Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 9.1879

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.6803#0181
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
GRELOT

Se plaçant au milieu même des spectateurs
sur une avancée jetée au milieu des fauteuils
d'orchestre, sans gobelets, sans table à double
fond, il trouve à volonté un serin dans l'o-
reille d'un spectateur, un canard dans le cou
d'un autre, des pièces de cinq francs dans tous
les chapeaux, transforme des mouchoirs en
charpie, fait passer à la deuxième galerie une
montre qu'un spectateur de l'orchestre tient
ou plutôt croit tenir dans sa main, fait sortir
d'un foulard quatre énormes bocaux pleins
d'eau et de poissons rouges, et les fait dispa-
raître avec la même facilité, etc., etc.

C'est fantastique, inénarrable.

Le public lui fait fête et va l'acclamer cha-
que soir au théâtre des Nouveautés.

En vérité, il n'a pas tort, car M. Hermann
est certainement l'une des plus grandes curio-
sités de ce siècle.

***

Un nouveau vaudeville, le Sapeur de Suzon,
figure sur l'affiche de M. Brasseur.

Nous n'en parlerions pas si nous ne tenions
à signaler les débuts d'une charmante artiste,
Mlle Gilberte, qui en excuse seule la représen-
tation.

Nous engageoas vivement M. Brasseur a
profiter du séjour de son hôte, M. Hermann,
pour faire escamoter son sapeur... tout en gar-
dant Suton.

Renaissance.

Le théâtre de la Renaissance a donné cette
semaine la première représentation de la Jolie
Persane, de MM. Leterrier et Vanloo, musique
de M. Lecoq.

Nous ne pouvons que rappeler à M. Koning
et a son aimable secrétaire, M. Emile Abraham,
que notre service ne nous est pas parvenu.

Athénée-Comique.

M. Montrouge nous parait être ennemi des
transitions brusques.

Au vaudeville plus que grivois Lequel, qui a
vécu cent représentations, il devait tout natu-
rellement se préoccuper de faire succéder
une polissonnerie au moins aussi corsée. Mais
cette fois il a dépassé le but, car sa nouvelle
pièce est véritablement un peu trop débraillée,
et bien que les auteurs aient fortement im-
prégné de sel leur Monsieur, je crains qu'il ne
puisse se conserver longtemps.

Il y a déjà des signes de décomposition.

julks dk la verdrie.

La place nous manque pour parler aussi
longuement que nous le voudrions des Mira-
beau le nouveau drame du théâtre des Na-
tions.

Nous sommes donc forcés de renvoyer à
huitaine le compte-rendu de l'œuvre de
M. Glaretie. J. V.

VENTE

de32,000 actions entièrement libérées

DE LA

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE

DE PRODUITS CHIMIQUES
ET D'ALFAS

{Établissements Malétra)

Société anonyme au capital d« ÏO.OOO.OOO de francs
divisé en 40,000 actions de BOO francs

Siège social à Paris : 140, rue de Rivoli
CONSEIL D'ADMINISTRATION :

MM. D« Jean-Maletri», Président;
!.. llonnard, industriel;
J. Buffet, ». ingénieur;
Fournie!-, O. ft.
Lavleille, député ;

Lequeux-Mliston, industriel, à Rouen;
Baron de MaubeuRe, tfc ;
Comte D'Osmoy, député;
J.-B. Phllippart, ingénieur ;
Plet, négociant.

PRIX DE VENTE: 700

_ 1 En souscrivant. Fr. 100

s ) A la répartition. . . 200

5- / Le 15 janvier 1880. . 200

* 1 Le 10 mars 1880. . . 200

Bonification de 5 francs
libérées à la répartition.

FRANCS

700

fr.

sur les actions

«Utomuieintaillihl»
■Vjoérir a secret et su»
tiiile«écotJeo«iBntotsoumTeteite.ErYMIN,Vi»M^li4r«)

J'ENVOIE GRATIS

Aux premiers froids de la

SAISON D'HIVER

Nous croyons être utiles et agréables à
nos lecteurs en les informant que le plus
bel assortiment de COINS DE FEU
et de ROBES DE CHAMBRE se
trouve actuellement à la

liaison Ad. 60DCHAI

12, Faubourg-Montmartre, 12

La Maison Ad. Godchau n'a qu'une
succursale : 75, RUE DE RIVOLI (au
coin de la rue de la Monnaie).

