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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 8.1878

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https://doi.org/10.11588/diglit.6802#0100
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Toute personne de la province qui s'abonnera è
un des journaux ci-après, par l'entremise de M.
Madré, directeur-gérantjdu Grelot, 77, rue Neuve-
des-Petits Champs ,à Paris, aura droit â un abon-
nement gratuit au journal le GRELOT, savoir:
Pour an abonnement d'un an : 6 mois au GRELOT.

— — de six mois : 3 mois t-

— — de trois — : 1 mois 1/2 —

L abonnement à plusieurs journaux doublera,
triplera la durée de l'envoi gratuit du GRELOT.

un an six mois 3 mois



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Etrille, de Bruxelles..

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Gazette de France____

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Journal des Débats ..

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Moniteur universel..

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République française.

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Revue desDeux-Mond.

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Les prix qui précèdent sont, bien entendu, les
prix fixés par les administrations de chacun de
ces journaux.

L'Administration du Grelot se charge également
de l'abonnement sans frais, à tous les autres
journaux de Paris.

LA SEMAINE

Vous vous rappelez, chers lecteurs, cette
scène si amusante qui ouvre le Malade imagi-
naire, du nommé Molière, homme de bien,
littérateur distingué et ennemi des cléricaux
de son temps ?

Le bonhomme Orgon est assis à une table
et compte avec des jetons les parties de son
apothicaire. « Plus' du vingt-quatrième, un
un petit clystèreinsinuatif, préparatif etrémol-
lient, pour amollir, humecter et déterger les
entrailles de monsieur.» — Ce qui me plaît de
monsieur Fleurant, mon apothicaire, c'est que
ses parties sont toujours fort civiles. « Les en-
trailles de monsieur, trente sous. » Oh l oh !
trente sous pour un lavement!... dix sous,
monsieur Fleurant.

Plus, dudit jour, le soir, un julep hépa-
tique, soporitif et somnifère composé pour
faire dormir monsieur, 35 sous, etc., etc.

—o—

Eh bien, nous pourrions faire avec les bons
congréganistes et autres rats de sacristie, la
même énumération.

« Du vingt-quatrième, un petit garçon bien
et dûment fouetté, jusqu'à ce qu'il demeure
sur le carreau ;

« Du vingt-cinquième, une gracieuse petite
fille convenablement assise, le derrière nu,
sur un poêle agréablement chauffé ;

« Du vingt-sixième, une autre petite fille,
jugée digne de nous plaire, et, pour ce fait,
abominablement outragée, etc., etc. »

—o—

Les journaux de cette semaine sont pleins
de récits des gentillesses des bons frères, et
les juges, sur les dents, vont demander des
cachets supplémentaires, comme les ténors.

Sérieusement, est-ce que cela va continuer
ainsi longtemps ?

—o—

Le conseil municipal de la bonne ville de
Paris vient de perdre une belle occasion de
ne pas écrire !

J ai la plus grande estime pour nos hono-
rables conseillers, mais ma sympathie pour
eux ne saurait aller jusqu'à leur cacher qu'ils
ont fait un joli four.

Gomment! on leur demande, dans un but
tout patriotique, de vouloir bien se réunir aux
membres des bureaux de bienfaisance de
chaque arrondissement, pour s'entendre au
sujet de la grande fête nationale du 30, ^et ces
messieurs refusent de prendre part à ces utiles
et profitables délibérations, sous prétexte
qtiïls ne pourraient s'asseoir à côté de vils
réactionnaires!

—o—

Là-dessus, M. Hérisson — un nom pré-
destiné 1 — part en guerre, et saisissant sa
bonne plume de Tolède, écrit au ministre
une lettre dont celui-ci a dû être bien contrit!

-o—

D'abord , il ne s'agit pas, dans l'espèce, de

réactionnaires ou de républicains; il s'agit
de braves citoyens, désireux de rendre aussi
brillante que possible une fête nationale.

Ce n'est pas un question d'opinion, c'est
une affaire de civisme.

Mêler la République aux pétards et aux
lampions est un véritable enfantillage.

Et du moment que les réactionnaires, si
réactionnaires il y a, se prêtaient de bonne
grâce à célébrer la fête de la République, ce
n'était pas aux républicains à leur tenir la
dragée haute.

—o—

Donc ces messieurs, le farouche Hérisson
en tête, déclarent qu'il faudra se passer
d'eux.

On s'en passera.

En tout cas, c'est un fait regrettable qui va
singulièrement réjouir nos adversaires.
Ce qu'il fallait avant tout éviter.

