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17 e ANNËE — N° 8S2

FRANCE ; 15 CENTIMES

7 Aotlt 1887.

BUREAUX

5, Cité Bergère, 5
PARIS

ABONNEmENTS

FRANGE

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Six MOIS. 4 »

Troismois... 2 »

Un nurnéro : (franco) 15 c.

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Lettres et llanflats à M. J. madre

Directeur-Gérant

BUREAUX

t 5, Cité Bergère, 5
PARIS

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Six mois. 5 »

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Un numéro (franco) : 20 e.

PUBLIGITÉ

V. CORBISIER, 33. Mlevarû Haussmann

et aux bureaux du journal

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Autorité’ ......

Uq an

48 »

6 mois

25 »

3 mois
13 »

Oharivari.

80 »

40

))

20

))

'Chasse illustrée . .

30 »

15

»

7

50

Gonstitutionnel. . .

48 »

24

))

12

))

Défense.

39 »

20

))

10

))

'Dix-neuvièm' Siècle

62 »

32

»

16

))

Drapeau .

20 »

12

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7

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Droit.

64 »

32

))

16

))

Événement.

64 »

32

))

16

))

Echo de Paris . . .

38 »

19

))

10

»

‘Estafette.

24 »

12

»

6

))

Figaro.

78 »

39

»

19

50

*Français.

38 »

31

»

16

))

France avec la Répu-
blique illustrée . .

40 »

20

»

10

»

*Gaulois.

64 »

32

))

16

»

Gazette de France.

06 »

35

))

18

»

Gaz. des Tribunaux

72 »

36

))

18

))

Gil-Blas.

60 »

31

))

16

»

*Ulustr ation.

36 »

18

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))

*Intransigeant. . . .

28 »

15

»

8

#

Journal des Débats.

72 »

36

»

18

))

Journal Officiel. . .

40 »

20

))

10

))

♦Justice (1).

48 »

24

))

12

))

'Liberté.

48 »

25

J>

13

))

Loi.

40 »

20

))

10

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*Matin.

40 »

20

»

10

»

Monde.

45 »

23

»

12

»

*Monde illustré . . .

24 »

13

»

7

))

*Moniteur universel.

60 »

32

»

17

))

Mot d’Ordre ....

28 »

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»

8

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National.

52 *

26

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13

))

'Nouvelle Revue. . .

56 »

29

»

15

))

*Paix. . ..

24 »

12

»

6

»

*Paris.

40 »

20

))

10

))

*Patrie.

64 »

32

))

16

))

Pays.

64 »

32

»

16

))

Petit Journal. . . .

24 »

12

))

6

))

♦Petit National . . .

24 »

12

))

6

»

*Petites Affiches . .

45 »

24

»

13

))

*Petite République .

24 »

12

))

6

))

Radical.

20 »

11

))

6

»

Rappel.

54 »

27

))

13

50

République franç. .

64 »

32

D

16

))

•Revue illustrée. . .

36 »

18

»

9

»

*Revue dcsDeux-Mon

56 »

29

))

15

»

Semaine financière.

12 »

7

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))

))

Siècle .

64 »

32

»

16

»

^Soir.

56 »

30

»

16

))

Soleil ..

25 »

15

))

8

))

*Télégraphe (1) , . .

48 »

24

))

12

))

Temps.

68 »

34

»

17

))

Univers.

55 »

28 ;

50

15

»

*Vie Moderne ....

24 1

13

))

7

))

Vie Parisienne . . .

30 »

16

))

8

50

Voltaire.

56 »

29

))

15

>

(1) Par exeeption, les abonnésau Télégraphe
et a la Justice reçoivent le Qrelot gratuitement
pendant toute la durée de leur abonnement.

PRIS par l’entremise de M J. Madre, les abon-
nements à tous les autres journaux do Paris
donnent droit à la ptime pendant un temps plus
ou moins long.

II n’est pas donné suite aux
demandes d’abonnements nou ac-

ooinpagnées d’un mandat-poste ou d’une
valeur au nom de M. J. Madre, S, Cité
Bergère, à Paris.

GAZETTE DE MONTRETOUT

Ferrygolades.

Jules Ferrj — Ferry-Goibeur, comme dit
Wilson — a eu une idée.

Emile de Girardin en avait une par jour.

