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LE GRELOT

salé les fesses, à toi et à tous tes copains de
reptiles I...

X

Celte transformation en sucre n’estd’ailleurs
nullement improbable.

On a vu des cas aussi bizarres.

Que dis-je, on a vu I

On en voit un, à l’heure mème,

La Chambre avait décidé, avant de se sé-
parer, qu’elle commencerait ses travaux en
traitant de la loi militaire.

Ensuite, on pensait en finlr avec le métro-
politain.

Eh bien !... pas du tout. À peine réunie,
mardi 10 mai, la Chambre s’est occupée de la
question des sucres !...

C’est, si je ne me trompe, la 8ii n loi que l’on
ébauche snr la matière, depuis le commence-
ment du siècle.

Sucre, alorsl...

X

J. Cornély altribuc, tout ce qui est arrivé à
Paris depuis 1789 à « une demi-douzaine de
gamins », par laquelle Paris se laisse terrori-
ser.

On ne saurait mieux amplifierlalâcheté des
milliers de jeunes gommeux à la tète desquels
M. J. Cornély se fiatte lui-mème de marcher!

X

D’après une statislique publiée par M. Mul-
hall, le règne de la reine Vicloria a été plus
terrible pour l’Irlande que celui de la reine
Elisabeth.

En effet, durant ces cinquante années,
1,‘22ü,000 personnes ont peri en Irlande par
suile de la famine; 3,668,000 ontété expulsées;
4,186,000 ont émigré. Soit une perte de 9 mil-
lions d’habitants, le double de la population
actuelle de l’Irlande.

On voit que nos voisins d’outre-Manche tra-
vaillenl ainsi activement à l’amortissement de
la population del’Irlande.

Ilestvrai quepourun Irlandaisqui disparait
de la verte Erin, il en nalt deux aux Etats-
Unis ou en Australie.

Si bien qu’un jour ces émigrés viendront
reconquérir le sol natal et y faire crevcr de
faim les Anglais qui seront installés...

Ce jour-là, s’il se trouve des gens pour plain-
dre les sujets de Ilcr Qracious Majesty, le Gre-
lot ne fera point chorus avec eux !...

Gringoire.

—--

ESPRIT DE PARTOUT

Comme quoi l’on peut tout dire, en y mettant
la forme.

On se promenait dans un parc, avant le diner,
etune charmante jeune fille ouvrr.it la marche.
Tout à coup elle s'arrète et pousse un petit cri
en regardant ses bottines. Puis, elle ajoule en
s’adressant à la châtelaine :

— Je jouerai ce soir au loto !

—o —

11 n’y a pas que le froid qui fait sortir le loup
du bois.

Le valetde chambre d’un député vient ouvrir
à un visiteur.

— Votre maitre est-il ici? demande ce der-
nier.

— Non, monsieur.

— Tant mieux pour lui, car le feu est à la
maison.

Deux secondes après, le député apparalt
«elfaré.

— Rassurez-vous, lui dit alors le visiteur,
c’était ùne fausse alerte. Je dois repartir, et
favais l’ordre de vous voir par n’importe que
moyen1

—o—

A une revue.

Un naturel d’outre-Manche demande qucl-
ques renseignements à son voisin.

— Aoh! qui est-ce, cela?

— Les dragons !

— Aoh ! beautiful uniforme !

— El cela?

— Chasseurs à cheval !

— Aoh ! beautiful uniforme I Et cela?

— Vieux raseur !

_Aoh ! Vieux raseur à cheval. Beauliful

Xlniforme !

—o—

Petite scène d’égoïsme conjugal :

Monsieur et Madame vont déjeuner. Mon-
sleur attend Madame dans la salle à manger.
Sur la table, deux côtelettes de mouton dans
un plat.

Survient le chat de la rnaison, qui bondit
sur la table et qui emporte l’une des côte-
leltcs.

Le mari, se levant et criant :

— Lucie, Lucie, le chat qui mange ta côte-
lette !

— Mes compliments, mon cher! il paraît que
vous êtes maintenant dans une jolie situation.

— Et ça n’a pas été sans peine ; en ai-je fait
des visites ! m’ont-ils assez fait courir mes
protecteurs !

— Et votre confrè-e, vous savez, Machin,
qui était si piocheur ?

— Oh ! lui, toujours la môme chose ; il ne
pouvait arriver à rien: il passait tout son
temps à travailler.

—o—

Un gros monsieur, aux pieds énormes, est
appuyé sur la rampe de la piate-forme d’un
omnibus.

Un petit apprenti descend de l’iinpériale et
marche sur les abatis gigantesques du voya-
geur.

— Maladroitl... s’écrie ce dernier, vous ne
pouvez donc pas faire altention?

— De quoi? réplique ie gavroche.C’esl

donc à vous tous ces pieds-là?...

Judicieuse réilexion :

Une dame âgée serre nerveusement les
mains d’un vieil ami de la famille.

— C’est affreux !... ma nièce !... confiée à
mes soins, et n’ètre sortie sans moi qu’uue
fois, pour une soirée tout intime!... se trouver
dans une position...

