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ouvrît une nouvelle méthode à son Art. Egésias & Cléarque
furent contemporains, le premier fit les statues de Castor &
Pollux, retirées des ruines du Temple de Jupiter Tonnant,
construit par Auguste ; elles sont maintenant aux deux côtés
de la montée du Capitole.
Antenor & Critias exécutèrent dans la séconde année de la
soixante-dix-septième Olympiade, les statues d'Harmodius &
d'Aristogiton ; enlevées depuis par Xerxès , elles furent resti-
tuées aux Athéniens par Alexandre. Glaucias d'Egine fit aussi
celle de Théagène de Thaze; déjà Myron s'étoît acquis une
très-grande réputation ; le style de l'Hercule en marbre qu'on
voit à Florence sous le Portique du Palais Pitti 3 me semble
indiquer qu'il fut fait dans le tems de ces Artistes ; c'est, avec
les Dioscures d'Egésias s la plus ancienne statue colossale qui
nous reste du commencement des deux plus beaux siècles de
rArt.
Une Ode Composée dans la jeunesse d'Anacréon, au plus tard
vers la soixantième Olympiade , parlant clairement de cette
sorte de Peinture , où Ton employoït le seu & les cires , nous
fait voir qu'alors YEncaujîique étoit en usage chez les RhodUns s
qui vraisemblablement en furent les inventeurs : cet Art est donc
antérieur d'au moins cent soixante ans au tems ou Pline, & après
lui tous les Modernes, en font remonter la découverte. On
voit que l'Art de Ciseler & celui de Tourner, étoient déjà portés
à leur plus haut point: Mentor, Agragas, Boëthus deCarthage,
y excellèrent comme Myron. Ce Statuaire introduisit un style
plus doux que celui des tems précédens 3 & fut imité par les plus
grands Artistes. Canachus, Calamis, Scopas même, porté-
rieur d*un demi-siècle à ces derniers , s'attachèrent davantage
à l'ancienne manière , qui dura jusqu'au tems de Praxiteles.
Mais dès celui de Myron, VExprefflon fut portée à son plus
haut point; sa statue de ladas & son Discobok éioient des
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faite des dépod
la ta#fe:
trophée. Ver5 ce
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l'Art apt «
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ouvrît une nouvelle méthode à son Art. Egésias & Cléarque
furent contemporains, le premier fit les statues de Castor &
Pollux, retirées des ruines du Temple de Jupiter Tonnant,
construit par Auguste ; elles sont maintenant aux deux côtés
de la montée du Capitole.
Antenor & Critias exécutèrent dans la séconde année de la
soixante-dix-septième Olympiade, les statues d'Harmodius &
d'Aristogiton ; enlevées depuis par Xerxès , elles furent resti-
tuées aux Athéniens par Alexandre. Glaucias d'Egine fit aussi
celle de Théagène de Thaze; déjà Myron s'étoît acquis une
très-grande réputation ; le style de l'Hercule en marbre qu'on
voit à Florence sous le Portique du Palais Pitti 3 me semble
indiquer qu'il fut fait dans le tems de ces Artistes ; c'est, avec
les Dioscures d'Egésias s la plus ancienne statue colossale qui
nous reste du commencement des deux plus beaux siècles de
rArt.
Une Ode Composée dans la jeunesse d'Anacréon, au plus tard
vers la soixantième Olympiade , parlant clairement de cette
sorte de Peinture , où Ton employoït le seu & les cires , nous
fait voir qu'alors YEncaujîique étoit en usage chez les RhodUns s
qui vraisemblablement en furent les inventeurs : cet Art est donc
antérieur d'au moins cent soixante ans au tems ou Pline, & après
lui tous les Modernes, en font remonter la découverte. On
voit que l'Art de Ciseler & celui de Tourner, étoient déjà portés
à leur plus haut point: Mentor, Agragas, Boëthus deCarthage,
y excellèrent comme Myron. Ce Statuaire introduisit un style
plus doux que celui des tems précédens 3 & fut imité par les plus
grands Artistes. Canachus, Calamis, Scopas même, porté-
rieur d*un demi-siècle à ces derniers , s'attachèrent davantage
à l'ancienne manière , qui dura jusqu'au tems de Praxiteles.
Mais dès celui de Myron, VExprefflon fut portée à son plus
haut point; sa statue de ladas & son Discobok éioient des
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