LB GRBLOT
Après avoir donné la volée aux sept péchés
.aPUaux qui viennent s'abattre sur Saint-
^"loine, et qu'un geste de la main lui suffit à
lasser, le poète fait défiler devant lui la
(°ngue procession des hérésies avec leurs dis-
. ?9Mo subtils ou leurs vertigineuses et trou-
antes sensualités; il évoque tous les cultes
^'sParus ou expirants, et montre que le culte
rIQUveau s'est taillé un manteau dans leur
°be> qu'il a de leur sang dar.s les veines, et
jllJe ses livres sacrés sont composés des feuil-
'ts.qu'il à arrachés aux leurs; puis, après
d 0lr promené cet ermite, symbole peut-être
çe !•> conscience de l'humanité, dans les
f»r^Urs'les doutes, les hésitations, il l'emporte
7!pusement sur les ailes de la science, en
j, e'n matérialisme, et le force à se pencher
J; 'a fournaise de la vie, où les formes sai-
r)-Ss,ent la substance dans les matrices primor-
n 0ti sait que M. Flaubert est l'ami de M. Re-
ca,)> — et un peu, qu'on me passe le mot, son
^ttipère, dans sa façon de produire le scandale
I u ^onde. Or, il ne fait point bon remuer toutes
es cendres des hérésies et montrer, comme le
1 asteue Goquerel, « les premières transfor
j. at'-ons historiques du Christianisme »; il ne
Dnirtt ^„„lrtr. An iviofiàro ni (Je
ut point parler de matière et de science,
ontrer Bouddha derrière Gêsu, et revenir
ttieni Uement sur certains détails, trop triste-
Qop pyrais' 1ul se trouvent dans les Pères, et
ÇUe Pi
Aifsi u,7 » eu le tort de vulgariser dans ses
de l7 <ies Israélites et des Chrétiens. Ces sortes
te ém°tistrations sont dangereuses en tous
L, Ps En celui-ci, plus qu'en d'autres : on ne
«ot Dolet en place de Grève, mais le
t rt qu'on lui fait n'en vaut guère mieux. Il
„ut être orthodoxe, voyez-vous, bien pensant,
] ftctueux, suivre le courant, l'aire comme tout
i 'ttoude, conserver : or, conservateur, grâce
„ 'a politique nouvelle, ;
J*uon depuis quelque quarante ans, et c'est un
^Ue je recommande instamment à la sol-
f Cltude de l'Académie Française, quand elle
c-n une nouvelle édition de son dictionnaire.
^sénateur ne veut plus dire homme qui con-
j, Ve> — conservateur des hypothèques, qui
^r('e les hypothèques; — conservateur des
j^ées, qui veille à la conservation des
CQ Sées. Point, nous avons changé tout cela.
s»an?c'rver, aujourd'hui, c'est immobiliser. Il
s( p tout simplement de maintenir dans le
va î*.?wo tout ce qui existe. Tout est bien, tout
Dri len- La perfectibilité humaine est sup-
«Hée. Le progrès n'est qu'un mot. Nous
bipUs trouvons à l'apogée de la science et du
n-être du monde. Restons-y!
inébranlable et calme est dans ce joint.
Et
pi*'1 que dis-je!.. non seulement, ce n'est
tr^ d'avancer qu'il s'agit, — mais de remet-
tes choses au point où on en était avant
jW on ait marché, — avant la vapeur, — avant
électricité, - avant le fil à couperle beurre.
J en croire nos jeunes gens des bons jour-
«ux, et nos vieux bonshommes des gazettes,
le nos birbes, comme dit irrespectueusement
Peuple, parlant un peu comme Montaigne,
L lle croyait pas s'écorcher la bouche en
cr0- 1 "garse » et« se chamailler, » — à en
x^1^ nos mentors à trois sous la ligne, en
pjJNt, il faudrait qu'on ressautât à cloehe-
faj . jusqu'aux époques où les moines
\ ®ai«nt brouter le peuple autour des abbayes.
aiw0i Don apprendre? Comme disait Courier,
cg^tôt qu'un jeune homme a appris quelque
S/'
pePeuple qui s'instruit. Les hautes classes
[l "sent en savoir assez, et s'en tiennent là.
nJ a des exceptions, c'est vrai, — mais c'est
l,a 'a masse qu'il faut raisonner : or les
«l es classes, les gens bien élevés, et même
(j,^s manants qui pensent bien. » trouvent
'e monde marchecomme sur des roulettes,
(fj ^e, pourvu que la noblesse et la finance
gèrent, la nation aurait tort de se plaindre.
tic^.euple, lui, veut savoir, vivre mieux, s'en-
ses àv' P°usser ses enfants, valoir mieux que
aristn 0n ne saurait l'en blamer- Les Plus
éoh . ^tiques lettrés l'approuvent, — par
rn ^ées' et comme malgré eux, il est vrai,
fatin 'S ne Peuvent se soustraire à cette a<1mi-
y°n pour les hommes qui veulent grandir.
lçs ,°Us concevez bien, n'est-ce pas, que tous
t^'lvres qui contrarient tant soit peu cette
Poj e c'e ''ignorance universelle ne peuvent
î>âM l avo'r d'échos dans la presse, qui n'ap-
qu'aux gens de noblesse et de finance?
