LE GRELOT
LIS GiQIIETS DE PICIIIETTÎ
Le duel de Bujaricr et de Ro§emond
de Beauvallon
Les farceurs qui n'admettent pas qu'on se
tue à trente-cinq pas vont (Hre bien surpris :
ce duel eut lieu à quarante-trois pas (1).
Dujarier était un jeune homme de vingt-
neuf ans. Intelligent et laborieux, modèle de
dévouement filial, il remplissait les fonctions
d'administrateur de la Presse et possédait
même une partie de la propriété de ce journal.
Rosemond de Beauvallon avait vingt-deux
ans. Il écrivait dans le journal le Globe, dont
le rédacteur eu chef était son beau-frère, M.
Granier de Gassagnac.
A la suite d'un souper où figuraient des
actrices, célèbres par leur beauté plus que par
leur talent, et des viveurs de haut style, une
querelle, dont le mot if futile cachait sans doute
une préméditation, amena une provocation.
Le duel accepté, rendez-vous fut pris pour
se rendre au bois de Boulogne.
Dujarier arriva le premier sur le terrain. Il
tombait une pluie fine et serrée.
Beauvallon se fit attendre une heure et
demie. Les témoins de Dujarier l'engageaient
à se retirer. Celui-ci s'y opposa.
Enfin, M. de Beauvallon arrive. Les adver-
saires— comme nous l'avons déjà dit — sont
placés à quarante-trois pas l'un de l'autre.
Le signal donné, Dujarier tire et laisse tom-
ber son arme, qu'il aurait dû relever
pour garantir sa tète, et au lieu de s'effacer, il
présente sa poitrine.
D'après les conditions écrites, un coup tiré
devait appeler l'autre à l'instant même.
M. de Beauvallon, tireur consommé, releva
son pistolet et ajusta lentement.
L'anxiété était si grande, que M. de Boigne,
l'un des témoins de Dujarier, la traduisit en
disant :
— Mais tirez donc, f...., tirez donc !
Le coup partit.
Dujarier se tint debout un instant, puis
s'affaira, et tomba lourdement. Le projectile
avait traversé l'os maxillaire supérieur jusque
dans la partie la plus profonde de la tace et
avait brisé l'os occipital de manière à produire
une commotion sur la moelle épinière.
Le public s'émut de ce duel. On sut que les
pistolets appartenaient à M. Granier de Cassa-
gnac ; et l'on disait qu'ils avaient été essayés
avant le combat.
M. de Beauvallon fut traduit devant la cour
d'assises de Rouen.
Parmi les témoignages, on remarqua la dé-
position d'Alexandre Dumas père.
Quand le président lui demanda son nom,
son âge et sa profession, il répondit :
— Alexandre Dumas, marquis Davy de la
Pailleterie, quarante-deux ans, auteur drama-
tique « si je n'étais pas dans la patrie de Cor-
neille. »
Le président répliqua finement :
— Il y a des degrés.
Le bon Dumas se mit à raconter toute l'af-
faire avec sa verve facile et familière et ter-
mina en disant :
— La cour me permet-elle de retourner à
Paris, « où j'ai un drame qu'on joue. »
La cour ne le lui permit pas.
On entendit au„si la célèbre Lolla-Montès,
maîtresse de Dujarier, qui n'avait pas encore
conquis son titre de comtesse de Lansfeld,
pour « services exceptionnels » rendus au roi
de Bavière, ni ameuté contre elle toute la [
population bavaroise.
Elle n'avait encore eu de démêlés qu'avec le
public de la Porte-Saint-Martin, qui lui avait
l'ait une ovation... à grands coups de sifflets.
Il faut lire dans les journaux judiciaires du
temps la célèbre plaidoirie de M0 Léon Duval,
qui fut particulièrement sévère pour M. Gra-
nier de Gassagnac : « On le nomme le Murât de
la diffamation, dit l'avocat ; si l'on veut dire j
par la qu'il est toujours en avaut, même quand
il n'est suivi de personne, on dit vrai i
Sous ces coups de fouet oratoires, M. de Cas-
sagnac se lève et dit qu'il ne peut « souffrir
qu'on le mette ainsi en scène d'une façon !
aussi indécente. » '.
Le président lui répond :
— Si vous ne pouvez pas le souffrir, il faut I
sortir de l'audience.