LA RENTE FONCIÈRE

PARISIENNE

Société anoyme au capital de 25 MILLIONS de francs
Statuts déposés chez M'PRUDHOMME, not" à Paris.
Siège social provisoire : 7, rue Chauchat, à Paris

CONSEIL D'ADMINISTRATION

Président : M. le baron II AUSSMAIViV, G. dé-
puté, ancien préfet de la Seine.
MM. de BELLONNET, ancien ministre pléni-
potentiaire ;
BOURDAIS, O. jjfc, vice-président de la So-
ciété des Ingénieurs civils, architecte;
Camille DOL.FUS, O. ancien député;
MAKTEXOT) sénateur, président de la Caisse

génle de co-assurances et de réassurances.
De HOUNARI, membre correspondant de
l'Institut;

TERKHETTE, •ff, ancien préfet, administra-
teur de la Compagnie du Chemin de fer de
Bône à Guelma;

De WERBROt'CK, président du Conseil d'ad-
ministration de la Banque Parisienne.

SOUSCRIPTION

A 100,000 actions nouvelles de 500 franes.

La Société crée en Algérie un grand centre
industriel. Elle s'est assurée 1 exploitation
exclusive du lac salé d'Arzew et le monopole
des Alfas de la G0 Franco-Algérienne, dont
les concessions ont une étendue de 300,000
hectares.

Le rapport du Conseil d'administration,
confirmé par le rapport des commissaires,
évalue le bénéfice annuel à 5 millions.

LA COMPAGNIE N'A PAS CRÉÉ D'OBLIGATIONS

(Les actions anciennes sont inscrites à la cote
officielle )

les Demandes d'actions seront reçues
Jusqu'au Vendredi 7 Novembre

à la BANQUE EUROPÉENNE

à PARIS, S, Avenue de l'Opéra,
et à BRUXELLES, 45, rue Royale.

IirflITfIFMrP d'urine, organes laitues, maladies
lu UU111111LIIU Ii des femmes, guérison par les Drjl-
•éks-ferro-er«otéks de Grimaud. Poitiers, c. Phar.
Lauréat de» hospitaliers d'Afrique 15 novembre
1878 médaille d'honneur de 1" classe, Voltri (Italie)
14 Janvier 1879.__'

PASSÉ, PRESENT, AVENIR

Par la Chiromancie et la Graphologie.
Mme INDAGINE, 5, boulevard Ôraano, Paris

Prix d'émission : 625 -fr.

25 francs en souscrivant ;
ÎOO — à la répartition ;
125 — le 18 janvier 1880, contre la re-
mise d'un titre définitif libéré d'un quart,
Les 125 francs formant le second quart seront
exigibles le 15 avril 1880. — Après ce versement,
l'Assemblée générale sera appelée à autoriser la
conversion des actions nominatives en actions au
porteur.

Les 250 francs restant à verser seront appelés,
s'il y a lieu, par décision du Conseil.

Les 1*5 francs par action demandés en sus du
prix nominal de 500 francs seront, après le prélè-
vement des frais d'émission et l'attribution statu-
taire du quart du surplus net aux fondateurs ou à
leurs ayants-droit, acquis à la réserve spéciale
créée par l'article 10 des statuts. Le capital de cette
réserve ne pourra faire l'objet d'aucune répartition
et devra être affecté, comme le fonds social même,
aux emplois limités par l'article 6. Le produit ser-
vira notamment, s'il en est besoin, à garantir aux
actions une première distribution de dividende jus-
qu'à concurrence de 5 O/O du capital versé, con-
formément à l'article 37.

Les titulaires des 50,000 actions représentant le
capital originaire de la Société sont admis à pren-
dre, par déférence, 25,000 titres de la présente
émission, à raison de 1 action nouvelle pour 2 ac-
tions anciennes.

Ce droit de préférence devra être exercé avant
la clôture de la souscription, et les actions an-
ciennes, pour lesquelles il aura été réclamé, seront
frappées d'une estampille.

La Rente Foncière a commencé ses opé
rations par l'achat du Grand-Hôlel et de ses an
nexes, c'est-à-dire d'immeubles d'une importance
capitale.

Le Crédit foncier s'est engagé à faire des prêts
à la Rente Foncière, sans commission, jus-
qu'à concurrence de deux cents millions de
francs, à un taux d'intérêt supérieur de 50 cent
seulement au taux d'intérêt le plus favorable qui
sera à la charge du Crédit Foncier pour le service
de ses obligations foncières.