Sp *eru<ilion de Saint-Antoine devait être con-
(l'ijée comme l'a été le Quatre- Vingt-Treize
q, ,.^8o. Vous voulez que les gens sachent lire
se
tpe avez beau dire le contraire,que vous avez
aux e mille, francs de rente et que vous alW
Ce Mits jeudis delà princesse Mathilde !...
ecoi„ Arable Peabody qui a fait bâtir des
a changé de signifi-
il croit en savoir plus que les autres,
qu'il y a de terrible, c'est que.c'est
s s'instruisent, qu'il sachent quelquecho
mais vous êtes un révolutionnaire 1 et
aux"e ..mille francs de rente et que vous allez
Éh>iS dans tous les États-Unis, n'avait-il pas
t
Mis
«ullions^
A||e
m
dux roses de nos lits
ou ez-vous-eii avec les boucs, joli jeune
1116 de cinquante ans ! et ne faites point de
JUN1US.
QUIQUEIVGROGNE-GAZETTE
Quand M. Thiers dégringola, le Bien Public,
le National et autres officieux cessèrent, je ne
dirai pas naturellement, mais parce que décem-
ment ils ne purent faire autrement, de servir
le nouveau gouvernement.
L'Agence Havas, elle, se fiche pas mal du
qu'en dira-t-on!
Cet honorable et vermoulu recueil de mo-
dèles d'écriture politique a, comme la cen-
sure, été de tous temps aux ordres du pou-
voir.
L'Agence Havas est l'officieuse des offi-
cieuses.
Et la preuve, c'est qu'elle se dit autorisée à
tancer vertement les sous-officieux, tels que
le Français et la Presse, dont on connaît les
attaches.
L'Agence Havas va même jusqu'à prêter au
gouvernement le langage qui suit :
« Une partie de la presse de Paris continue
à chercher dans certains journaux la pensée,
soit du gouvernement tout entier, soit de tel
ou tel de ses membres.
« On assure que le gouvernement se dispose
à mettre en garde l'opinion contre des sup-
positions entièrement gratuites. Le gouverne-
ment, en effet, n'a point d'organe officieux, et
les journaux qui défendent sa politique le font
dans leur pleine indépendance. Le gouverne-
ment ne répond que de ses actes et de ses
paroles. »
Est-ce assez rustique, cela? Est-ce assez co-
quet? Le gouvernement déclare dans un jour-
nal officieux qu'il n'a point d'officieux!
Mais, Agence-Havas que vous êtes, quel cré-
dit voulez-vous donc que l'on accorde à vos
communications, si, dans ces mêmes commu-
nications, vous affirmez que MM. de Broglie et
C ne font de communications à personne?
Êtes-vous assez maladroite, la vieille I
C'est égal, on finira par croire qu'en politi-
que, il est possible de résoudre le fameux di-
lemme des sophistes dont nous avons tant ri
en philosophie :
Il pleut ou il ne pleut pas ;
Or, il pleut;
Donc, il ne pleut pas.
M. Beulé n'a point succombé à la rupture
d'un anévrisme : il s'est suicidé !
Suicide par désespoir politique!
Le cas est nouveau.
Ce n'est pas dans le cerveau des Le Bœuf,
Gramont, Benedetti, Emile OUivier, Jules Si-
mon, Gambetta et tant d'autres désillusionnés
que cette idée-là eût jamais germé I
*
* *
Ça, c'est trop fort !
Que le pape envoie des représentants en Es-
pagne, auprès du sieur Cirlos, c'est son af-
faire; mais que le gouvernement de la Répu-
blique française dépêche au quartier général
de ce. Bourbon enragé M. Renault, notre pré-
fet de police, « afin d'étudier sur les lieux la
situation des armées républicaines et carlis-
tes, «
C'est ce que j'ai peine à croire. La Liberté
qui édite ce joli canard prétend que M. Renault
a fait un rapport concluant à la grande proba-
bilité du succès des carlistes. Voyons! dame
Liberté, dites-nous combien cette habile ré-
clame vous a été payée par le comité carliste
Anglo-Français? Au moins cent sous la ligne,
n'est-ce pas?car c'est presque aussi ingénieux
que le Chtoral-Follet de Timothée-Trimm eu
l'Homme-à-la-fourchette de M. Jaluzot.