—o—

Depuis que j'ai lu la lettre adressée par
Mme la duchesse de Chevreuse au Figaro,
lettre par laquelle cette grande dame dé-
clare, en termes d'une rédaction aussi lourde
que peu brillante, qu'elle se met à la tête
d'une ligue féminine destinée à écraser la
République sous la statue de Jeanne-d'Arc,

J'avoue que je n'ai pas un fil de sec 1

—o—

Ainsi, voilà la Fronde qui recommen .
La guerre des femmes !...

Un vent de fronde
A soufflé ce matin,
Je crois qu'il gronde
Contre le Mazarin.

Le Mazarin c'est la République, naturelle-
ment.

Et nous n'avons qu'à bien nous tenir !
—o—

C'est du dernier cocasse.

Pauvres femmes !

Enfin, càles amuse!...

Et il faut bien faire joujou avec quelque
chose, quand on a le bonheur de sortir de bons
petits ancêtres qui vous ont amassé des
rente?.

C'est égal, je le répète, je n'ai pas un fil de
seci...
Ni Gambetta non plus.

Un mot drôle et historique pour finir.

Un conseil de révision était assemblé.

On appelle le numéro cinq pour comparaître
devant la commission.

Le gendarme de garde,larougeur au visage,
parle bas au major qui pousse une exclama-
tion et sort précipitamment.

Une seconde après, l'homme de l'art rentrait
en lançant au conseil ces simples mots :

— Messieurs, cet bomroe est une femme !
Après quelques oh ! quelques ah ! l'exemp-
tion était prononcée...

— Exempt... ponr défaut de sexe!.., dit
alors le gendarme.

On en rit encore à...

Bigre ! ne compromettons personne !

NICOLAS FLAMMÈCHE.

Il grogne, mais il ne nord pas.

Rarement notre dessinateur a été plus mal
inspiré. Certainement les cléricaux cherchent
à réveiller la fureur des Seize-Mayeux. Le
rejet de l'amendement Delsol a montré que
leurs elforts sont vains.

Mais pourquoi représenter la séquelle du
Seize-Mai par un porc ? Le porc est un animal
utile, et la cléricanaille du grand Seize est
une des espèces les plus nuisibles.

Pépin, mon ami, attendez-vous à recevoir
des témoins des cochons, car à coup sûr, par
votre comparaison, ils vont être justement
vexés 1

ZIGZAGS

Raisonnement de noceur

J'avais autrefois un ami.

Je dis autrefois, car, bien que je ne lui aie
jamais rendu de services assez signalés pour
l'autoriser à m'en vouloir sérieusemen t, il n'est
pas venu me voir depuis cinq ou six ans.

Ou le connaissait au pays latin, — encore
gai, alors, — sous le nom superbe d'Anagas-
tûèle Ponponce de Roubignasse, sonore éti-
quette que la fantaisie, qui présidait à tous
les actes de sa vie, avait fixée sur sa figure
spiriruelle et joviale.

Roubignasse étudiait un peu le droit et
beaucoup l'art de marcher de travers.

Imbu des principes rabelaisiens les plus
sérieux, il aimait acharnément les fêtes et le
bruit, — surtout celui des bouchons qui s'en-
volent vers le ciel, pour prévenir l'Eternel
qu'une bouteille va rendre l'âme.

Il rougissait cependant quelque peu de ces
pantagruéliques ripailles, et prétendait ne s'y
livrer que quand une occasion sérieuse se fai-
sait la larronne de sa vertu et de sa sobriété
habituelles.

Or, un beau jour, je le rencontrai, occupé à
dénoncer à nos édiles l'insuffisante largeur de
la rue de Seine, dont il battait alternative-
ment le mur dextre et le mur senestre.

— Eh bien 1 lui criai-je, en l'honneur de quel
anniversaire t'es tu épris d'un aussi vif amour
pour l'arpentage ?

— Ah ! me répondit-il, figure-toi qu'il y a
juste aujourd'hui quatre ans et cent vingt-
sept jours que j'ai atteint ma majorité. Tu
comprends que c'était un anniversaire sérieux,
et qu'il m'a fallu l'arroser 1

Fête à propos de hottes !

Eh bien ! toutes proportions gardées, —
Et même sans garder de proportions, —
La France entière, de sang-froid, va être

aussi folle que Roubignasse ivre
Elle va mettre les petits plats dans les

grands, le 30 juin prochain, c'est maintenant

officiel. Marcere dixit.

— A propos de quoi ?

— A propos de rien !

En souvenir de personne !

On va gobichonner pour l'amour de la gobi-
chonnade, voilà tout!