Beauvallon avait îles traditions tragiques
dans sa famille : « Son beau frère, dit M0 Léou
Duval, a blessé dans un duel un honorable |
député (M. LacroSSe), et son père a eu quatre 1
duels malheureux. »
Après une habile plaidoirie de M0 Berryer,
M. de Beauvallon fut acquitté, et seulement j
condamné à 1D,oOO l'r. de dommages-intérêts
envers la partie civile. '
ï '
Mais une personne, M. Charles de Maynard,
avait été témoin de l'essai des pistolets, le
matin du duel.
Pendant le procès, ses affaires l'ayant appelé
à la Martinique, il n'avait pu déposer.
A fon r't jiir. il parla, la justice fit une
enquête. M. de Beauvallon fut renvo\ é devant
la cour d assises Gomme accusé de faux témoi-
gnage en matière criminelle.
Cette fois, M. de Beauvallon avait choisi
pour défenseur Capo de Feuillide, le même qui
(1) Nous respectons trop toutes les opinions ,
pour ne pas permettre à notre collaborateur rie
mauilester librement la sienne. Mais une balle !
échaugée à 35 pas, par un brouillai<i intense, sius '
viser, De nuus paraîtra j ornais beaucoup plus dan-
gereuse qu'une ab.-iuthe anisce à bout portant.
L'exception que cite notre ami l'ichenttt» ne lait
que confirmer la régie. J
(Noie do li Rédaction.) I
avait été la cause du duel d'Armand Carrel
avec M. Emile de Girardin.
Le 9 octobre 1847, Rosemond de Beauvallon
fut condamné à huit annéesde réclusion et aux
frais du procès, avec dispense de l'exposition.
Vous voyez, braves gens, qui raille les
duels à trente pas, qu'on peut être parfaite-
ment tué —je ne dis pas loyalement — à qua-
rante-trois pas.
Comment fut baptisé le Poinfe-du-
J oui-
Tous les Parisiens connaissent cette partie
de la capitale où se trouvent les majestueuses
ardades du chemin de fer de Ceinture.
Mais je parierais bien un paquet de cigaret-
tes de cinquante centimes contre la montre
que le compère Villemessant m'a vendue
trente-cinq francs que; sur mille de mes lec-
teurs, il n'y en a pas deux qui pourraient me
dire pourquoi cet endroit se nomme le Point-
du-Jour. Je vais vous le narrer.
Nous sommes au château de Versailles, en
1748.
Le comte de Coigny jouait et perdait des
sommes importantes.
Le prince de Dombcs les lui gagnait.
Dans un moment d'humeur, le comte de
Coigny s'écria :
— Il faut être bâtard pour avoir un tel bon-
heur 1
Le prince de Dombes, sans s'émouvoir, lui
dit bas à l'oreille :
— Vous pensez bien que nous allons nous
voir tout à l'heure.
— Où et quand ?
— Sur la route, au point du jour.
Les deux adversaires partirent. Ils étaient
près de Paris quand le jour parut.
On s'arrêta. Les deux adversaires mirent
l'épée à la main,
Et le comte de Coigny fut tué.
« L'endroit où ce duel eut lieu, dit Barbier,
est situé sur la route de Versailles, vis-à-vis
du pont de Grenelle. Il se nomme encore le
Poiut-du-Jour ; mais peu de personnes con-
naissent d'où lui vient ce nom. »
Sur ce, je vous tire ma révérence.
Pichenette.
VK.M'E D'AUTOGR VPIIES
Voici une bonne fortune pour nos lecteurs
qui sont amateurs d'autographes; aussi nous
empressons-nous de la leur signaler.
Cette vente aura lieu samedi 7 décem-
bre, à sept heures et demie du soir, à la salle
de la rue des Bons-Enfants, 28. C'est une des
plus curieuses collections qu'un amateur éclairé
ait pu réunir.
La littérature y figure avec des lettres de
Balzac, Béranger, Chateaubriand, Dumas fils,
Théophile Gautier, Gœtlie, Léon Gozlan, Jules
Janin, Henri Heine, Victor Hugo, Lamartine,
Méry, Michelet, Charles Nodier, George Sand,
Eugène Sue, Thiers, etc., etc.
Les beaux-arts y seront largement représen-
tés.
Parmi les musiciens, nous citerons au cou-
rant de la plume : Beethowen, Berlioz, Carafa,
Chopin, Donizetti, Gossec, Grélry, Hérold,
Meyerbeer, Paër, Rossini, Spontini, etc.
Beaucoup de lettres d'hommes politiques, de
généraux, etc.
Ceux qui aiment à collectionner les letlresde
potentats en trouveront de Louis XIV, Louis
XVI, Louis XVIII, Louis-Philippe, l'impéra-
trice Joséphine.