*
* *
Les ducs d'Alençon et de Penthièvreont, en
vertu de la loi du 3 avril, été admis définiti-
vement dans l'armée française, «avec leurs
grades acquis régulièrement à l'étranger pen-
dant leur exil. »
Pourquoi M. Rouher ne revendiquerait-il
pas, à la rentrée, le grade de sous-lieutenant
pour le prince impérial, lequel est encore plus
régulièrement gradé que lesdits princes d'Or-
léans?
N'oublions pas que Napoléon fils a ramassé
une balle à Saarbruck, sous les ordres de
Napoléon père!.. Ça vaut au moins les épau-
lettes de capitaine et la médaille militaire!
*
* *
La Gironde de Bordeaux prétend qu'un an-
cien préfet s'est rendu dernièrement chez un
photographe de Paris, auquel il a fait la com-
mande de portraits de Napoléon lit et de celui
qui voudrait bien devenir Napoléon IV. Le
préfet a choisi une pose qu'il a trouvée « ex-
cellente pour les paysans ».
Une pose excellente pour les paysans!
Comme si les Napoléons n'avaient pas assez
posé et fait poser... de candidatures 1
Cocasse, très-ercasse le Journal de Paris,
organe de la famille Égalité!
M. Hervé s'offusque parce qu'un journal
républicain, en parlaat de l'impératrice, a
imprimé : La veuve Bonaparte/
Quelle inconvenance!
Mais qu'est-que cela peut bien faire au
Moniteur de Chantilly ?
M. Hervé a bien tort de défendre les bona-
partistes qui le traitent tous les jours d'« idiot»
dans le Pays.
*
* *
Oh ! la ! la ! c'est dans le nez qu'ça m'chatouille!
Le maire d'Anneçy-le-Vieux, (Haute-Savoie)
vient d'être obligé de donner sa démission
pour avoir éternité d'une façon intempestive et
injurieuse sous les fenêtre du brigadier de
gendarmerie.
Je vous jure que le fait est absolument vrai.
Un fleuron de plus à ajouter à la couronne
de M. de Bioglie, qui, probablement, plus
heureux que l'ex-maire d'Aanay-le-Vieux, ne
s'enrhume jamais du cerveau...
Il est à l'abri des coryzas politiques ! ! !
QU1QUENGROGNE.
Dl THEATRE IN THÉÂTRE
Opéra-Comique. — M. du Locle continue
à favoriser le développement de la jeune mu-
sique et des nouveaux compositeurs.
Joconde, la nouvelle pièce jouée cette se-
maine au théâtre subventionné de l'Opéra-
Comique, est d'un nouveau venu qui a nom
feu Nicolo.
Les excellents provinciaux qui hantent la
salle Favart sont fort satisfaits. Il y a si long-
temps qu'on ne leur avait donné de la nou-
veauté.
Dans un délire extrême. J'ai longtemps par-
couru le inonde... des théâtres, mais je n'ai ja-
mais rencontré d'interprétation aussi défec-
tueuse que l'interprétation de Joconde.
Sauf Bouhy et mademoiselle Chapuy, les
interprètes de Nicolo ne seraient pas déplacés
au grand théâtre de Carpentras.
*
Château-d'Eau. — Merveilleux, le décor
du second acte I M. Bobecchi est décidément
un habile truqueur, et tout Paris ira voir ma-
nœuvrer ie vaisseau de Colin-Tampon.
La fantaisie burlesque de MM. Montréal et
Blondeau n'est pas précisément réjouissante,
mais Gabrielle Rose , Juliette d'Arcourt et
Cécile Bernier sont si jolies, etDailly, Gobin et
Dumoulin si comiques...
Le mot de la fin a pourtant décidé les spec-
tateurs.
On va couronner Colin-Tampon.
— Vous voulez me faire roi, dit-il ; bah !
j'accepte, il n'y a pas de sot métier l
Cluny, — M. A. de Launay peut être un
excellent officier de carabiniers, mais à coup
sûr il n'est pas fort comme auteur drama-
tique.
Vous me direz que le Cousin Pons est de
Balzac, et que... etc.
Mais quel besoin avait M. de Launay d'a-
dapter à la scène le moins jouable des romans
de l'auteur de la Comédie humaine?
Décidément, le théâtre de Cluny est voué
eux empoisonnements.
Cela ne peut durer ainsi, car M. Wenchenck
est trop raffiné pour vouloir empoisonner...
le goût du public.
GEORGE PETILLEAU.
LEÇONS DE PIANO ^StSS^
signe le plus certain de sa capacité ; c'est à ce titre
que nous recommandons — aux demoiselles et aux
darnes — les excellentes leçons que donne Mlle Louise
Loire, dont nous avons pu apprécier le grand talent
dans plusieurs concerts. (3, rue de Laval.