SOUSCRIPTION PUBLIQUE :

Le Mercredi 12 Novembre 1879

A la Rente Foncière, 7, rue Chauchat, aux
caisses de la Banque Parisienne, chargée
des services de fonds et de titres de la Société;

Au Crédit Foncier de France, 49, rue

Neuve-des-Capucines.

Dès à présent, on peut souscrire par correspondance
ou directement.

L'admission à la cote officielle sera ileniandcc.

MALADIES DES FEMMES

GUERISON SANS REPOS NI RÉGIME

Par M™LACHAPELLE, maîtresse sage-femme,
professeur d'accouchement. Les moyens em-
ployés, aussi simples qu'infaillibles, sont le
résultat de longues années d'étude et d'obser-
vations pratiques dans le traitement de leurs
affections spéciales et des causes de leur sté-
rilité. Consultations tous les jours de trois à
cinq heures, 27, rue du Mont-Thabor (près les
i Tuileries).

(tourte %* fMfrnsûnps

Emile Ollivier, dans la Revue de France,
consacre un curieux article à la mémoire de
Thiers. Nous en extrayons cette anecdote :

Un jour, Thiers aborde mon père à l'Assem-
blée constituante et lui dit : « Si j'étais votre
ami Ledru-Rollin, je ferais un bien beau dis-
cours contre l'expédition romaine. — Que ne
le faites-vous vous-même? répondit mon père
surpris. — Moi, dit-il, je ne le puis; mais, si
vous le voulez, je vous communiquerai mes
idées et vous les rapporterez à votre ami. »
Rendez-vous est pris dans la salle des confé-
rences; et là, il expose pour l'instruction de
Ledru-Rollin, qui en profita quelques jours
après, tous les arguments contre une expédi-
tion dont, ailleurs, il se déclarait le partisan.

Que voilà bien le petit Foutriquet, sceptique
et entêté, au point de soutenir que Gênes
avait deux enceintes, contre Soult lui-même,
qui était dans la place lors du siège.

Toute sa vie, ce petit bourgeois finassier
joue ce double jeu menteur. En réalité son
œuvre est nulle, comme la reconnaissance
que nous lui en devons avoir. Il n'aurait pas
eu besoin de tant faire pour conserver la Ré-
publique s'il n'avait point d'abord tant fait
pour l'empêcher de se fonder.

X

On écrit de Berlin, en date du 31 octobre, au
Paris-Journal :

La Post signale l'accueil plein de courtoisie
qu'ont reçu auprès des officiers français, et
notamment auprès du général de Galli'ffet, les
officiers prussiens qui avaient été chargés par
leur gouvernement de suivre les grandes ma-
nœuvres de l'armée française. Le journal ber-
linois ajoute qu'il est inutile de cacher que la
nouvelle des procédés des généraux français
à l'égard des officiers prussiens a produit sur
l'Empereur l'impression la plus favorable.

Je le croirai facilement. On me dirait même :
« Guillaums s'est montré enchanté à la lecture
des rapports faits par ses officiers sur les
manœuvres de l'armée française auxquelles
ils assistaient » que — voyez ma crédule con-
fiance— je ne songerais pas un seul instant
à en douter, pas plus, d'ailleurs, que de la
chevaleresque, mais bête courtoisie de mes
concitoyens.

X

Une information du même journal :

Aujourd'hui samedi, à trois heures et demie,
le Père Didon fera sa première conférence a
Saint-Philippe-du-Roule. L'orateur traitera du
mariage et du divorce.

Ce célibataire de profession, trs<tant du ma-
riage et du divorce, m'étonnerait légèrement,
si je ne savais que s'occuper des choses aux-
quelles ils n'entendent rien est un des travers
les plus communs aux hommes. Pour marcher
sur les traces du père Didon, il reste mainte-
nant à un officier de marine à faire une confé-
rence sur l'élevage des mérinos, et à un chas-
seur de chamois à écrire ïttn traité sur la pèche
à la baleine.

; Nous ne désespérons nullement de voir ces
. deux hypothèses se réaliser dans un prochain
"avenir.

v X . *

Le Parlement, qui a aussi peu de principes
que possible, e3père compenser cette disette
en les exposant à tort et à travers, ce qui est
à la fois un tort et un travers.

Il veut convertir tout le monde au républi-

canisme, à commencer par le Soleil et le
Français.

