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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 3.1873

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https://doi.org/10.11588/diglit.6812#0110

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LU ORBLOT

A Monsieur FERDINAND DIW

Monsieur le préfet,

Certes, le Grelot, en général, ni votre servi-
teur en particulier, nous n'avons la moindre
envie de vous dire.la moindre des chôjjff dé-
sagréables,, mais cependant, je, dois vous
avouer, a.\'ec la rude franchise d'un vjeux di-
plomate, que nous sommes, ici, quelque peu
froissés de votre conduite à notre égard. .

Comment! plus de quinze jours se sont
écoulés depuis la fameuse circulaire que .vous
savez, et nous n'avons encore reçu aucune
proposition !

Ah ! c'est mal, cela.

Pourquoi tant de dédain?

Est-ce parce que nous sommes .d'un format
modeste? :.

Mais vous savez aussi bien que moi, mon-
sieur le préfet, que la violette aussi est mo-
deste, ce qv.i ne l'empêche pas d'avoir sa pe-
tite valeur.

N'avons-nous pas assez de lecteurs et çrai-
gnez-veus que le concours que nous serons
heiireux de vous apporter, ne soit pas par
cela même assez efficace?

Détrompez-vous.

Nous tenons à votre disposition des'listes
de vente et d'abonnement.

Vous" y pourrez contempler ù"h. chifl-re de
lecteurs des plus respectables.

Mais j'y suis, peut-être :

Vous avez des scrupules»! !...

Ahl monsieur le préfet, que vous vous faites
une triste idée des journalistes de notre épo-
que !

Vous ignorez donc que notre corporation
ne se compose guère que de pelés, de galeux
et de va-nu-pàeds qui ne se douteraient même
pas qu'ils ont une conscience si, de temps en
temps, il ne se présentait un amateur pour
l'acheter!

Pauvres hères que nous sommes, il n'y a
pas de bonne aubaine que nous ne saisis-
sions avec le plus étonnant empressement,
soyez-en sûr; et si les journaux de l'bpposk*
tion ont toujours (iemandé sous tous les ré-
gimes un changement degouvernement, soyez
bien convaincu que c'est uniquement dans le
but de se vendre le plus grand nombre de fois
possible.

Donc, le Grelot vient s'offrir à vous aujour-
d'hui, monsieur le préfet.

Voyons, oui veut du Grelot?

Nais nous n'accepterons pas d'argent, je
vous en préviens.

Nous en avons à commanditer aujourd'hui
le théâtre des Menus-Plaisirs, pour peu que la
fantaisie nous en prenne.

Nous n'accepterons que les dons en na-
ture.

G'est plus digne.

Ht, à cet effet, permettez-moi de vous dé-
rouler une petite liste des objets qui nous se-
raient en- ce moment particulièrement agréa-
bles :

1° Une douzaine de calerons de bain pour
toute la rédaction (voici/ le moment de pi-
quer une tête savante, et .l'en sais parmi nous
qui se prapo>entd'épaterTrouville et Ktretat);

2° Quelques action» des Halles et marchés
de Naples;

(Une rude affaire, allez!)

3* Une centairfè de flacons d'Eau des Fées
(ceci à destination de notre dessinateur Le-
petit qui est en train de devenir un de nos
)oïi$jrameneurs) ;

4° Un lot de boîtes d'insecticide-Vicat (avec
ces chaleurs-là, on ne sait jamais ce qui peut
se' passer dans son bois o> Ht) ;
/ 5° Une botte de ces excellents cigares que
nous détaille depuis quelque temps la régie,
et qui jouissent de cet excellent privilège, de
remplacer parfaitement l'émétique, quoique
coûtant beaucoup plus cher;

6° Un portrait en pied de M. Thiers (ça;
c'est ce qui vous coûtera le plus cher, mais il
faut bien faire quelquefois un petit sacrifice,
n'est-ce pas?) ;

7° Une entrée, à Mabille, pour notre direc-
teur, qui y est toujours fourré;

8° Un abonnement de deux ans à l'Assemblée
nationale (réservé pour celui de nous qui
n'aura pas été sage) ; -

9° Douze cachets de bain (ça ne servira pas
souvent, mais enfin, une fois par hasard!...);

i0° La vie et les aventures du célèbre Gélignier
(pour donner en prix à celui de nos collègues
qui aura le mieux travaillé).
- - Voilà tont. .................. ■............-

Ça vous ne ruinera pas, j'espère, ei moyen-
nant ces petits cadeaux-là, le Grelot est à vous.

Pas cher, hein?

J'ose donc'espérer, Monsieur le Préfet, que
toujours pour.^.nous conformer à la fameuse
circulaire, vous n'hésiterez pas un instant à
faire remettre dans nu-' bureaux les objets
ri-dessus mentionnés, moyennant quoi nous
vous demeurerons acquis corps,âme et plu me,
msœcvln sœcuiorum. .