AVIS aux libraires et marchands de journaux. —
Demain jeudi le 4° n" du journal satirique illustré et
colorié, LA FRONDE (rédacteur en cliet : George
Petiileaij, H, rue Drouot), contiendra une ravis-
sante chansonnette pour piano et chant, musique de
Ben-Tayoux, et un dessin humoristique de Léonce
Petit. — Vente en gros : 21, rue du Croissant. —
Province : messageries de la Presse, 24, rue de Lille,
et chez Madré, 20, rue du Croissant. — La Fronde
sera adressée gratuitement, pendant trois mois, à toute
personne de province qui s'abonnera pour un an, par
notre intermédiaire (1 i, rue Drouot), à l'un des grands
journaux politiques.
20 centimes le numéro.
Lire 4e page
Abat.
\, l'annonce de la nouvelle presse Paul
PAS DE CRÉDIT
Nous recommandons aux économes Savigny et C*,
tailleurs, 47, r. N. Pet.-Champs, qui font 15 0[Od'esc.
GRELOTS
Milher à Sainte-Foy. — Sais-tu pourquoi je ne
pourrais pas manger deux œufs à jeun?
Sainte-Foy. — Vas-y.
Milher. — Parce qu'une fois que j'aurais mangé
le premier je ne serais plus à jeun.
+
Sainte-Foy à Milher. — A moi. Sais-tu pourquoi
on ne met pas de visière aux bonnets de coton ?
Milher. — Ma foi non, dis.
Sainte-Foy. — Eh bien, moi non plus.
+
Extrait d'un journal sérieux, parlant d'une exé-
cution :
Le misérable vit enfin sa tète tomber sur l'échafaud.
Ce misérable était sans doute doué de la double
vue.
Entendu aux dernières courses :
Epouser un sportsman ! oh ! non, c'est trop coureur.
+
Un ami ayant rendu visite à X....., connu pour sa
laideur, s'amusait avec son petit garçon et s'extasiait
sur sa ressemblance avec son père.
— Eh bien, vous êtes poli, vous encore, s'écria la
belle-mère furieuse, en remmenant le petit.
+
Au restaurant :
— Garçon !
— M'sieu?
— Sentez-rnoi donc un peu ce poisson-là !
— Oh ! oui, j'sais bien, mais aussi, pourquoi qu'
vous n'en avez pas voulu hier soir?
f
Une jolie locution.
Quelques bons vieux parents riches, dont le trépas
Doit avoir pour effet d'accroître nos finances;
Voilà ce qu'on appelle avoir des espérances.
Le mot est joli, n'est-ce pas?
+
Un oncle qui ne s'était raccommodé avec son po-
lisson de neveu qu'à la condition qu'il quitterait cer-
taine petite... connaissance, le rencontre l'autre jour
au bras d'une autre péronelle.
— Ah ! mais Gaston, s'écrie l'oncle furieux, qu'est-
ce que cela signifie?
— Mon oncle, vous m'aviez toujours dit d'avoir de
la re-connaissance.
+
— Je viens de rencontrer Maurice, je le crois en
bonne fortune.
— En bonne fortune! allons donc!... il est sorti
tout à l'heure avec ma femme.
4-
Une jeune fille américaine serait, dit-on,sur le poin
de demander en mariage l'homme à la fourchette,
pour ne pas lui être inférieure, on assure quelle a
avalé une cuillère.
Les deux époux auraient ainsi le couvert assuré.
+
Quelle drôle de langue que la nôtre :
On appelle repasseur, un homme qui repasse des
couteaux et des ciseaux pour les faire couper, une
repasseuse, une femme qui frotte du linge avec un 1er
chaud.
TRIBOULET.
ÉPISODES
CURIOSITÉS RÉVOLUTIONNAIRES
Par LOUIS COMBES
Un beau volume in-18 qui se compose des
morceaux suivants :
Le verre de sang de mademoiselle de Sombreuil.—
Archéologie du bonnet rouge.— Les tanneries de peau
humaine. — Les arbres de liberté. — Le roulement de
tambours de Santerre. — La nuit du 4 août. — Le
journal la Guillotine. — Le dernier jour de la Bas-
tille. — Le cas physiologique de Louis XVI. — Fils de
saint Louis, montez au ciel!—Virgile et le sans-culot-
tisme. — Un socialiste de l'an vu. — Une lettre pos-
thume de Marat. — Marat, voleur de presses. — Le
père- de Béranger. — Il n'y a que les morts qui ne
reviennent point. — La Pentecôte de Robespierre.—
Le serrurier du roi. — Le secret de madame Roland.
— La légende des vierges de Verdun. — Boissy-d'An-
glas et la tête de Ferraud. — Incroyables et petits
erevés. — Un fondateur oublié de la dyna4ie napo-
léonienne. — Le drapeau rouge. — La fille d'un sul-
tan.— Autre fétiche corse.—Le grenadier du 19 bru-
maire, etc., etc.
Prix : 3 francs. — Envoi franco.
