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https://doi.org/10.11588/diglit.6802#0176
-i/«?a qo 4!#<wu,eur /am,ssan' a Strasbourg
Oui Monsieur,'oui, si vous aviez été à Paris,
vous auriez eu cette bonne fortune de pouvoir
nitisiterl'endroit où ou a donné des récompen-
>'iws-aux exposants, et on ne vous aurait de-
mandéc'est pour rien — que vjngL sous
pour voir la place où les autres avaient eu
quelque chose.
C'est, du reste, un système admirable et qui
fera son chemin.
Désormais les gens pas riches pourront, a
peu de frais, se procurer une foule de réjouis-
sances :
Ainsi, les perruquiers ne prendront que
deux sous pour vous laisser toucher à la
chaise sur laquelle ils auront coupé les che-
veux à un général.
Dans les grands restaurants, on \ous mon-
trera, pour huit sous, le restant du citron dont
se sera servi le prince de Galles pour manger
ses huîtres, etc., etc.
Beau, quoi, splendide.
Ah ! messieurs ! quels hommes épatants
nous avons aujourd'hui à notre tète.
Tout à vous.
A Monsieur Salcifit, à Nanterre
Tiens, vous êtes bon, vous, pourquoi donc
ne donnerait-on pas des médailles à tout le
monde ?
Mes produits (car, à part mes fonctions au
Grelot, je fais du raisiné) mes produits, dis-je,
ont été jugés trop mauvais pour être récom-
pensés ; alors, ça aurait fait supposer aux
elients qu'ils n'éi aient pas aussi bons que
ceux de mes confrères, tandis que mainte-
nant, je vais coller sur ma boutique :
médaillé a l'exposition
Et comme ça, les pratiques seront dedans ;
mais au moins je gagnerai honnêtement de
l'argent.
A vous,
René Lebrun.
GRELOTS-FINANCE
Les choses financières, ou boursières plutôt,
pourraient bien prendre une mauvaise tour-
nure.
Pourquoi donc, direz-vous? Est-ce que nos
affaires intérieures vous paraissent inquiétan-
tes*
Pas le moins du monde. Mais le dehors ne
me rassure aucunement. Ces jours derniers,
des ministres anglais ont dit qu'ils n'étaient
pas du tout certains que la guerre qu'on avait
cru éviter avec les arrangements pris à Berlin
n'éclaterait pas. En même temps, les journaux
russes jette feu et flammes contre l'Angle-
terre.
Point donc ne faut s'étonner après cela si le
3 0/0 a eu à défendre le cours de 75 fr., et si le
8 0/0 a perdu un instant le cours 113, et si le
3 0/0 amortissable est tombé au-dessous
de 78.
Samedi, 26 octobre, à la dernière heure, il
s'est produit un peu de reprise sur le bruit
que le remplacement du prince Gortschakoff
par le comte Schouvaloff voulait dire paix.
Ce bruit a aussi aidé les fonds russes, et no-
tamment le 5 0/0 de 1877, à se relever un tan-
tinet. Ce fonds reste néanmoins au-dessous de
82.
On dément toujours que le gouvernement du
czar de toutes les Russies et de toutes les Si-
, béries songe a contracter un nouvel emprunt.
Il a bien songé à la chose, mais il va bientôt
en reconnaître l'impossibilité.
D'après l'almanach de Gotha, dont tous les
renseignements sont, comme on sait, puisés
aux sources les plus officielles, l'ensemble des
diverses Dettes russes s'élevait, au commence-
ment de 1876, à près de 2,260 millions de rou-
bles, soit à environ 9 milliards de francs.
Ces jours-ci, le Journal des Débats nous a
appris que la guerre d'Orient, tant sous forme
d emprunt nouveau que sous forme d'aug-
mentation du papier monnaie, avait grossi ce
chiffre de 1,200 millions de roubles, soit de
4,800 millions de francs.
Ce serait donc à quelque chose comme
environ 14 milliards de francs que la Dette
russe s'élèverait.
C'est un joli chiffre. Avant d'aider à la gros-
sir davantage, les manieurs d'argent deman-
dent qu'on les mette au moins en état de pou-
voir dire au bon public de capitalistes qui
croient comme parole d'Evangile tout ce qu'ils
font écrire dans les journaux, que la Russie a
assuré le service d'intérêt de ces derniers
1,200 millions «e roubles en établissant pour
75 millions de roubles, soit 300 millions de
francs, d'impôts nouveaux.
Les ukases établissant ces impôts vont pa-
raître, cela est archi sûr. Il est aussi très-sûr
que l'on cherchera à extraire des poches rus-
ses ces 300 millions. Mais en viendra-t-on à
bout?