Ameu'! :. " -

NICOLAS FLAMMÈCHE".

LA BRANCHE CADETTE

Il y avait une chose qui manquait positive-
mènt à notre bonheur.

Nous avions Chambord,

Nous avions le prince Bariingpet,

Nous avions le comte de Paris,

Cela faisait trois jolis petits prétendants bien
conditionnés,

Et pour une nation qui se paye tous les
quinze ans la fantaisia d'une république, on
pouvait croire que ce chiflre d'aspirants au
pouvoir plus ou moins absolu était d'une ron-
deur suffisante.

Point!

L'homme pour qui le seul nom de Sébastopol
rend superflus les çlyso-pompes avec ou sans
musique, vient d'en juger autrement, si nous
en croyons certains journaux qui déclarent
que le dernier hôte du Palais-Royal n'attend
que la reconstruction des Tuileries pour faire
s oa pronunciamento.

Emile Ollivier et Maurice Richard seraient
à la tête de la combinaison, — toujours d'a-
près les mêmes journaux.

Je ne suis pas extraordinairement curieux;

Mais je voudrais voir ça.

Gagne, — qui est l'homme le plus Sensé de
ce siècle, — a demandé avec obstination
qu'on nommât archi-présidents de la Répu-
blique les chefs des partis orléaniste, bonapar-
tiste et légitimiste, et franchement le gaillard
a peut-être plus d'intelligence à lui seul que
tous nos Machiavels au petit pied réunis,—
Brutus qui contrefait la folie pour sauver
Rome ;

Car, il est probable que cette trinité ne se-
rait pas plutôt installée dans le fauteuil qu'elle
commencerait par se dévorer elle-même;

t - *

èAIETTI DE lOKTlETÔOT

Les journaux sont encore plus difficiles à"
dépouiller qu'un lapin de treize ans et demi.

Les uns parlent, de la vaccine gratuite et
obligatoire — naturellement !

Les autres chantent la victoire du fort
Doïard,

D'aucuns parlent du radicalisme à* M. Bèulé
parce qu'il a supprimé radicalement —. ne pas
lire! ridiculement^ — le Corsaire qui, par pa-
renthèses, a été mesquinement sacrifié par la
gauche à la question de principes : Circulaire-
Pascal.

D'autres encore fâchent de gagner les Pré-
fets-Ronces de M. Boulé.

Quant à M. de Viliemessant, — ce bon
M.'d« Viliemessant ! — il se compare modes-
tement à une table de nuit pour dire qu'Al-
phonse Rarr est grand comme l'Arc-de-
Trîomphe..

Çet infortuné Alphonse Rarr a lâché ses
Guipes, ses vieilles Guêpes sans aiguillon, pour
publier ses Mémoires, des Mémoires aussifades
que les Mémoires de mon tailleur, qui a pour-
tant la réputation de saler ses clients...

M. Alfred d'Aunay (de soa vrai nom d'Es-
cudié de la Faille) continue d'assister à tous

les enterrements : il est de toutes les dernières
représentations !...

Èt Tarbé ? Ah ! bigre, n'oublions pasTarbé !
Cet excellent gommeux rie lettres a un nou-
veau truc : il donne des conseils au gouverne-
ment. Tous les matins, il s'écrie : Sifétais
Mac-Manon \...,Si j'étais M. de Broglie !... Si
j'émis ïroncin-du-Mersan!...

N'est-ce pas que cela fait songer au berger
Jeannot qui disait :

« Si fêtais Boy, je n'irais garder mes co-
chons qu'à cheval ! »

* *

Et la Chambre trônai; toujours!

Cette brave Chambre se fourre du pain sur
la planche, en veux-tu, en voilà!...

1° Projet d*impôt sur les vélocipèdes :

2° Projet de rétablissement à'Emest;

Vous savez bien, Ernest?

Le mari d'Anastasie!

Vous n'y êtes pas encore?

Je vais vous aider : Ernest c'est le commu-
niqué! ce bon petit communiqué oui, sous
l'empire, donnait aux petits journaux une
gaieté vraiment communiquative.

3° Projet d'impôt sur les talons de bottines
des gommeuses : 20 francs par millimètres,—
un impôt qui sera fructueux, j'en réponds)

4° Projet d'impôt sur les cravates rouges,
nez rouges, cheveux rouges, individus atteints

, Mais, voici qu'à cette heure les calculs de
Gagne lui-même sont déjoués.

Que Chambord soit mangé et digéré par ses
deux copains, qui à leur tour s'extermineront
à l'instar des chiens du haro i de Crac, nous
n'en serons pas plus avancés, car un vengeur
est né à hautes les dynasties mortes :

Le prétendant de la branche cadette des
Bonaparte.