Après avoir donné la volée aux sept péchés
.aPUaux qui viennent s'abattre sur Saint-
^"loine, et qu'un geste de la main lui suffit à
lasser, le poète fait défiler devant lui la
(°ngue procession des hérésies avec leurs dis-
. ?9Mo subtils ou leurs vertigineuses et trou-
antes sensualités; il évoque tous les cultes
^'sParus ou expirants, et montre que le culte
rIQUveau s'est taillé un manteau dans leur
°be> qu'il a de leur sang dar.s les veines, et
jllJe ses livres sacrés sont composés des feuil-
'ts.qu'il à arrachés aux leurs; puis, après
d 0lr promené cet ermite, symbole peut-être
çe !•> conscience de l'humanité, dans les
f»r^Urs'les doutes, les hésitations, il l'emporte
7!pusement sur les ailes de la science, en
j, e'n matérialisme, et le force à se pencher
J; 'a fournaise de la vie, où les formes sai-
r)-Ss,ent la substance dans les matrices primor-
n 0ti sait que M. Flaubert est l'ami de M. Re-
ca,)> — et un peu, qu'on me passe le mot, son
^ttipère, dans sa façon de produire le scandale
I u ^onde. Or, il ne fait point bon remuer toutes
es cendres des hérésies et montrer, comme le
1 asteue Goquerel, « les premières transfor
j. at'-ons historiques du Christianisme »; il ne
Dnirtt ^„„lrtr. An iviofiàro ni (Je
ut point parler de matière et de science,
ontrer Bouddha derrière Gêsu, et revenir
ttieni Uement sur certains détails, trop triste-
Qop pyrais' 1ul se trouvent dans les Pères, et
ÇUe Pi
Aifsi u,7 » eu le tort de vulgariser dans ses
de l7 <ies Israélites et des Chrétiens. Ces sortes
te ém°tistrations sont dangereuses en tous
L, Ps En celui-ci, plus qu'en d'autres : on ne
«ot Dolet en place de Grève, mais le
t rt qu'on lui fait n'en vaut guère mieux. Il
„ut être orthodoxe, voyez-vous, bien pensant,
] ftctueux, suivre le courant, l'aire comme tout
i 'ttoude, conserver : or, conservateur, grâce
„ 'a politique nouvelle, ;
J*uon depuis quelque quarante ans, et c'est un
^Ue je recommande instamment à la sol-
f Cltude de l'Académie Française, quand elle
c-n une nouvelle édition de son dictionnaire.
^sénateur ne veut plus dire homme qui con-
j, Ve> — conservateur des hypothèques, qui
^r('e les hypothèques; — conservateur des
j^ées, qui veille à la conservation des
CQ Sées. Point, nous avons changé tout cela.
s»an?c'rver, aujourd'hui, c'est immobiliser. Il
s( p tout simplement de maintenir dans le
va î*.?wo tout ce qui existe. Tout est bien, tout
Dri len- La perfectibilité humaine est sup-
«Hée. Le progrès n'est qu'un mot. Nous
bipUs trouvons à l'apogée de la science et du
n-être du monde. Restons-y!
inébranlable et calme est dans ce joint.
Et
pi*'1 que dis-je!.. non seulement, ce n'est
tr^ d'avancer qu'il s'agit, — mais de remet-
tes choses au point où on en était avant
jW on ait marché, — avant la vapeur, — avant
électricité, - avant le fil à couperle beurre.
J en croire nos jeunes gens des bons jour-
«ux, et nos vieux bonshommes des gazettes,
le nos birbes, comme dit irrespectueusement
Peuple, parlant un peu comme Montaigne,
L lle croyait pas s'écorcher la bouche en
cr0- 1 "garse » et« se chamailler, » — à en
x^1^ nos mentors à trois sous la ligne, en
pjJNt, il faudrait qu'on ressautât à cloehe-
faj . jusqu'aux époques où les moines
\ ®ai«nt brouter le peuple autour des abbayes.
aiw0i Don apprendre? Comme disait Courier,
cg^tôt qu'un jeune homme a appris quelque
S/'
pePeuple qui s'instruit. Les hautes classes
[l "sent en savoir assez, et s'en tiennent là.
nJ a des exceptions, c'est vrai, — mais c'est
l,a 'a masse qu'il faut raisonner : or les
«l es classes, les gens bien élevés, et même
(j,^s manants qui pensent bien. » trouvent
'e monde marchecomme sur des roulettes,
(fj ^e, pourvu que la noblesse et la finance
gèrent, la nation aurait tort de se plaindre.
tic^.euple, lui, veut savoir, vivre mieux, s'en-
ses àv' P°usser ses enfants, valoir mieux que
aristn 0n ne saurait l'en blamer- Les Plus
éoh . ^tiques lettrés l'approuvent, — par
rn ^ées' et comme malgré eux, il est vrai,
fatin 'S ne Peuvent se soustraire à cette a<1mi-
y°n pour les hommes qui veulent grandir.
lçs ,°Us concevez bien, n'est-ce pas, que tous
t^'lvres qui contrarient tant soit peu cette
Poj e c'e ''ignorance universelle ne peuvent
î>âM l avo'r d'échos dans la presse, qui n'ap-
qu'aux gens de noblesse et de finance?