Le vieil ami, toussant légèrement :

— Aussi, quelle imprudence! un bal d’en-
fanls !

—o—

Aux grandes manœuvres.

Le fusilier Blaizinot se lamente.

— Vous autres, au moins, dit-il aux copains,
vous avez de la famille, des sœurs, des oncles,
des grand’mamans-gâteau, mais moi, pas un
chat à qui raconter mes peines...

— Pas de famille, — répond le Parisien, —
tu nous la fais à l’oseille...

— Non, sérieus.ement,je suis seul au monde.

— Veux-tu t’airel N’as-tupasune tente-abrï?

—o—

Un chanleur de cafés-concerts, momentané-
ment enrhumé, demande à son médecin s’il
est vrai que les œufs frais éclaircissent la voix
et favorisent l’émission des sons.

— Je crois bien! répond l’Esculape avec un
sérieux imperturbable. Voyez plutôt les
poules : dès qu’elles pondent, elles semettent
à chanter?

—o—

X... est l’hoinme distrait par excellence. II
oublie couramment son parapluie, son adresse,
l’heure qu’il est, le gouvernement qu’il fait.
Un de ses camarades, perdu de vue depuis
longtemps, le rencontre :

— Alors tu es marié, et tu as des enfants?

— Mais oui... cinq ou six !

—o—

Maximes persanes :

Celui qui n’a pas de fortune n’a pas de crédit.

Celui qui n’a pas une femme soumise n’a
pas de repos ;

Celui qui n’a pas d’enfants n’a pas de force ;

Celui qui n’a point de parents n’a point
d’appui ;

Mais celui qui n’a rien de tout cela vit
exempt de soucis.

-o- j

Au tribunal :

M° X... plaide. II s’aperçoit soudain qu’un
des juges sommeille. Et comme M° \... est
aussi vaniteux et aussi grinclieux que peu
éloquent, il s’arrête tout à eoup :

— M. le président, j’attendrai pour plaider
que M. le juge ait fini de dormir.

Le président, alors, d’un ton paterne.

— C’est que, lui, il attend peut-ètre, pour
avoir fini de dormfr, que vous ayez fini de
plaider.

JOB.

THÉATRES

Odéon.

Le théâtre de George Sand, un moment dé-
laissé, tend à reprendre sa place au répertoire.
La Porte Saint-Martin a donné le la avec les
Beaux Messienrs de Bois-Dorè : l’Odéon vient
de se mettre à l’unisson avec Claudie, et la
Comédie Française complètera bientôt l’accord
parfait avec Françoisde-Champi, dont la reprise
est imminente.

Nous ne pouvons qu’en féliciter les direc-
teurs bien avisés qui ont entrepris eette tâche
et prévu ainsi l’évolution qui semanifestedans
le goùt du public, saturé et dégouté de faux

naturalisme. Les bravos unanimes qui ont sa-
lué ces reprisesdémontrent jusqu’à l’évidence
qu’ils ont vu justc.

Claudie fut représentée pour la premiêre
fois le ll janvier 18ol et ne cessa de figurer,
jusqu’en 1871, au réperloire courant. C’est uu
drame habilement conduit, toutrempü de dé-
licatesse et de passion où l’auteur, au milieu
des détails d’une adorable mise en scène
champêtre, nous lait assisterà loutesles déli-
ces et à toutes les angoisses de la vie des pay-
sans.

Le sujet de Claudie a repris dans Denise,
pour son compte personnel, parM. Alexandre
Dumas, avecune exactitudeun peu trop scru-
puleuse, est des plus simples.

Comme Denise, Claudie a été trompée par un
bêlàtro. Toutes les deux sont devenues mères,
toutes les deux ont été abandonnées, n’ont
pfus que du mépris pour leurs séducteurs, ai-
ment un honnête homme et se demandent
avec angoisse s’il leur est perrnis encore de
l’épouser.

be dénouement est identique aussi dans les
deux pièces : la Claudie en robe de bure èe
George Sand, comme la Claudie — pardon le
Deniseen robe de soie de M. Dumas — épou-
sent deux braves garçons dont elles feront le
bonlieur.

Sapristi ! voilàune reprisebien inopportune
pour M. Dumas ! Aurait-il refusé quelques ac-
Les à M. Porel !

Claudie est montée avec un soin tout à fait
exceplîonnel, à l'Odéon; l’inlerprétation est
également tout à fait parfaite. Lebeau etémou-
vant rôle du père Rémy a été, pour M. Paul
Mounet, l’occasion d’un nouveau triomphe, et
Mlte Panot a remporté un très grand succès
dans le rôle de C'audie auquel elle a su don-
ner toute la giàce el la simplicité dont il est
empreint. MM. Colombey et Mmes Dheurs,
Crosnier, Rebal et Cornaglia complètent un
ensemble irréprochable.

Claudie s’annonce comme un nouveau et
grand succès pour l’Odéon.