Enfin, ceux qui collectionnent les lettres de
scélérats en trouveront deux de Fieschi, qui
signe l'une :
€ Le mauvé soget Fieschi et ensemble le re-
gisside. » P.
La Semaine Théâtrale
Odcon
Il y a quelques mois, M. Salvini. l'un des
artistes les plus populaires de l'Italie, entre-
prit de nous faire connaître et apprécier le
répertoire dramatique de son pays.
A la tète d'une troupe recrutée tout entière
en Italie et dont chaque membre était un ar-
tiste de valeur, il donna à la salle Ventadour
un certain nombre de représentations qui
furent très suivies du public parisien dont il
venait solliciter 1rs suffrages.
La Mort Civile de Paul Giacomelti, — le
Denncry de 1 Italie, dont certaines œuvres en
prose ou en vers, telles que le Camoens, Séra-
phine, le Testament, l'ont les délices de nos voi-
sins, — obtint notamment un immense succès,
bien que la langue dans laquelle cette pièce
est écrite ne fut familière qu'à un nombre très
restreint de spectateurs.
M. Auguste Vitu, l'émineut critique dont les
appréciations font autorité en matières théâ-
trales, séduit, lui aus-i, par le côté drama-
tique de l'action, la beauté des scènes, et la
simplicité touchante des situations, fit d'abord
de cette œuvre le plus grand éloge, et fina-
lement résolut de la faire mieux connaître, de
la vulgariser eu un mot, en l'adaptant à la
scè te française.
Tout en respectant l'idée générale de l'au-
teur italien et en le suivant pas à pas, M. Vitu
a dû introduire nécessairement dans sou
adaptation certaines modifications indispen-
sable^ tant dans les personnages que dans le,
dialogue, l.e rôle de l'évèque a été remplacé'
par celui d'un gouverneur de province, un
peu moins odieux. L'époque où se pas.->e l'ac-
tion a été recule e pour accentuer encre, a
l'aide descoslumesd'autreluis,lacouleurlocale;
enfin l'écrivain français a longuement et lar-
gement promené ses ciseaux dans la prose de
Giacometti, dont les longueurs et nombre de
détails et d'incidents inutiles ralentissaient
l'action et nuisaient à son intérêt.
Ainsi mise au point, la Mort Civile vient
d'obtenir sur la scène de l'Odéon un éditant
succès, qui s'affirme de plus en plus chaque
soir.
La pièce est du reste montée et interprétée
d'une façon remarquable qui fait honneur à
M. Duquesnel et à ses excellents artiste-.
M. Pujol, le transfuge du Gymnase, Mln0
Hélène Petit, MM. Valhet et François méritent
t ii 3 les éloges.
Porte Saint-Martin
La Porte Saint-Martin a remplacé sur son
affiche le Tottr du Monde par le Bossu, d'Anicet
Bourgeois et Paul Féval.
Ce drame est trop connu pour que nous
croyions utile d'en parler à nos lecteurs.
Mais comme il n'a pas cessé d'être intéres-
sant et qu'il est admirablement interprété par
Lacressonnière, Paul Deshayes, Gobin, Mm0 A.
Moreau, Raynard, etc., nous n'engageons pas
moins nos lecteurs à aller de nouveau l'ap-
plaudir.
La reprise du Bossu s'annonce comme
devant être fructueuse, et va permettre à M.
Paul Clèves de monter sans trop de précipi-
tation les Enfants du ca2>itaine Grant dont on
nous dit merveille.
Avis aux retardataires.
Les Amants de Véronne avec M. Capoul et
Mllu Heibronn ne seront plus joués à partir du
18 décembre prochain.
A la Gaité également et à la même époque,
cesseront les représentations de la Grâce de
Dieu qui sera remplacée :ar les Briuunds
d'Offeinbach, montés avec autant de luxe, de
mise en scène qu'Orphée aux Enfers.
Bravo M Weutseheuch 1
Enfin', aux Folies-Dramatiques, quelque
irivrai -semblable que paraisse celte résolution,
les Cloches de Corneville vont cesser de faire
eatendre leur « joyeux carillon 1 »
On parle d'une reprise de la « Mère Angnt. »
Taut pis !
Le public, qui a témoigné tant de fidélité à
M. Gant in, nous paraissait avoir droit à plus
d'égards...