Sp *eru<ilion de Saint-Antoine devait être con-
(l'ijée comme l'a été le Quatre- Vingt-Treize
q, ,.^8o. Vous voulez que les gens sachent lire
se
tpe avez beau dire le contraire,que vous avez
aux e mille, francs de rente et que vous alW
Ce Mits jeudis delà princesse Mathilde !...
ecoi„ Arable Peabody qui a fait bâtir des
a changé de signifi-
il croit en savoir plus que les autres,
qu'il y a de terrible, c'est que.c'est
s s'instruisent, qu'il sachent quelquecho
mais vous êtes un révolutionnaire 1 et
aux"e ..mille francs de rente et que vous allez
Éh>iS dans tous les États-Unis, n'avait-il pas
t
Mis
«ullions^
A||e
m
dux roses de nos lits
ou ez-vous-eii avec les boucs, joli jeune
1116 de cinquante ans ! et ne faites point de
JUN1US.
QUIQUEIVGROGNE-GAZETTE
Quand M. Thiers dégringola, le Bien Public,
le National et autres officieux cessèrent, je ne
dirai pas naturellement, mais parce que décem-
ment ils ne purent faire autrement, de servir
le nouveau gouvernement.
L'Agence Havas, elle, se fiche pas mal du
qu'en dira-t-on!
Cet honorable et vermoulu recueil de mo-
dèles d'écriture politique a, comme la cen-
sure, été de tous temps aux ordres du pou-
voir.
L'Agence Havas est l'officieuse des offi-
cieuses.
Et la preuve, c'est qu'elle se dit autorisée à
tancer vertement les sous-officieux, tels que
le Français et la Presse, dont on connaît les
attaches.
L'Agence Havas va même jusqu'à prêter au
gouvernement le langage qui suit :
« Une partie de la presse de Paris continue
à chercher dans certains journaux la pensée,
soit du gouvernement tout entier, soit de tel
ou tel de ses membres.
« On assure que le gouvernement se dispose
à mettre en garde l'opinion contre des sup-
positions entièrement gratuites. Le gouverne-
ment, en effet, n'a point d'organe officieux, et
les journaux qui défendent sa politique le font
dans leur pleine indépendance. Le gouverne-
ment ne répond que de ses actes et de ses
paroles. »
Est-ce assez rustique, cela? Est-ce assez co-
quet? Le gouvernement déclare dans un jour-
nal officieux qu'il n'a point d'officieux!
Mais, Agence-Havas que vous êtes, quel cré-
dit voulez-vous donc que l'on accorde à vos
communications, si, dans ces mêmes commu-
nications, vous affirmez que MM. de Broglie et
C ne font de communications à personne?
Êtes-vous assez maladroite, la vieille I
C'est égal, on finira par croire qu'en politi-
que, il est possible de résoudre le fameux di-
lemme des sophistes dont nous avons tant ri
en philosophie :
Il pleut ou il ne pleut pas ;
Or, il pleut;
Donc, il ne pleut pas.
M. Beulé n'a point succombé à la rupture
d'un anévrisme : il s'est suicidé !
Suicide par désespoir politique!
Le cas est nouveau.
Ce n'est pas dans le cerveau des Le Bœuf,
Gramont, Benedetti, Emile OUivier, Jules Si-
mon, Gambetta et tant d'autres désillusionnés
que cette idée-là eût jamais germé I
*
* *
Ça, c'est trop fort !
Que le pape envoie des représentants en Es-
pagne, auprès du sieur Cirlos, c'est son af-
faire; mais que le gouvernement de la Répu-
blique française dépêche au quartier général
de ce. Bourbon enragé M. Renault, notre pré-
fet de police, « afin d'étudier sur les lieux la
situation des armées républicaines et carlis-
tes, «
C'est ce que j'ai peine à croire. La Liberté
qui édite ce joli canard prétend que M. Renault
a fait un rapport concluant à la grande proba-
bilité du succès des carlistes. Voyons! dame
Liberté, dites-nous combien cette habile ré-
clame vous a été payée par le comité carliste
Anglo-Français? Au moins cent sous la ligne,
n'est-ce pas?car c'est presque aussi ingénieux
que le Chtoral-Follet de Timothée-Trimm eu
l'Homme-à-la-fourchette de M. Jaluzot.
