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https://doi.org/10.11588/diglit.6809#0112
LE GRELOT
commande moi-môme, ceux d'entre vous qui
ont souscrità mes émisssions me connaissent
suffisamment: on n'a pas : dû', oublier,, l'em-
prunt confédéré et tant d'autres belles affai-
res. M. Galotti est un ancien secrétaire de
M. Drouyn de Lhuys, Commandeur en Ita-
lie, et administrateur en ce pays d'une foule
de banques ; mais il habite Paris. M. Bria-
voine, qui vient de chez M. Mirés, est depuis
déjà un an directeur de l'un des plus impor-
tants services du Mobilier. Lord William,
Montagne Hay, est adminisirateur, en Angle-
terre, de nombreuses sociétés. Dans ce pays-
là, on aime, comme ici, à compter des gens
titrés dans les conseils d'administration. A
l'Orléans à Châlons, et à l'Orléans à Rouen,
j'ai mis des comtes et des vicomtes dont vous
pouvez retrouver les noms dans les comptes
rendus des pèlerinages. Au Crédit mobilier,
je mets un lord. Jusqu'à présent, en ce genre,
on s'était borné au chevalier, ou tout au plus
au baronet. Mon lord, à vrai dire, est un sim-
ple lord de courtoisie, Lord by courtesy,
comme on dit en Angleterre. Il n'est pas du
tout membre de la Chambre des pairs. Il ne
faut pas surtout le confondre avec le person-
nage qui siège dans cette Chambre sous le
titre de baron Hay, lequel s'appelle de son
nom de famille Georges Drummond.
Quant à M. Obermayes, il est neveu de mon
co-religionnaire Kœnigswarter. — MM. Eli-
sée de Montagnac et Edouard Troplong sont
aussi neveux de leurs oncles : le premier, du
ministre delà marine en exercice; le second,
du président du sénat auteur de tant de fa-
meux sénalusconlles.
Trois neveux, c'est beaucoup, direz-vous,
mais notre siècle n'est-il pas le siècle des ne-
veux? Puisqu'il a suffi d'être neveu d'un grand
homme pour être empereur, peut-on bien se
montrer plus difficile lorsqu'il ne s'agit que
d'être membre d'un conseil d'administration.
Sans en avoir l'air, avec un semblable con-
seil d'administration, le Crédit mobilier tou-
che à toutes les puissances politiques et finan-
cières. Par moi, il est en alliance avec la
Prusse devenue l'empire d'Allemagne avec
M. Briavoine, il a l'expérience puisée à la
grande école de l'ancienne caisse des chemins
de fer. Avec M. Galotti, il a pied en Italie,
lord William Hay lui assure le concours de
tout ce qu'il y a de plus entreprenant en An-
gleterre, M. Obermayer est une porte d'entrée
surl'ancieune haute banque; M. Elysée de
Montagnac nous garantit des appuis dans les
régions gouvernementales, éléments de force
trop négligés par M. Philippart, et M. Edouard
Troplong nous conservera ces mêmes appuis
en cas de résurrection de l'empire, en même
temps que nous trouverons en lui la science
du droit qui s'en va du conseil avec M. Dro-
mery. . ,
Des acclamations frénétiques ont suivi ce
discours; un instant, on pouvait croire que
l'assemblée allait prier les nouveaux adminis-
trateurs de vouloir bien monter sur l'estrade
pour se faire voir. — On n'a pas même songé
à demander les photographies.
A la Bourse, où ce qui allait se passer était
connu d'avance, les actions du Crédit mobi-
lier ont monté de 215 à 220. L'éloquence de
M. le baron d'Erlanger valait bien cela.
ARIEL.
DE THÉÂTRE EN THEATRE
J'éprouvais depuis quelque temps une foule
de démangeaisons que j'attribuais naïvement
aux chaleurs, lorsque, après avoir pris conseil
de mon herboriste, celui-ci me dit en se frap-
pant lé front :
— Je sais de quoi vous êtes démangé !