Julks de i.a VERDRIE.
vices du sang ^SiïCT/S
organes internes, cancers, épilepsies, asthmes, etc
i*\M MT n IV I T ,t!S honoraires qu'uurès ;:iiéri-
U!N lit I Al t son.ROliBE, docteur homœo-
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Le duel de Bujaricr et de Ro§emond
de Beauvallon
Les farceurs qui n'admettent pas qu'on se
tue à trente-cinq pas vont (Hre bien surpris :
ce duel eut lieu à quarante-trois pas (1).
Dujarier était un jeune homme de vingt-
neuf ans. Intelligent et laborieux, modèle de
dévouement filial, il remplissait les fonctions
d'administrateur de la Presse et possédait
même une partie de la propriété de ce journal.
Rosemond de Beauvallon avait vingt-deux
ans. Il écrivait dans le journal le Globe, dont
le rédacteur eu chef était son beau-frère, M.
Granier de Gassagnac.
A la suite d'un souper où figuraient des
actrices, célèbres par leur beauté plus que par
leur talent, et des viveurs de haut style, une
querelle, dont le mot if futile cachait sans doute
une préméditation, amena une provocation.
Le duel accepté, rendez-vous fut pris pour
se rendre au bois de Boulogne.
Dujarier arriva le premier sur le terrain. Il
tombait une pluie fine et serrée.
Beauvallon se fit attendre une heure et
demie. Les témoins de Dujarier l'engageaient
à se retirer. Celui-ci s'y opposa.
Enfin, M. de Beauvallon arrive. Les adver-
saires— comme nous l'avons déjà dit — sont
placés à quarante-trois pas l'un de l'autre.
Le signal donné, Dujarier tire et laisse tom-
ber son arme, qu'il aurait dû relever
pour garantir sa tète, et au lieu de s'effacer, il
présente sa poitrine.
D'après les conditions écrites, un coup tiré
devait appeler l'autre à l'instant même.
M. de Beauvallon, tireur consommé, releva
son pistolet et ajusta lentement.
L'anxiété était si grande, que M. de Boigne,
l'un des témoins de Dujarier, la traduisit en
disant :
— Mais tirez donc, f...., tirez donc !
Le coup partit.
Dujarier se tint debout un instant, puis
s'affaira, et tomba lourdement. Le projectile
avait traversé l'os maxillaire supérieur jusque
dans la partie la plus profonde de la tace et
avait brisé l'os occipital de manière à produire
une commotion sur la moelle épinière.
Le public s'émut de ce duel. On sut que les
pistolets appartenaient à M. Granier de Cassa-
gnac ; et l'on disait qu'ils avaient été essayés
avant le combat.
M. de Beauvallon fut traduit devant la cour
d'assises de Rouen.
Parmi les témoignages, on remarqua la dé-
position d'Alexandre Dumas père.
Quand le président lui demanda son nom,
son âge et sa profession, il répondit :
— Alexandre Dumas, marquis Davy de la
Pailleterie, quarante-deux ans, auteur drama-
tique « si je n'étais pas dans la patrie de Cor-
neille. »
Le président répliqua finement :
— Il y a des degrés.
Le bon Dumas se mit à raconter toute l'af-
faire avec sa verve facile et familière et ter-
mina en disant :
— La cour me permet-elle de retourner à
Paris, « où j'ai un drame qu'on joue. »
La cour ne le lui permit pas.
On entendit au„si la célèbre Lolla-Montès,
maîtresse de Dujarier, qui n'avait pas encore
conquis son titre de comtesse de Lansfeld,
pour « services exceptionnels » rendus au roi
de Bavière, ni ameuté contre elle toute la [
population bavaroise.
Elle n'avait encore eu de démêlés qu'avec le
public de la Porte-Saint-Martin, qui lui avait
l'ait une ovation... à grands coups de sifflets.
Il faut lire dans les journaux judiciaires du
temps la célèbre plaidoirie de M0 Léon Duval,
qui fut particulièrement sévère pour M. Gra-
nier de Gassagnac : « On le nomme le Murât de
la diffamation, dit l'avocat ; si l'on veut dire j
par la qu'il est toujours en avaut, même quand
il n'est suivi de personne, on dit vrai i
Sous ces coups de fouet oratoires, M. de Cas-
sagnac se lève et dit qu'il ne peut « souffrir
qu'on le mette ainsi en scène d'une façon !
aussi indécente. » '.
Le président lui répond :
— Si vous ne pouvez pas le souffrir, il faut I
sortir de l'audience.