*
* *
Les ducs d'Alençon et de Penthièvreont, en
vertu de la loi du 3 avril, été admis définiti-
vement dans l'armée française, «avec leurs
grades acquis régulièrement à l'étranger pen-
dant leur exil. »
Pourquoi M. Rouher ne revendiquerait-il
pas, à la rentrée, le grade de sous-lieutenant
pour le prince impérial, lequel est encore plus
régulièrement gradé que lesdits princes d'Or-
léans?
N'oublions pas que Napoléon fils a ramassé
une balle à Saarbruck, sous les ordres de
Napoléon père!.. Ça vaut au moins les épau-
lettes de capitaine et la médaille militaire!
*
* *
La Gironde de Bordeaux prétend qu'un an-
cien préfet s'est rendu dernièrement chez un
photographe de Paris, auquel il a fait la com-
mande de portraits de Napoléon lit et de celui
qui voudrait bien devenir Napoléon IV. Le
préfet a choisi une pose qu'il a trouvée « ex-
cellente pour les paysans ».
Une pose excellente pour les paysans!
Comme si les Napoléons n'avaient pas assez
posé et fait poser... de candidatures 1
Cocasse, très-ercasse le Journal de Paris,
organe de la famille Égalité!
M. Hervé s'offusque parce qu'un journal
républicain, en parlaat de l'impératrice, a
imprimé : La veuve Bonaparte/
Quelle inconvenance!
Mais qu'est-que cela peut bien faire au
Moniteur de Chantilly ?
M. Hervé a bien tort de défendre les bona-
partistes qui le traitent tous les jours d'« idiot»
dans le Pays.
*
* *
Oh ! la ! la ! c'est dans le nez qu'ça m'chatouille!
Le maire d'Anneçy-le-Vieux, (Haute-Savoie)
vient d'être obligé de donner sa démission
pour avoir éternité d'une façon intempestive et
injurieuse sous les fenêtre du brigadier de
gendarmerie.
Je vous jure que le fait est absolument vrai.
Un fleuron de plus à ajouter à la couronne
de M. de Bioglie, qui, probablement, plus
heureux que l'ex-maire d'Aanay-le-Vieux, ne
s'enrhume jamais du cerveau...
Il est à l'abri des coryzas politiques ! ! !
QU1QUENGROGNE.
Dl THEATRE IN THÉÂTRE
Opéra-Comique. — M. du Locle continue
à favoriser le développement de la jeune mu-
sique et des nouveaux compositeurs.
Joconde, la nouvelle pièce jouée cette se-
maine au théâtre subventionné de l'Opéra-
Comique, est d'un nouveau venu qui a nom
feu Nicolo.
Les excellents provinciaux qui hantent la
salle Favart sont fort satisfaits. Il y a si long-
temps qu'on ne leur avait donné de la nou-
veauté.
Dans un délire extrême. J'ai longtemps par-
couru le inonde... des théâtres, mais je n'ai ja-
mais rencontré d'interprétation aussi défec-
tueuse que l'interprétation de Joconde.
Sauf Bouhy et mademoiselle Chapuy, les
interprètes de Nicolo ne seraient pas déplacés
au grand théâtre de Carpentras.
*
Château-d'Eau. — Merveilleux, le décor
du second acte I M. Bobecchi est décidément
un habile truqueur, et tout Paris ira voir ma-
nœuvrer ie vaisseau de Colin-Tampon.
La fantaisie burlesque de MM. Montréal et
Blondeau n'est pas précisément réjouissante,
mais Gabrielle Rose , Juliette d'Arcourt et
Cécile Bernier sont si jolies, etDailly, Gobin et
Dumoulin si comiques...
Le mot de la fin a pourtant décidé les spec-
tateurs.
On va couronner Colin-Tampon.
— Vous voulez me faire roi, dit-il ; bah !
j'accepte, il n'y a pas de sot métier l
Cluny, — M. A. de Launay peut être un
excellent officier de carabiniers, mais à coup
sûr il n'est pas fort comme auteur drama-
tique.
Vous me direz que le Cousin Pons est de
Balzac, et que... etc.
Mais quel besoin avait M. de Launay d'a-
dapter à la scène le moins jouable des romans
de l'auteur de la Comédie humaine?
Décidément, le théâtre de Cluny est voué
eux empoisonnements.
Cela ne peut durer ainsi, car M. Wenchenck
est trop raffiné pour vouloir empoisonner...
le goût du public.
GEORGE PETILLEAU.
LEÇONS DE PIANO ^StSS^
signe le plus certain de sa capacité ; c'est à ce titre
que nous recommandons — aux demoiselles et aux
darnes — les excellentes leçons que donne Mlle Louise
Loire, dont nous avons pu apprécier le grand talent
dans plusieurs concerts. (3, rue de Laval.