Jules en aune tous les ans... depuisqu’il
n’est plus ministre !

Mais, lui aussi, il reviendra.

Us reviennent tous..., comme les radis
quand on en abuse.

Ils reviendrout tous.,. à 2 fr. 50 la piècc,
comme les pêches du restaurant des Am-
bassadeurs!

Donc Jujules s’est dit: « Faisons un mot.
Les actions passent.les mots restent. On ne
se souvient plus de Jules Favre, mais son
Pas un poucene s’oubliera jamais. Pas plus
que le Cœur lèger d’Ollivier. Pas plus que
Je Mort ou victorieux de Ducrot. Appelons
Boulanger Saint-Arnaud de café-concert !
Quelle trouvaille ! »

Aussitôt dit que fait. Ge pétard a eu un
retentissement mélanitesque.

Et, ce qui est par trop fort de café, Bou-
langer s’est fâché.

Boulanger, va 1

On ne pensait plus à lui. L’atfaire Laur-
Deiafosse-Cassagnac languissait. Grac !
Jules Ferry ressuscite Boulanger.

Et Boulanger veut tuer Ferry. On n’est
pas plus Ramollot !

Jules a rendu au général un service
signalé : il aurait. pu l’appeler Paulus de
Caserne. II a préféré le baptiser Saint-Ar-
naud de café-concert.

Maintenant Ferry se battra~t-il ou ne se
battra-t-il pas ?

Anaforge de la Tole a déjà prononcé son
idiot de verdiet. II dit que si Ferry ne se
bat pas à mort, il ne reste plus à Bou-
lauger qu’à lui cracher au visage.

On pourrait trouver des eudroits plus
commodes pour en faire des crachoirs : le
bock de Cassagnac, par exemple, où nagent.
encore les crachats de Lullier !

*

• *

Pliis de duels.

Gassagnac a de Laur assez et Laur a
Cassagnac dans le nez. Mais c’est le public
qui commence à avoir le dos scié de cette
publication des dossiers des deux ennemis !

Laur aftirmeque Popaul s’est cacbé daus
une cave de cabaret pendant ta bataille (?)
de Sedan. II va même jusqu’à donuer le
nom du mastroquet.

— Si je suis si méprisable que ça, ré-
plique le mousquetaire suranné de YAulo-
riiè, vous devez me mépriser et vous ne
pouvez pas vous battre avec un liornme
que vous méprisez. Gomme, de mon côté,
je vous méprise, je ne puis pas me battre
aveo vous.

Gurieux dilemme et qui va, nous l’espé-
rons, mettre fin à tous les duels.

Vous êtes insulté par un Lomme qui
vous appellera vadrouille, Pranzini, Miel-
vaque ou même capitaine Voyer.

Naturellement vous lui expédiez une
paire de témoins qui lui posentcette ques-
tion — qui est un vrai lapin :

— M’estimez-vous ?

— Pas du tout.

— Ni moi non plus.

— Alors nous 119 pouvons aller croiser le
fer sur le terrain.

Tormerre de bœuf ! Si on ne devrait se
battre qu’avec les gens qu’ou estime, i] n’y
aurait plus de guerres possibles.

Plus de revanche !

11 faudrait estimer Bismark pour lui
envoyerdans le prussien sa botte à triples
semelles !

*

* «

ïncongruité.

A propos de chemin de fer, LocJtprësi-
dent de la République, s’est attiré samedi
au Cirque-d’Hiver une jolie boulée de
sifflets.

Embauché par la France, l’ex-ministre
du commerce est redevenu ministre de
Commerson.

II s’est arnusé à faire des mots pour cal-
111er les possibilistes, les anarcliistes et les
menfoutistes qui étaient venus au Cirque
pour rigoler ferme des ciowneries de Lock
(voir plus haut).

Le « député de Paris » ayant mis en vile
prose le vers ae Ponsard :

Appelons-nous /*Iessieuis et lestonsCitoyens!

s’est fait eugueuler d’importance.

— Retirez « Messieurs », s’est écrié un
vadrouillard.

— Je retire « Messieurs » a répliqué
Lock (voir plus haut).

— Des excuses, des excuses 1

— Mais sacredié, vous faites tant de
boucan qu’on se croirait à la Ghambre 1

Quel atticisme !

Ua député, ne fnt-il pas « de Paris »,
peut-il faire preuve d’un goût plus tiu.