Beauvallon avait îles traditions tragiques
dans sa famille : « Son beau frère, dit M0 Léou
Duval, a blessé dans un duel un honorable |
député (M. LacroSSe), et son père a eu quatre 1
duels malheureux. »
Après une habile plaidoirie de M0 Berryer,
M. de Beauvallon fut acquitté, et seulement j
condamné à 1D,oOO l'r. de dommages-intérêts
envers la partie civile. '
ï '
Mais une personne, M. Charles de Maynard,
avait été témoin de l'essai des pistolets, le
matin du duel.
Pendant le procès, ses affaires l'ayant appelé
à la Martinique, il n'avait pu déposer.
A fon r't jiir. il parla, la justice fit une
enquête. M. de Beauvallon fut renvo\ é devant
la cour d assises Gomme accusé de faux témoi-
gnage en matière criminelle.
Cette fois, M. de Beauvallon avait choisi
pour défenseur Capo de Feuillide, le même qui
(1) Nous respectons trop toutes les opinions ,
pour ne pas permettre à notre collaborateur rie
mauilester librement la sienne. Mais une balle !
échaugée à 35 pas, par un brouillai<i intense, sius '
viser, De nuus paraîtra j ornais beaucoup plus dan-
gereuse qu'une ab.-iuthe anisce à bout portant.
L'exception que cite notre ami l'ichenttt» ne lait
que confirmer la régie. J
(Noie do li Rédaction.) I
avait été la cause du duel d'Armand Carrel
avec M. Emile de Girardin.
Le 9 octobre 1847, Rosemond de Beauvallon
fut condamné à huit annéesde réclusion et aux
frais du procès, avec dispense de l'exposition.
Vous voyez, braves gens, qui raille les
duels à trente pas, qu'on peut être parfaite-
ment tué —je ne dis pas loyalement — à qua-
rante-trois pas.
Comment fut baptisé le Poinfe-du-
J oui-
Tous les Parisiens connaissent cette partie
de la capitale où se trouvent les majestueuses
ardades du chemin de fer de Ceinture.
Mais je parierais bien un paquet de cigaret-
tes de cinquante centimes contre la montre
que le compère Villemessant m'a vendue
trente-cinq francs que; sur mille de mes lec-
teurs, il n'y en a pas deux qui pourraient me
dire pourquoi cet endroit se nomme le Point-
du-Jour. Je vais vous le narrer.
Nous sommes au château de Versailles, en
1748.
Le comte de Coigny jouait et perdait des
sommes importantes.
Le prince de Dombcs les lui gagnait.
Dans un moment d'humeur, le comte de
Coigny s'écria :
— Il faut être bâtard pour avoir un tel bon-
heur 1
Le prince de Dombes, sans s'émouvoir, lui
dit bas à l'oreille :
— Vous pensez bien que nous allons nous
voir tout à l'heure.
— Où et quand ?
— Sur la route, au point du jour.
Les deux adversaires partirent. Ils étaient
près de Paris quand le jour parut.
On s'arrêta. Les deux adversaires mirent
l'épée à la main,
Et le comte de Coigny fut tué.
« L'endroit où ce duel eut lieu, dit Barbier,
est situé sur la route de Versailles, vis-à-vis
du pont de Grenelle. Il se nomme encore le
Poiut-du-Jour ; mais peu de personnes con-
naissent d'où lui vient ce nom. »
Sur ce, je vous tire ma révérence.
Pichenette.
VK.M'E D'AUTOGR VPIIES
Voici une bonne fortune pour nos lecteurs
qui sont amateurs d'autographes; aussi nous
empressons-nous de la leur signaler.
Cette vente aura lieu samedi 7 décem-
bre, à sept heures et demie du soir, à la salle
de la rue des Bons-Enfants, 28. C'est une des
plus curieuses collections qu'un amateur éclairé
ait pu réunir.
La littérature y figure avec des lettres de
Balzac, Béranger, Chateaubriand, Dumas fils,
Théophile Gautier, Gœtlie, Léon Gozlan, Jules
Janin, Henri Heine, Victor Hugo, Lamartine,
Méry, Michelet, Charles Nodier, George Sand,
Eugène Sue, Thiers, etc., etc.
Les beaux-arts y seront largement représen-
tés.
Parmi les musiciens, nous citerons au cou-
rant de la plume : Beethowen, Berlioz, Carafa,
Chopin, Donizetti, Gossec, Grélry, Hérold,
Meyerbeer, Paër, Rossini, Spontini, etc.
Beaucoup de lettres d'hommes politiques, de
généraux, etc.