Nous avrjns dit et nous répétons que nous
accueillerons volontiers tout ce qui, dams le
pays, est conservateur et modéré. Mais, bien
loin de stipuler qu'on nous autoriserait sim-
plement à rester ce que nous sommes, nous
avons ajouté que la première condition, la
condition absolue d'une pareille entente, serait
l'acceptation expresse du régime républicain
par ceux qui viendraient à nous. Nous ne
voulons, sur ce point, ni malentendu, ni équi-
voque.

M. Dufaure, on le voit, veut avant tout, en
dépit du proverbe, contenter tout le monde et
son père. Il s'y prend d'ailleurs mal. Pour
contenter ce dernier, il lui faudrait d'abord
aller le retrouver. Ce serait sans doute aussi la
seule manière qu'ait le vieil entêté de conten-
ter tout le monde.

Henry Vaudémont.

GRELOTS-FINANCE

Le mois d'octobre aura été mauvais d'un
bout à l'autre.

En tirant à sa fin, loin de s'amender il sera
devenu pire.

Si au commencement du mois on avait
prédit à nos porteurs de rentes françaises et
italiennes qu'ils arriveraient en novembre
avec plus de trois francs de baisse, ils se se »
raient grandement récriés.

Pourtant, tel est leur tort.

Le 3 0[0 a fini en liquidation à 80 30, l'amor-
tissable à 81 35 et le 5 OrO à 114 80.

Certains prophètes de malheur prétendent
que novembre ressemblera à octobre, et dé-
cembre à novembre.

C'est ce nous semble aller un tantinet loin.

Enfin qui vivra verra.

Quant aux valeurs de Crédit, elles ont toutes
ou du moins presque toutes été encore plus
blessées que les rentes.

Ce qu'il y a de plus fâcheux c'est que celles
qui sont, au fonds, le moins atteintes, se relè-
veront moins facilement que les rentes.

A dire vrai leur relèvement ne sera pas
facile du tout.

Ce qui vient d'arriver aux capitaux qui
avaient servi leur fortune retiendra pendant
longtemps bien des gens.

Le marché avait, dit-on, besoin de cette
leçon.

C'est possible.

Mais comme ce sont les donneurs de fa-
meuses leçons qui en profitent et trouvent
aussi le moyen d'ajouter des millions a la
masse de millions déjà fort grosse, qu'ils ont,
nous ne voyons pas où est la moralité de
la chose.

Mais pour certaines gens tout est pour le
mieux dans la meilleure des Bourses possibles
lorsque MM. de Rosthchild et tutti quanti se
trouvent avoir gagné de nouvelles dizaines de
millions.

Toutes les autres valeurs, même les actions
et obligations des chemins de fer et desgrandes
entreprises, ont aussi été atteintes. La baisse
s'est trop prolongée pour qu'elle ne soit pas
arrivée à se généraliser.

Fort heureusement, c'est là un mal dont on
reviendra, les porteurs de titres feront bien
de les conserver.

Tubal Cain.

10

MOIS DE

{livraison immédiate)

MftIUTRÏÏQ OR et ARGENT,
iUUl\l IJAJiO Chaînes, Bijoux, Pendules,

Couverts métal extra-blanc.
Maison fondée en 1871.—Envoi i'des prospectus.

HECTOR LE BARBIER
PARIS. 46, rue St-Placide, 46.

PARIS

Ce fitomfcttr

Vaitnti à Cote

EL DOME:

PARAISSANT TOUS LM DIMAJfGRSS

qui publie la teta

ui Fur» aomrun (te p***» «• tmru) vm mxmux

|UiCuMriilMMMN,pirbl«rwU)OIIim

OnV.IWMi a Tttrim : 17, ram <u

Wota^—Upria i* VttnwumnitfalÊ**

<SSpSMTrT'5S1 ARTIFICIELS MOBILES de H. LISKENNE, ocularixU» des hôpi-
VF -sa*> taux de France, Belgique, d'Italie, des Pays-Bas — 68, me de Rivoli. PARIS.

GRESPJN AINÉ

toTidootill» (lueit), dem< à Parlj, 11,11,11, b<< Ornano

VtMU A LfltUI I """"«P4 pli«»er «là tuyauter .on/«p^,,,. à moitié w<mu*.

PARIS — Imprimerie L. HUGONIS et C*, 56, rue N.-D.-de-Lorette.

Le Directeur-Gérant : J. MADRE
Image description
There is no information available here for this page.

Temporarily hide column
 
Annotationen