Vie
d'un homme tranquille.
VALENTINO. — Soirées dansantes les dimanches,
mardis, jeudis et samedis. — Concert les lundis,
mercredis et vendredis. Arban.
CIRQUE DES CHAMPS-ELYSÉES. — Tous les soirs
à 8 lieur s. HepiéM-nuiituis équestres.*
CASINO, 16, rue Cadet. — Bal tous les soirs. En-
trée libre pour les dames.
TIVOL1-VAUXHALL. — Place du Château-d'Eau.
Concerts et Bals.
ÉLYSÉE-MONTMARTRE. — Soirées dansantes.
LE BAUME DU BRÉSIFjl48^7EStlDomtnT-
que, Paris, guérit sans tisane ni injections les écoulements
les plus invétérés. 5 francs. — rob dépuratif, le
meilleur contre tous les vices du sang. 5 fr. — On expé-
die en province. 2 fi. contre mandat de 10 fr. Dépôt, 103,
r. Montmartre; 41, r. d'Amsterdam; 107, Fg-St-Antoine.
CRÉPIN AINÉ ^TT^Îâ»
nano, vend à crédit par abonn. Machines à coudre, Mé-
nages, Toilettes, Pianos, Orgues, Horlogerie, Bijoux, Voi-
tures d'enfants et de malades, Livre-Tailleur de M. j.
Despax, enseignant la coupe. Fourneau et Lessiveuse
Michel, 58 p. 100 d'économie. 200 mag. reçoivent ses bons.
ESSENCE ÇAT ÇUPARHHTH DEPURATIF par
de Ù&LÙUÏ ntXLlhhU excellence et
sans mercure des Maladies du sang, Dartres, Humeurs, Vi-
rus, etc. — Pharm. Fourqcet, î9, r. des Lombards, A LA
BARÈE D'OR.— 3 fr. le flacon ; 15 fr. les 6 flacons.—Exp.
VIN TONIQUE
DES COLONIES DE C. CHAIX
Le Vin tonique et fortifiant des Colonies, apéritif et re-
constituant est en même temps l'un des meilleurs vins
d'agrément. Supérieur au vin de quinquina et à tous les
vins de santé, qui ont l'inconvénient d'être très-échauf-
fants, le Vin Tonique des Colonies a la propriété d'être ra-
fraîchissant, adoucissant et très-fortifiant pour la poi-
trine. 11 est recommandé par les médecins les plus cé-
lèbres.
Dépôt unique, a Paris
1, ne des Panoramas, et 46, rue Feydeau, 46
prix : 5 fr. la bouteille; 2 75 la 1/2 bouteille.
COMMISSION. — EXPORTATION
GUERISON ΠCONTAGIEUSES
CLARENS, rue Neuve Coquenard, 26 bis.
A. LGiSY |
S>a»58 S 4 pria
MIUUIIM
tiUT«tI
•frtvaamg
mur-Mitu
DUPOLORATION INSTANTANEE DES CHEVEUX et
EluU BARBE, par I'Eau du Dr CALMANN (inoffeùsive),
une simple application suffit. — Châtain, 4 fr.; noir,
blond, $'et 10 fr. — Pharm. 19, faub. St-Denis, Paris.
MALADIE DES FEMMES
GUÉRISON SANS REPOS NI RÉGIME
Par M""» LACHAPELLE, maltresse sage-femme, profes-
seur d'accouchement. Les moyens employés, aussi simples
qu'infaillibles, sont le résultat de longues années d'études
et d'observations pratiques dans le traitement de leurs
affections spéciales et des causes de leur stérilité. Consul-
tations tous les jours, de trois à cinq heures, 27, rue du
Mont-Thabor (près les Tuileries).
AQTIÎM"D Catarrhe, Oppressions, guéris par les
ilu 1 mUC Tubes-Levassear, 3 fr. Monnaie, 19, Paris.
Mme BAILLE, «lève de Mlle Lenormand, donne des
consultations et lit dins la main, 33, Faub.-Montmartre.
INJECTION
Tannin Fourquet. Guérit en trois
jours les maladies contagieuses, ré-
centes ou invétérées. 3 fr. le fi. — Pharm. Fourquet, 29,
rue des Lombards, A LA BARBE D'OR. Expédie.
En vente chez MADRE, 20, rue du Croissant, à Paris.
ŒUVRES COMPLÈTES
de
FRÉDÉRIC B ASTI AT
MISES EN ORDRE, REVUES ET ANNOTEES D'APRÈS LES MANUSCRITS DE L'AUTEUR
Par m. PAILLOTTET
Et précédées d'une notice biographique par M. R. de FONTENA ï
Tome I. — Correspondance. — Mélanges.............................. 3 50franco4 50
— II. — Le Libre échange........................................ 3 50 — 4 50
— III.—Cobden et la ligue, ou l'agitation anglaise pour la liberté des échanges. 3 50 — 4 50
—i IV. — Sophismei économiques. — Petits pamphlets.................. 3 50 — 4 50
— V. — ici. id. id. . ................. 3 50 — 4 50
'— VI. —Harmonie économique.................................... 8 50 — 4 50
Campagne de 1870-71
LA
DEUXIÈME ARMÉE DE LÀ LOIRE
Par le général CHA.NZY
AVEC CARTES EXPLICATIVES
JPrix. l ÎO fr. — Envoi franco.
MACHINES A VAPEUR VERTICALES
portatives, fixes et locome-
biles, de 1 à Ï0 chevaux.
Supérieures par leur cons-
truction, elles outseuies or-
tenu les jjlus hautes récom-
penses dans les expositions
et la médaille d'or dans tors
les concours.Meilleurmai-
chéque tous les autres sys-
tèmes; prenant peu de
p'ace, pas d'installation;
arrivant toutes monté* »,
prêtes à fonctionner; bit»
tant toute espèce de corr-
bustible ; conduites et en-
tretenues par le premiei
venu; s'appliquant parla
régularité de leur marche a
<unaudl«r«s toutes les industries.
Ineiploslbles
Envoi franco du \prospectus détaillé.
J. HERMANN-LACHAP£LLE
rue du Faubourg-Poissonnière, A PARIS.
144,
OFFRE DE CAPITAUX SBSffiS:
ser franco à M. Gustave Noiiette, 24, rue de Bondy.
CREDIT A TOUT LE MONDE
A L'OMNIBUS DU TRAVAILLEUR
RUE COQUILLÈRE, 10, 41, 44
Fabrique et Ateliers : rue Saint-Antoine, 177
Succursale : Boulevard Montmartre, passage Jouffroy
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