Uno awlso, non déficit alttr :

Traduction libre :

Quand on n'a plus de dents dans la bouche,
on en a eneoie chez Désirabode.

Chassez un prétendant, il en revient deux.

Cependant, la prétention du prince Napo-
léon montre peu de réflexion : quand il y
avait trois dynasties, les monarques duraient
quinze ans; maintenant qu'il va y en avoir
quatre, ils n'en dureront plus que dix ou douze.
Vraiment le jeu n'en vaudra plus la chandelle.

Sans compter que, pour peu qu'il y ait. en-
core une révolution, nous verrons encore ap-
paraître probablement les prétendants de la
branche Cavaignac et les prétendants de la
branche Thiers. Il n'y a pas de raison pour
que cela finisse.

HOMO.

LES PARODIES LITTÉRAIRES

A M. le directeur du Grelot.

Nous sommes en ce moment dans l'âge
d'or de la parodie : le règne des singes est
arrivé, et jamais le manque d'originaiité ,
même dans la scélératesse, n'a été aussi frap-
pant qu'aujourd'hui. Il faut que tout le monde
imite tout le monde. C'est un besoin, c'est
une manie, c'est une fureur! Falloux essaie
le masque de Torquemada, Veuillot endossp
la soutane d'Escobar; Cassagnac fait des mou-
linets avec le sabre de bois de Scaramouche; et
le petit Sainl-Gsnest, croyant à la venue d'un
nouveau Directoire, veut avec ses menottes
toucher à cette massue qui était le gourdin
de Fréron. Nous avons notre Sophie Arnould
dans Augustine Brohan, notre Crébillon fils
dans Belot, noire Barère dans Target, notre
connétable de Bourbon dans Bazame. Com-
ment t'appelles-tu, Midas?... Une voix sort
des roseaux et répond : Je m'appelle Sarcey î
— Comment t'appelles-tu. Tartufe?... Et du
fond du Bottin, du d'Hozier, et de l'almanach
de Gotha monte un chœur formidable où cent
mille noms se croisent comme les fusées
u'un bouquet d'artifice. Mais !e poëte l'a dit :
C'est imiter quelqu'un que de planter des choux !
Il ne faut donc pas s'étonner que Chapgarnier
veuille ressembler à Chérubin, ef Baragnonà
Sancbo Pança. C'est la destinée; et puisque
les caractère"» sont tellement rares que rions
n'en pouvons plus trouver qu'à la friperie,
permettez-moi , Monsieur, de me faire, moi
aussi, pour quelque temps, « planteur rie
choux,» comme ce farceur qu'on appelle le
Contrefaisant, qui imite dans ses branches
tous les oiseaux chanteurs ; souffrez que je
répète sur mon violon de treize sous ce que
chantent sur leurs Stradivarius nos prosa-
teurs et nos poètes.

I

ÉltlLE ZOLA

Il y avait environ deux heures qne Patro-
uille avait été déposée dans hv salle B de
l'Ecole pratique, quand elle ouvrit les yeux.

de la rougeole et autres républicains.

S" Confection d'un grand Dictionnaire con-
servateur...

Si avec tout cela la Chambre ne dure pas
jusques à la Un du monde, je veux être
cocu 1

* *

On a fait appel au patriotisme du sieur
prince Napoléon, pour le prier de ne pas ren-
trer en France.

Plon-Plon n'a rien voulu entendre : il est
revenu, il s'en est même allé loger aux envi-
rons de la colonne Vendôme ! ..

Bien plus, « l'illustre Vessard » a osé de-
mander sa réintégration dans son grade de
général de division (inpartibus!)

De division 1 ! '

Comme si nous n'étions pas assez divisés
comme celai

Tant va la Cruch à l'eau qu'enfin elle se
case.

Oui, Cora est revenue — elle aussi — sui-
vie de près par le célèbre docteur Thompson,
l'illustrissime lithotriteur.

C'est assez gravelleux, vous le comprendrez,
de parler aujourd'hui de Thompson.