— Bah!
Oui. Vous êtes démangé du désir de revoir
. la Chatte blanche.
— C'est,ma foi, vrai... Je n'y avaispas pensé!
— La Chatte blanche si magnifiquement re-
prise à la Gaîlé.
--En effet. ,
: — Avec Thérésa ?
'.' — OUÏ. jjr-Jj'l
— El Montaubry ? .
— Et Montaubry.
— Eh bien, allez vous guérir. Frottez-vous
avec la dite Chatte et tout ça passera.
Je suis allé à la Gaîté, j'ai revu la Châtie
Blanche... et je suis un peu plus idiot qu'avant.
Mais les démangeaisons sont passées.
C'est toujours ça, n'est-ce pas ?
•»' >. J «• • ' '' ' • * 11 v;i
* * ,
M. Montigny qui ne recule devant aucun
sacrifice pour démonétiser son théâtre, s'est
avisé d'y donner des tableaux vivants.
Pauvre Gymnase ! ' ' ;"
]1 faut que les chaleurs de ces derniers
temps aient joliment porté à la tôle de ce di-
recteur ! ' '
Enfin 1... ,(•■>• ,
Espérons que cette crise sera terminée à
l'automne prochain. >
C'est égal, je ne saurais trop répéter :
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Visite au château de Compiègne et aux nouveaux
musées Cambodgien et Gallo-Romain.
Voitures spéciales pour Pierrefonds, 3 fr. (aller et
retour).
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et fabrication rationnelle
DU PROBLÈME SPIRITE
Par A. CHEVILLAKD
Professeur à l'École nationale des beaux-arts
Troisième édition revue, corrigée et précédée d'un
aperçu sur le Magnétisme animal
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Toute personne ài la provirce qui s'abon-
nera à un des journaux ci-après, par l'entre-
.miMe de M. Maure, directeur-gérant du Grelot,
13, rue du Croissant, à Paris, aara droit à ud
abonnement gratuit au journal le GRKLOT,
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— de 6 mois i 3 mois —
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Deux abonnements de trois mois à des jour-
naux différents donnent le même droit qu'un
abonnement de six mois à un même journal.
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les Dictionnaires, car il renferme t'analyse des quatre cent mille ouvrages qui existent dans les bibli»1
nationales; et malgré l'extrême modicité de'son prix, sans exemple et sans précédent en librairie, cet10
tion est absolument la même que celle vendue le double au moins de celle-ci.
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L'ouvrage est complet et ne se vend que *4 fr. en 2 vol. broohés et 30 fr. en 2 »°
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Ohaqu» souscription à l'ouvrage complet donne droit, pris an bureau, a an an d'abonnement fft
su GRELOT; franco en province, six mois
Adresser les demandes, accompagnées d'une valeur sur Paris, à M. Madré, directeur-géran du „
, rue du Croissant, à Paris. — On recevra immédiatement et franco les deux volumes brochés ou te»
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Proclamée la reïne des Liqueurs de table;
c'est le chef-d'œuvre de la distillerie; elle a la
louleur du soleil, l'arome des bouquets, les
vertus réconfortantes des plantes généreuses
qui en forment la base. Aucun cordial ancien
ou moderne ne peut lui être comparé.
LIQIIEUR-D'OR
■Adresser lus demandes à MM. Ca^f^À
Pavew, 28, boni. Bineau, à Levallois-Penel Lft
Envoi franco de port et d'emballage par c*,eIU
12 litres ou de 24 Ij2 litre. — Paris, 8 f'-jn
et 4 25 le 1(2,.—Province, 6 fr. le litre, 3 * "s
Dépôt central. — 6, boul. Montmartre, *
354 Paris. — Blot et fils aîné, imprimeurs, rue Rleue, H
(.e Directeur-Gérant. I. Utf>»»