C'est là la question. — Si par hasard on
échoue, si ces 300 millions ne rentrent pas,
qu'adviendra-t-il ?
Une chose bien simple. — Les porteurs de
fonds russes entendront parler de réduction
d'intérêts, de conversion, et peut-être même
de banqueroute.
Qu'on se le tienne pour dit. Les Russes imi-
teront à cet égard les Turcs peu ou prou.
Les fonds autrichiens et les fonds hongrois
réservent bien aussi quelques petits déboires à
leurs porteurs. A Vienne et à Pesth, on aura
cependant la bonté d'attendre qu'à Saint-Pé-
tersbourg on ait commencé.
Et puis, quelle belle excuse
route qu'une nouvelle guerre,
guerre n'était pas localisée.
Aussi nombre de gens poussent-ils
chose.
Les sociétés de crédit sont toutes tant soit
peu malades, et cet état de maladie a même
à une banque-
surtout si cette
à la
es :î actions» ef âwigations de
bonnet Ti
valeurs indus-
l'air de.gagner.
chemins de 1er et
trielles. , — 1
Rien n'est encore fait au sujet des fondis
Egyptiens. MM. de Rolschild, de Londres,
n'ont „pas., encore apposé leur signature , au
traité d'avance du coupon, et déjà on dit que
ce coupon, au lieu d'être payé le \" novem-
bre, ne le sera guère qu'à partir du 10 novem-
bre. Est-ce un prélude ?
CaïN.
Nous pensons rendre service à nos
lecteurs en leur signalant tout particu-
lièrement la Maison Ad. GODCHAU,
12, Faubourg-Montmartre, 12, qui en
ce moment fait fureur pour ses Vête-
ments de Saison d'hiver.
Jamais on n'a vu de si énormes quan-
tités de marchandises, jamais si beaux
choix, jamais de prix aussi modiques.
Les magasins de la Maison Godchau
ne désemplissent pas et nous enga-
geons nos lecteurs à s'y rendre sans
retard.
La Maison Ad. GODCHAU n'a
qu'une seule succursale :
75, rue de Rivoli, 75
FOLIES-BERGÈRES. — Tous les soirs, à
8 heures : Gymnases, ballets, divertissements,
pantomimes. Les Hanlow Lees. Orchestre de
40 musiciens, dirigé par Hubans.
HIPPODROME (au pont de l'Aima). — Tous
les jours, deux représentations : à 3 heures de
l'après-midi, à 8 heures 1/2 du soir.
VALENTINO. — Tous les soirs à 8 heures :
grand bal ; mardi et samedi, fête de minuit.
UNE DEMOISELLE POLONAISE
ANGLAIS, français, allemand et russe, désire se
placer comme INSTITUTRICE. Elle tient plus
aux égards qu'aux appointements. — Ecrire aux
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Par la Chiromancie et la Graphologie.
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mandéc'est pour rien — que vjngL sous
pour voir la place où les autres avaient eu
quelque chose.
C'est, du reste, un système admirable et qui
fera son chemin.
Désormais les gens pas riches pourront, a
peu de frais, se procurer une foule de réjouis-
sances :
Ainsi, les perruquiers ne prendront que
deux sous pour vous laisser toucher à la
chaise sur laquelle ils auront coupé les che-
veux à un général.
Dans les grands restaurants, on \ous mon-
trera, pour huit sous, le restant du citron dont
se sera servi le prince de Galles pour manger
ses huîtres, etc., etc.
Beau, quoi, splendide.
Ah ! messieurs ! quels hommes épatants
nous avons aujourd'hui à notre tète.
Tout à vous.
A Monsieur Salcifit, à Nanterre
Tiens, vous êtes bon, vous, pourquoi donc
ne donnerait-on pas des médailles à tout le
monde ?
Mes produits (car, à part mes fonctions au
Grelot, je fais du raisiné) mes produits, dis-je,
ont été jugés trop mauvais pour être récom-
pensés ; alors, ça aurait fait supposer aux
elients qu'ils n'éi aient pas aussi bons que
ceux de mes confrères, tandis que mainte-
nant, je vais coller sur ma boutique :
médaillé a l'exposition
Et comme ça, les pratiques seront dedans ;
mais au moins je gagnerai honnêtement de
l'argent.
A vous,
René Lebrun.
GRELOTS-FINANCE
Les choses financières, ou boursières plutôt,
pourraient bien prendre une mauvaise tour-
nure.
Pourquoi donc, direz-vous? Est-ce que nos
affaires intérieures vous paraissent inquiétan-
tes*
Pas le moins du monde. Mais le dehors ne
me rassure aucunement. Ces jours derniers,
des ministres anglais ont dit qu'ils n'étaient
pas du tout certains que la guerre qu'on avait
cru éviter avec les arrangements pris à Berlin
n'éclaterait pas. En même temps, les journaux
russes jette feu et flammes contre l'Angle-
terre.