— Vous êtes tous des pignoufs, je vous
aurais pris pour des collègues !

Telle est la traduction libre de l’excla-
mation de l’ex-ministre du commerce.

Reviendra-t-il, lui aussi ?

Sans aucun doute.

Et alors, sans doute, prendra-t-il pour
ses secrétaires d’Etat les citoyens qu’il a
osé appelcr Messieurs et les Messieurs
qu’il n’a pas osé appeler Citoycns !

G’est alors que le commerce marchera.

*

•k Nè

Vacances d’ambassadeuis.

Aussitôt les Chambres envolées, aussitôt
uos politiqueurs partis pour aller étudier
l’esprit des populations, messieurs les
ambassadeurs arrivent à Paris.

Tant pis si l’Angleterre continue de se
rnoquer de nous.

Tant pis si l’AUemagno persévère dans
ses armements formidables.

Tant pis si l’Italie clierchc à nous l'airc
tout le mal possible et imaginable.

Les ambassadeurs ont besoin de l’air des
boulevards.

Ils laissent leur bôutique à un petit
secrétaire novice qui représentera la
France à Londres et à Berlin, comme le
nonce du Pape représente Léon XIII à
Paris.

Est-ee bien la peine de greverle budget
de deux cent mille francs en moyenne,
pour entretenir, dans les pays voisins, des
farceurs qui ne rêvent qu’à venir courir
des bordées à Paris ?

Les États-Unis n’ont pas d’ambassa-
deurs et ils ne s’en portent pas plus mal.

Quand donc supprimerons-nous cis
messieurs à habits galonnés, à culottes
dorées sur tranclie pour les remplacer par
des chefs de légation à dix mille francs
par an ?

Qn’en pense M. Flourens?

Mais M. Flourens, lui aussi, est en
vacances.

II n’y a plus que des garçons de bureau
au ministère des affaires étraugères.

II est vrai que les affaires n’eu marcheut
pas plus mr.l !

*

# *

Le tnTne de Dulgarie.

G’est aussi drôle que le trône d'Ecosse du
naturalisé-anglais Hervé.

Ferdinand, en présence de l’opposition
de la Russie, ne sait plus s’il doit accepter
le trône à lui offert par les délégués de la
Sobranié.

Jusqu’à nouvel ordre il est roi. Maisil ne
règne ni ne gôuverne.

Entin, il lui restera la ressource de faire
imprimer sur ses cartes :

FERDINAND
Roi - Honoraire.

Ça le posera dans le monde des horizon-
tales de grande, inoyenne et petite marque
quand il viendra à Paris grossir le bataillon
des Rois en exil.

*

* *

Chez le docteup.

— Vous n’avez besoiu, madame, qued’un
peu d’émotions. Vous devriez affer àl’Hîp-
podrome voir la dame qui enlève un pou-
lain avec ses dents...

— Oh ! docteur, ça ne me servirait pas à
grand chose. C’est moi !

* *

Jocribserie.

Nous lisons dans le Temps, journal des
sénateurs Hébrard frères :

« Parmi les émigrants se trouve une
vieille femme aveugle, se rendant en Amé-
rique pour y voir encore une fois son fils
avant de mourir ».

Et dire que la politique, au Temps, est
de la même farine !

*

* *

lln conilile

Un carme déchaussé, condamné à huit
jours de prison pour avoir volé uue paire
de bottines!

Montretout.

--

ZIGZAGS

La fumisterie du duel entre le garçon de
café Tookinois et lejsaint-Araaud de café-con-
ccrt n’a pas abouti.

Les témoins n’ont pu s’entendre sur les con-
ditions de ia réparation.

Et fmalement, voici ce qui a été convenu :

Qcand un artiele insultant a paru dans un
journal, la loi assure à l’insulté le droit de
répondre à ta piaee même et dans les carac-
lères mêmes employés par l’insulteur. Par
asûmilation, ies adversaires resteront dans les
mèmes positions pour le combat que lorsque
furent prononcées les paroles injurieuses moti-
vant la rencontre. Ferry restera à Epinal e
Boulanger à Glermont-Ferrand. Lecombat aura
lieu ainsi, soit à l’épée, soit au pistolet. Puis,
pour sceller la réconciliation, on ira manger
une friture à Charcnlon.
 
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