Eh bien 1 j'en parlerai quand même, attendu
que ce que je vais dire est historico-officiel :

Les soirs de juin sont longs. Bien qu'il fût
huit heures et demie, la nuit n'était pas en-
core tout-à-fait tombée, et la lune montait à
peine dans le ciel, timide et blafarde, cerclée
sur son bprd convexe d'une légère teinte d'un
rouge brique, comme un quartier de fromage
de Hollauqe sous sa croûte cinabrée. Comme
c'était l'heure où les ouvriers ont quitté leur
travail, un bruit vague, confus, indistinct, sor-
tait, comme une buée de la bouche d'un égout,
des gargotes de la rue dé l!Ecole-de-Médecfne
et delà rue Monsieur^le-Prince, sur lesquelles
l'Ecole pratique étîit achevaléeainsi que la
barre transversale d'un H majuscule sur ses
deux portants. Dans ce bruit, épars, flottaient
des partums de friture, pétillants, frissotants,
enfarinés comme des pierrots et passementés
de persil rissolé; puis des odeurs grasses,
adipeuses, persistantes, rue-aux-ours, de ra-
goût rie mouton aux pommes ; puis des sen-
teurs incertaines, inquiétantes, découragées
et quasi-sébacées de concombres à l'huile ;
puis enfin, et pareil à un son de fifre ou de
flageolet, le fumet piquant et acétique du
petit vin des environs de Paris qui mettait
une note de gaieté dans cet orchestre et sem-
blait une invitation à la va|se gaillardement
lancée "aux goujons qui faisaient tapisserie
dans la lèchefrite. . ,

Pétronille renifla fortement, ne sachant pa.s
encore où elle était, et ne se rendant pas bien
compte de sa position. Alors, tout ce qu'une
salle de dissection peut envoyer d'émanations
un soir d'été vint tout-à-esup titiller les
houppes engourdies de son nerf olfactif.

En même temps, un frisson la saisit, et elle
se souleva péniblement de sa léthargie.

Ainsi que les cadavres destinés à l'étude,
elle était ab-olument nue.

Barnabé, le garçon d'amphitéâtre, l'avait
déposée, — comme les autres I — sur une de
ces funèbres tables de marbre, légèrement
excavées de la circonférence au centre, ova-
f.ires, pivotant sur un pied de fer, et creusées
dans leur axe principal d'une légère rigole où
le sang et la lymphe viennent couler pendant
les dissections.

Pétronille, se tendant à l'un des bords de la
table, jeta, un coup d'œil autour d'elle.

Alors, saisie d'horreur, elle aperçut le spec-
tacle étrange qui l'environnait.

Sur huit tab:es, placées près d'elle, huit ca-
davres entamés déjà, quelques-uns vidés,
étaient étendus dans des poses sinistres ou gro-
tesques.

Un vieillard, dont les cheveux blancs étaient
collés par du sang coagulé en plusieurs en-
droits, avait les jambes en l'air et retenues
par des érygnes puissantes, afin de permettre
à un étudiant de lui disséquer le périnée. Une
jeune tille était couchée sur le côté gauche
dans l'attitude cynique et naïve de l'herma-
phrodite, et sou dos, disséqué profondément,
laissait voir les racines des nerfs lombaires et
les plexus arachnéens du grand sympathique.
Un cadavre, humblement mutilé, le ventre
ouvert, les entrailles arrachées, étalait aux re-
gards Je trèfle nacré de son riiaptiragme; à
côté de lui gisait sa tète coupée, dont la joue
droite, dissé ;uée déjà, avait, été recousue soi-
gneusement par un carabin zélé qui avait
craint que sa préparation ne séchât. C'étaient
des jambes, des bras, des pieds, des mains,
des cœurs, des cervelles, des poumons, qui
traînaient par ci, par là, roses, verts, rouges,
bruns, violacés, terre de Sienne biûlée, bleu
de Prusse, citrins, gorge-de-pigeon et merde-
d'oie.

Rien de plus terrible que celte danse ma-
cabre au repos !

Quelle âme eût été assez stoïque pour ne
point se laisser aller aux sentiments d'épou-

La première vjsite du docteur Thompson a
été pour'le prince Pierre...

Et maintenauL qu'on me la jette, si l'pn
veut.

J'ai dit la vérité!

*

* *

On exallait devant M. Thiers le libéralisme
résolument cnnstrvaii-ur de M. de Broglie :

— Oui, certes, s'eena M. Tniers, notre nou-
veau kead-minister est libéral; iiulheureuse-
ment sa main droite reprend tout ce que prête
sa main gauche!

*

* »

Il n'est jamais trop tard pour parler de
M. Littré, cette gloiie de la Lutrérature fran-
çaise à qui Commerson demandait l'autre jour :

— Esi-ce à vous ou à M. Glais-Bizoin que j'ai
l'honneur de parler?

Le jour de la réception de M. Littré à l'Aca-
démie, j'ai été tellement agacé par le discours
emphatique et clérical de M. Franz de Charp-
pagny, que j'ai laissé aller sous moi le quatrain
Suivant, qui me tiendra lieu rie mot de la tin :

Cliumpa-ny l'arelii-catliolique,
Répond,,!!!, à M. Littré,
Gesticulait, l'air inspiré ..
Ah ! quelle pose-académique 1

MONTRETÛUT.
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