AVIS aux libraires et marchands de journaux. —
Demain jeudi le 4° n" du journal satirique illustré et
colorié, LA FRONDE (rédacteur en cliet : George
Petiileaij, H, rue Drouot), contiendra une ravis-
sante chansonnette pour piano et chant, musique de
Ben-Tayoux, et un dessin humoristique de Léonce
Petit. — Vente en gros : 21, rue du Croissant. —
Province : messageries de la Presse, 24, rue de Lille,
et chez Madré, 20, rue du Croissant. — La Fronde
sera adressée gratuitement, pendant trois mois, à toute
personne de province qui s'abonnera pour un an, par
notre intermédiaire (1 i, rue Drouot), à l'un des grands
journaux politiques.
20 centimes le numéro.
Lire 4e page
Abat.
\, l'annonce de la nouvelle presse Paul
PAS DE CRÉDIT
Nous recommandons aux économes Savigny et C*,
tailleurs, 47, r. N. Pet.-Champs, qui font 15 0[Od'esc.
GRELOTS
Milher à Sainte-Foy. — Sais-tu pourquoi je ne
pourrais pas manger deux œufs à jeun?
Sainte-Foy. — Vas-y.
Milher. — Parce qu'une fois que j'aurais mangé
le premier je ne serais plus à jeun.
+
Sainte-Foy à Milher. — A moi. Sais-tu pourquoi
on ne met pas de visière aux bonnets de coton ?
Milher. — Ma foi non, dis.
Sainte-Foy. — Eh bien, moi non plus.
+
Extrait d'un journal sérieux, parlant d'une exé-
cution :
Le misérable vit enfin sa tète tomber sur l'échafaud.
Ce misérable était sans doute doué de la double
vue.
Entendu aux dernières courses :
Epouser un sportsman ! oh ! non, c'est trop coureur.
+
Un ami ayant rendu visite à X....., connu pour sa
laideur, s'amusait avec son petit garçon et s'extasiait
sur sa ressemblance avec son père.
— Eh bien, vous êtes poli, vous encore, s'écria la
belle-mère furieuse, en remmenant le petit.
+
Au restaurant :
— Garçon !
— M'sieu?
— Sentez-rnoi donc un peu ce poisson-là !
— Oh ! oui, j'sais bien, mais aussi, pourquoi qu'
vous n'en avez pas voulu hier soir?
f
Une jolie locution.
Quelques bons vieux parents riches, dont le trépas
Doit avoir pour effet d'accroître nos finances;
Voilà ce qu'on appelle avoir des espérances.
Le mot est joli, n'est-ce pas?
+
Un oncle qui ne s'était raccommodé avec son po-
lisson de neveu qu'à la condition qu'il quitterait cer-
taine petite... connaissance, le rencontre l'autre jour
au bras d'une autre péronelle.
— Ah ! mais Gaston, s'écrie l'oncle furieux, qu'est-
ce que cela signifie?
— Mon oncle, vous m'aviez toujours dit d'avoir de
la re-connaissance.
+
— Je viens de rencontrer Maurice, je le crois en
bonne fortune.
— En bonne fortune! allons donc!... il est sorti
tout à l'heure avec ma femme.
4-
Une jeune fille américaine serait, dit-on,sur le poin
de demander en mariage l'homme à la fourchette,
pour ne pas lui être inférieure, on assure quelle a
avalé une cuillère.
Les deux époux auraient ainsi le couvert assuré.
+
Quelle drôle de langue que la nôtre :
On appelle repasseur, un homme qui repasse des
couteaux et des ciseaux pour les faire couper, une
repasseuse, une femme qui frotte du linge avec un 1er
chaud.
TRIBOULET.
ÉPISODES
CURIOSITÉS RÉVOLUTIONNAIRES
Par LOUIS COMBES
Un beau volume in-18 qui se compose des
morceaux suivants :
Le verre de sang de mademoiselle de Sombreuil.—
Archéologie du bonnet rouge.— Les tanneries de peau
humaine. — Les arbres de liberté. — Le roulement de
tambours de Santerre. — La nuit du 4 août. — Le
journal la Guillotine. — Le dernier jour de la Bas-
tille. — Le cas physiologique de Louis XVI. — Fils de
saint Louis, montez au ciel!—Virgile et le sans-culot-
tisme. — Un socialiste de l'an vu. — Une lettre pos-
thume de Marat. — Marat, voleur de presses. — Le
père- de Béranger. — Il n'y a que les morts qui ne
reviennent point. — La Pentecôte de Robespierre.—
Le serrurier du roi. — Le secret de madame Roland.
— La légende des vierges de Verdun. — Boissy-d'An-
glas et la tête de Ferraud. — Incroyables et petits
erevés. — Un fondateur oublié de la dyna4ie napo-
léonienne. — Le drapeau rouge. — La fille d'un sul-
tan.— Autre fétiche corse.—Le grenadier du 19 bru-
maire, etc., etc.
Prix : 3 francs. — Envoi franco.