Point donc ne faut s'étonner après cela si le
3 0/0 a eu à défendre le cours de 75 fr., et si le
8 0/0 a perdu un instant le cours 113, et si le
3 0/0 amortissable est tombé au-dessous
de 78.
Samedi, 26 octobre, à la dernière heure, il
s'est produit un peu de reprise sur le bruit
que le remplacement du prince Gortschakoff
par le comte Schouvaloff voulait dire paix.
Ce bruit a aussi aidé les fonds russes, et no-
tamment le 5 0/0 de 1877, à se relever un tan-
tinet. Ce fonds reste néanmoins au-dessous de
82.
On dément toujours que le gouvernement du
czar de toutes les Russies et de toutes les Si-
, béries songe a contracter un nouvel emprunt.
Il a bien songé à la chose, mais il va bientôt
en reconnaître l'impossibilité.
D'après l'almanach de Gotha, dont tous les
renseignements sont, comme on sait, puisés
aux sources les plus officielles, l'ensemble des
diverses Dettes russes s'élevait, au commence-
ment de 1876, à près de 2,260 millions de rou-
bles, soit à environ 9 milliards de francs.
Ces jours-ci, le Journal des Débats nous a
appris que la guerre d'Orient, tant sous forme
d emprunt nouveau que sous forme d'aug-
mentation du papier monnaie, avait grossi ce
chiffre de 1,200 millions de roubles, soit de
4,800 millions de francs.
Ce serait donc à quelque chose comme
environ 14 milliards de francs que la Dette
russe s'élèverait.
C'est un joli chiffre. Avant d'aider à la gros-
sir davantage, les manieurs d'argent deman-
dent qu'on les mette au moins en état de pou-
voir dire au bon public de capitalistes qui
croient comme parole d'Evangile tout ce qu'ils
font écrire dans les journaux, que la Russie a
assuré le service d'intérêt de ces derniers
1,200 millions «e roubles en établissant pour
75 millions de roubles, soit 300 millions de
francs, d'impôts nouveaux.
Les ukases établissant ces impôts vont pa-
raître, cela est archi sûr. Il est aussi très-sûr
que l'on cherchera à extraire des poches rus-
ses ces 300 millions. Mais en viendra-t-on à
bout?
C'est là la question. — Si par hasard on
échoue, si ces 300 millions ne rentrent pas,
qu'adviendra-t-il ?
Une chose bien simple. — Les porteurs de
fonds russes entendront parler de réduction
d'intérêts, de conversion, et peut-être même
de banqueroute.
Qu'on se le tienne pour dit. Les Russes imi-
teront à cet égard les Turcs peu ou prou.
Les fonds autrichiens et les fonds hongrois
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leurs porteurs. A Vienne et à Pesth, on aura
cependant la bonté d'attendre qu'à Saint-Pé-
tersbourg on ait commencé.
Et puis, quelle belle excuse
route qu'une nouvelle guerre,
guerre n'était pas localisée.
Aussi nombre de gens poussent-ils
chose.
Les sociétés de crédit sont toutes tant soit
peu malades, et cet état de maladie a même
à une banque-
surtout si cette
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ce coupon, au lieu d'être payé le \" novem-
bre, ne le sera guère qu'à partir du 10 novem-
bre. Est-ce un prélude ?
CaïN.
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lecteurs en leur signalant tout particu-
lièrement la Maison Ad. GODCHAU,
12, Faubourg-Montmartre, 12, qui en
ce moment fait fureur pour ses Vête-
ments de Saison d'hiver.
Jamais on n'a vu de si énormes quan-
tités de marchandises, jamais si beaux
choix, jamais de prix aussi modiques.
Les magasins de la Maison Godchau
ne désemplissent pas et nous enga-
geons nos lecteurs à s'y rendre sans
retard.
La Maison Ad. GODCHAU n'a
qu'une seule succursale :
75, rue de Rivoli, 75
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8 heures : Gymnases, ballets, divertissements,
pantomimes. Les Hanlow Lees. Orchestre de
40 musiciens, dirigé par Hubans.
HIPPODROME (au pont de l'Aima). — Tous
les jours, deux représentations : à 3 heures de
l'après-midi, à 8 heures 1/2 du soir.
VALENTINO. — Tous les soirs à 8 heures :
grand bal ; mardi et samedi, fête de minuit.
UNE DEMOISELLE POLONAISE
ANGLAIS, français, allemand et russe, désire se
placer comme INSTITUTRICE. Elle tient plus
aux égards qu'aux appointements. — Ecrire aux
initiales S. S. au Bureau du journal.
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