Ceux qui aiment à collectionner les letlresde
potentats en trouveront de Louis XIV, Louis
XVI, Louis XVIII, Louis-Philippe, l'impéra-
trice Joséphine.
Enfin, ceux qui collectionnent les lettres de
scélérats en trouveront deux de Fieschi, qui
signe l'une :
€ Le mauvé soget Fieschi et ensemble le re-
gisside. » P.
La Semaine Théâtrale
Odcon
Il y a quelques mois, M. Salvini. l'un des
artistes les plus populaires de l'Italie, entre-
prit de nous faire connaître et apprécier le
répertoire dramatique de son pays.
A la tète d'une troupe recrutée tout entière
en Italie et dont chaque membre était un ar-
tiste de valeur, il donna à la salle Ventadour
un certain nombre de représentations qui
furent très suivies du public parisien dont il
venait solliciter 1rs suffrages.
La Mort Civile de Paul Giacomelti, — le
Denncry de 1 Italie, dont certaines œuvres en
prose ou en vers, telles que le Camoens, Séra-
phine, le Testament, l'ont les délices de nos voi-
sins, — obtint notamment un immense succès,
bien que la langue dans laquelle cette pièce
est écrite ne fut familière qu'à un nombre très
restreint de spectateurs.
M. Auguste Vitu, l'émineut critique dont les
appréciations font autorité en matières théâ-
trales, séduit, lui aus-i, par le côté drama-
tique de l'action, la beauté des scènes, et la
simplicité touchante des situations, fit d'abord
de cette œuvre le plus grand éloge, et fina-
lement résolut de la faire mieux connaître, de
la vulgariser eu un mot, en l'adaptant à la
scè te française.
Tout en respectant l'idée générale de l'au-
teur italien et en le suivant pas à pas, M. Vitu
a dû introduire nécessairement dans sou
adaptation certaines modifications indispen-
sable^ tant dans les personnages que dans le,
dialogue, l.e rôle de l'évèque a été remplacé'
par celui d'un gouverneur de province, un
peu moins odieux. L'époque où se pas.->e l'ac-
tion a été recule e pour accentuer encre, a
l'aide descoslumesd'autreluis,lacouleurlocale;
enfin l'écrivain français a longuement et lar-
gement promené ses ciseaux dans la prose de
Giacometti, dont les longueurs et nombre de
détails et d'incidents inutiles ralentissaient
l'action et nuisaient à son intérêt.
Ainsi mise au point, la Mort Civile vient
d'obtenir sur la scène de l'Odéon un éditant
succès, qui s'affirme de plus en plus chaque
soir.
La pièce est du reste montée et interprétée
d'une façon remarquable qui fait honneur à
M. Duquesnel et à ses excellents artiste-.
M. Pujol, le transfuge du Gymnase, Mln0
Hélène Petit, MM. Valhet et François méritent
t ii 3 les éloges.
Porte Saint-Martin
La Porte Saint-Martin a remplacé sur son
affiche le Tottr du Monde par le Bossu, d'Anicet
Bourgeois et Paul Féval.
Ce drame est trop connu pour que nous
croyions utile d'en parler à nos lecteurs.
Mais comme il n'a pas cessé d'être intéres-
sant et qu'il est admirablement interprété par
Lacressonnière, Paul Deshayes, Gobin, Mm0 A.
Moreau, Raynard, etc., nous n'engageons pas
moins nos lecteurs à aller de nouveau l'ap-
plaudir.
La reprise du Bossu s'annonce comme
devant être fructueuse, et va permettre à M.
Paul Clèves de monter sans trop de précipi-
tation les Enfants du ca2>itaine Grant dont on
nous dit merveille.
Avis aux retardataires.
Les Amants de Véronne avec M. Capoul et
Mllu Heibronn ne seront plus joués à partir du
18 décembre prochain.
A la Gaité également et à la même époque,
cesseront les représentations de la Grâce de
Dieu qui sera remplacée :ar les Briuunds
d'Offeinbach, montés avec autant de luxe, de
mise en scène qu'Orphée aux Enfers.
Bravo M Weutseheuch 1
Enfin', aux Folies-Dramatiques, quelque
irivrai -semblable que paraisse celte résolution,
les Cloches de Corneville vont cesser de faire
eatendre leur « joyeux carillon 1 »
On parle d'une reprise de la « Mère Angnt. »
Taut pis !
Le public, qui a témoigné tant de fidélité à
M. Gant in, nous paraissait avoir droit à plus
d'égards...
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