JüLES OE LA VkRDRIE.

GRELOTS

Définition:

Haillons. — Genre de vôteinent que l’on
confectionne, particulièrement, à La Belle pa-
resse et au Petit Saint-Pochard.

. —«-»—

Einre anarchistes:

— J’entends toujours dire : l’Union fédérale.
Qu’est-ce donc que cette union-là?

— G’est une union à l’agonie, parbleu !

— Ah !

— Puisque YUnion fait des râles...

—«-»—

Au jeu des petits papiers:

D. — Quel est le personnage le plus « im-
posant » ?

R. — Dame, un minislre... des finances.

—«-» —

Examen d’histoire naturelle:

— Dans quelle famille d’animaux placez-
vous l’homme ?

— Dans les ruminants.

— Pourquoi ?

— Parce qu’il est sujet aux rhurnes.

—«-»—

Entre horizontales de petite marque :

— Tu sais que je suis brouillée avec Al-
phonse ?... Dans le cours d’une semaine, il
m’a cassé sur le dos deux cannes et un para-
pluie .. Et il appelait cela : rne faire la cour !

— II avait raison, ma chère... C’élait la
cour... de cassation!

Boulevardiana.

— Tiens ! tu vois ce monsieur, là-bas.

G’est M. Deibler, le bourreau de Paris.

— Ah ! vraiment... II a une joüe coupe de
tète 1

. —#-»—

Eirondu rue de la Roquette :

Deux sceptiques regardent passer un riche
corbillard, suivi d’unefoule nombreuse.

— Au fait, dit le premier, pourquoi les li-
sières que tiennent tous ces croque-morts vo-
lontaires s’appellent-elles les cordonsdupoèle?
que diable vient faire le poële là-dedans.

— Parbleu 1... c’est bien simple G’est une
manière délicate de constater que le défunt
est frit !

Triboulkt.

GRELOTS'FINANCE

Le rnarché a repris son allure accouluméc.
II est rentré dans son assiette. Les cours sont
assez fermes. Mais les afï'airès sont très lirni-
tées.

On redout'’, sur l’Italien, des complications
en Abyssinie.

Les étabtissements de crédit n’ont que des
variations insiguitiantes.

Gomme il était faeile de le prévoir, lescapi-
taux rendus dlsponibTes par la restitution de
82 ceutioincs des sommes versées par ies
souscripteurs à l’emprunt municipal, se sont
reportés, cn majeure partie, sur les obliga-
tions foneières et communales du Grédit Fon-
cier. Donc, le marehé au comptant reste des
p!us suivis.

Le Panama reslc très fernre enlre 40a et 410,
en dépit de tous les bruits qu’on répand con-
cornanf le canal de Nicaragua. L’assemblée,
convoquée pour le 18 juin, n’aura lieu- proba-
blement qu’après une seconde convocation,
ainsi que celas’est fait jusque maiutenant. Le
clou de la sôance sera la demande d’autorisa-
tion d’une nouvelle série d’obligations, à
laquelle on procôdera vraisemblablement vers
finjuillet.

Ariel.

11 sera répotidn à toutes les demandes de ren-
seignements financiers, soit ptir lettre. soit par
la voie du journal.

Musie Qrévin, tous lesjours de 11 h. du matin
à minuit. Entrée : semaine, 2 fr. Dimanche, 1 fr.

Folies-Bergère. — Tous les soirs, à 8 h. 1/2 —
R. Abdy et ses 12 Perroquets. — Salvator et
ses lions. — Les Gitanos, ballet. — Les Selbini,
vélocipédistes. — Le Trio Braatz. — Hendersou
et Stanle.y, quartette comique.

Hippodrome. ■— 8 h. 1/2 tous les soirs. Diman-
ches, jeudis et fètes, matinée à 3 heures.

Nouveau Cirgue, 251, rue St-ITonoré. — 81i.
1/2. La Foire de Séville. — Matinées, jeudis,
uimanches et iètes, à 2 heures 1/2.

Eldorado.— Tous les soirs, spectacle variô,
Opérettes et chansonnettes.

Scala. — 7 h. 3/4. — MM. Libert, Ouvrard,
Pichat, Richard, Gaudieux ; Mmes Duparc,
Amiati, G. Ghâlon, J. Bloch, FRANTROGNON,
parodie en un acto. Quadriile par la belle
Fernande et la Torpille. Matinées dimajicheq
et fêtes, à 2 heures.

Ambassafieurs el Alcazar d'Eté (Ghamps-Ely-
sées, touslessoirs, à 8 heures, concert.—Diman-
ches et fètes, matinées.

Ilorloge (Ghanips-Elysées), le seul concert
couverten casde pluie. MM. Rivoire,Stainville,
Duhem, etc., Mines Anna Thibault, G. Lange,
Marty, Valti, Gorteys, etc.

Ün <l< NMinii(our au courant du dessin industriel
et d’architecture demande du travail dans l’un
ou l’autre genre. Ecrire à' DENECHAUD, 28, nie
Sainte-Marthe.

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