Si encore on manquait de prétextes pour
faire des fêtes, on comprendrait que cet amour
de la gobichonnade se manifestât à tort et à
travers, et qu'on s'en passât avec une désinvol-
ture qui ne manquerait pas d'une certaine crà-
nerie !

Mais les prétextes abondent !
Il en pleut, des prétextes !
On a eu "Voltaire,
On pourrait avoir Rousseau,
Et on aurait trouvé à se réjouir bientôt de
la destruction de la Bastille.
Mais non !
On ne veut rien 1
On ne veut personne !

Saluer des génies, des dates glorieuses, fi
donc !

Gela déplaît à la séquelle réactionnaire.

On iluminera donc au nom de M. Personne,
en l'honneur du souvenir néant, et l'on s'es-
baudira par ordre supérieur !

C'est ainsi que les coqs gaulois se verront
forcés de chanter avant l'heure où commença
à luire le soleil de la liberté, pour permettre
aux chauve-souris de la réaction de battre des
ailes avec eux ! !

Réjouissons-nousî

Soit I nous nous réjouirons donc !

Bien qu'il nous déplaise d'entendre se mêler
à nos joyeux cris les sinistres huhulements des
hiboux du Seize-Mai, point ne sera besoin à
Môssieu Gigot d'ordonner à ses agents de nous
chatouiller la plante des pieds pour nous for-
cer à nous « esbattre. »

Nous aimons le bruit.

Nous aimons la joie.

Et nous ne manquerons pas cette occasion
d'agiter nos joyeux grelots au milieu de cette
folie.

Mais si l'on se figure nous faire ainsi renon-
cer à la fête que nous projetons pour le 14 juil-
let, on se trompe diablement !

Nous ne demandons pas mieux que de fes-
toyer à propos de rien.

Mais, nom d'un lampion I à plus forte raison
nous festoierons pour quelque chose I

Ah! 1% voilà partie, la voilà, partie,
etc.

La Chambre est partie.

Elle s'est votée quelques jours de vacances.

Quand je dis jours, je suis modeste.

Je pourrais hardiment dire mois, et presque
trimestre.

Elle ne reviendra que le 28 octobre.

A vrai dire, l'absence de la Chambre ne nous
fait pas grande, peine.

Pour l'ouvrage qu'elle fait, elle ne nous en
donné guère, et si nous étions obligés de
vivre en commentant ses actes d'une'façon
intéressante, nous n'aurions pas tous lesjoùrs
deux plats au choix à chacun de nos repas.

Mais, pour les principes, que nous ne per-
drons jamais de vue ici, et que nous suivrons
toujours, — non en secret, mais même en
voyage, — nous blâmons énergiquement cette
Chambre de sa nonchalance.

Le pire est que l'année prochaine, elle n'en
fera pas davantage.

Il en sera ainsi tant qu'on permettra à ces
écoliers paresseux de fixer eux-mêmes la lon-
gueur de leurs vacances.

Je sais bien que,

Gomme disait Mûrger.

Il y a des années où l'on n'est pas en train,

Mais il faudrait cependant que ces années-la
ne fissent pas des siècles !

Un hon exemple

Quelle différence avec la Convention,

Avec cette Convention, qu'au lieu d'insulter
on ferait bien d'imiter.

Cette Assemblée, qui répondait si fièrement
aux puissants qui l'injuriaient, et semblaient
devoir l'écraser, siégeait tous lesjoùrs, et, trois
jours sur quatre, tenait une-séance de nuit.

Dans son zèle, elle supprima même les di-
manches, exprès pour se retirer un prétexte
de se reposer.

Kl, comme ils travaillaient, ces gaillards-là 1

En un jour, ils abattaient plus de besogne
que nos opportunistes en un an.

Je vous garantis qu'il ne leur aurait pas fallu
sept mois pour envoyer Popaul faire ses rodo-
montades dans le Gers. Cinq minutes auraient
suffi.

Autres temps, autres hommes !

Mais essayez de comparer les hommes de ce
temps-ci à ceux d'autrefois ! ■
Placez Borel en parallèle avec Carnot,
Popaul avec Danton,
Laroche-Joubert avec Marat,
Cunéo d'Ornano avec Saint-Just,

Et le petit père de Gasté avec Barère....

Hein I les beaux parallèles à établir!

Gomme nos opportunistes, qui n'osent pas
risquer un blâme du jésuite du coin son'
grands, à côté des Conventionnels, — et je ne
parle pas des montagnàrds farouches, mais
surtout des Girondins modérés, — qui comp'
taient pour rien leur tète !

Comme Talleyrand-Périgord, ce Français qui
se fait Prussien semble patriote, à côté du
prussien Anacharsis Clootz, qui se fit natura-
liser Français, avant de mourir sur l'échafaud
révolutionnaire !

Le pire est que les pygmées d'aujourd'hui
se fâcheraient d'être comparés aux géants
d'autrefois.

Le bel apologue que le bonhomme La Fon-
taine aurait pu faire là-dessus :

Les pucerons qui se fâchent d'être appelés
lions !

Férocité radicale.

Je sais ce que les opportunistes vont me
répondre, si tant est qu'ils répondent, car ces
sortes de gens ne discutent d'ordinaire qu'avec
ceux qui sont de leur avis, ce qui est uD
moyen infaillible d'avoir toujours raison.

— La Convention, vont-ils s'écrier, n'était
pas gênée par le Sénat.

—"Vraiment non, mais elle l'était par le roii
ce qui était bien autre chose ! Vous avez vu ce
qu'il a pesé !

— Ah ! si vous voulez comme Marat qu'on
coupe 200,000 têtes....

— Eh! non! qui vous parle de couper des
têtes? Tous les radicaux sont actuellement
partisans de l'abolition de la peine de mort. Il
n'y a que les conservateurs qui demandent »
conserver l'habitude de détruire. Mais il es1
d'autres moyens de punir les conspirateurs
qui sont pires que la mort : ne serait-ce que
le déshonneur et la prison perpétuelle, em-
ployés plus efficacement que pour Bazaine.

C'est tout ce que nous vous demandons^
Mais des têtes, jamais. Voyons, franchement!
que voulez-vous que nous fassions des têtes
de Baragnon, du léger Batbie, de l'éloquent
Lareinty, et du pavé de pain d'épices qui sert
de boule à ce majestueux clocher ambulant
qui a nom Popaul ? Bone Deus 1 Les moindres
cantalous feraient bien mieux notre affaire 1

Une de plus, une de moins....

Il y a des gens dont la candeur me fer»
toujours rire !

L'un de ces braves émules de Calino s'écriait
l'autre jour qu'il craignait un nouveau 16 mai
pendant l'absence des Chambres. Pour en pal-
lier les désastreux effets, il invitait le minis-
tère actuel à adresser une circulaire aux gen-
darmes.

Un autre trouvait la circulaire insuffisante,
et demandait une loi.

Voilà des défenses aussi efficaces contre les
abus de pouvoir qu'une toile d'araignée contre
un tigre.

Il est certain que si la camarilla du 16 mai
redevenait assez forte pour renverser les mi-
nistres et la Chambre, à plus forte raison, les
circulaires de ceux-là et les lois de celle-ci)
disparaîtraient aussi facilement, suivant l'eX'
pression populaire , qu'une fraise dans W
gueule d'un loup.

Quand vous ferez une loi pour défendre do
violer les autres, à quoi cela servira-t-il ?

En cas de coup d'Etat, il en sera de cette
malheureuse loi comme de l'aînée des filles de
Séjan, chargée de veiller sur ses sœurs : Elle
sera violée la première, et les autres ensuite!

La dernière de Calino

Puisque nous causons de Calino, confions-
lui le soin de nous fournir le mot de la fin.

Il était dans un café, où de nombreux igno-
rants de son espèce discutaient prud'hommes'
quement sur la question d'Orient.

Finalement, on lui demanda son avis.

— Messieurs, répondit-il gravement, je pense
que si toutes les puissances s'unissent contre
la Russie et l'Allemagne, il pourra s'ensuivre
une conflagration générale; mais que si la
paix est signée, tout pourra s'arranger.

GRINGOIRE.

FEUILLES AD VERT

Un fait qui prouve que l'incrédulité fait
d'heureux progrès,

Môme dans les provinces les plus abètifiées
par le cagotisme,

C'est que le conseil municipal de Saint-
Pierre Quilbegnon,

Je n'ai pas besoin de vous dire, n'est-ce pas,
que ce sont des Bretons bretonnants qui sont
nommés à ce conseil municipal,

Vient de proposer au maire de la commune,

De supprimer dans les écoles du pays l'œu-
vre de la Sainte-Enfance.

Pour qu'une proposition de cette impiété
soit faite au fin fond du Finistère,

Il faut que le rire de l'infâme Voltaire y ait
pénétré,

Et que les paysans y consacrent aujourd'hui
à acheter du tabac à chiquer l'argent qu'ils
donnaient autrefois à la quête pour les tré-
passés.

Je me souviens,
Comme si c'était hier,

Que quand je n'avais encore que cinq ou six
ans, j'allais dans une école où les filles et les
garçons étaient mêlés,

Et dont les maîtresses suivaient les con-
seils du curé de la paroisse qui leur envoyait
souvent des élèves,

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