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(35)
irent que vers le commencement du troisième siècle après cens
époque. Il paroît donc que les Grecs avoient dès-lors quatre
Ecoles de Sculpture , celle d'Egine, celles d'Athènes & de
Crète , fondées par Dédale , enfin celle de Sycione, qui devint
très fameuse dans la suite»
Progrès des Arts depuis le tems d'Homete* jufyuà là
cinquantième Olympiade.
JL oibles dans leurs commencement, incertaines sur les prin-
cipes qu'elles dévoient suivre , la Poésie & la Sculpture sis
proposant un même objet, s'étoient d'abord accompagnées dans
leur marche 5 & sembloient n'avoir eu qu'un même génie : Xexa-
gération employée par l'une & l'autre , donnant à la Poésie des
beautés qu'elle n'eut pas eu sans elle , la rendoit par-là même
plus intéressante ; adieu qu'en défigurant les ouvrages de la
Sculpture , & les privant de la ressemblaace qu'ils dévoient
avoir à la nature , elle leur ôtoit h plus grande partie de l'in-
térêt qu'ils pouvoient donner.
Pour rendre les faits sensibles & les caraélères plus marqués 9
la Poésie dans ses fables en, alséroit quelquefois la vraisem?-
blance, mais les peignoit ensuite avec les couleurs delà vérité »
6é donnoit à des êtres imaginaires un coloris si flatteur, qu'ils
sembloient pris dans l'ordre de la nature* Asservie au signe
dont elle s'aidait pour sig faire entendte , la Sculpture, pour
rendre les mêmes faits & les mêmes cara&ères, contrainte d$
changer ou d'altérer les formes propres des choses , presqua
toujours forcées de représenter à la fois des saits & des êtres
imaginaires , s'écarta souvent de ses véritables modèles, Ô£
mit plusieurs siècles avant de parvenir au degré de supério-*
ïité que la Poésie acquit sur elle dans un assez court espace de
tc-ms» Cinq cens soixante-deu* ans s'écoulèrent entre Homère
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irent que vers le commencement du troisième siècle après cens
époque. Il paroît donc que les Grecs avoient dès-lors quatre
Ecoles de Sculpture , celle d'Egine, celles d'Athènes & de
Crète , fondées par Dédale , enfin celle de Sycione, qui devint
très fameuse dans la suite»
Progrès des Arts depuis le tems d'Homete* jufyuà là
cinquantième Olympiade.
JL oibles dans leurs commencement, incertaines sur les prin-
cipes qu'elles dévoient suivre , la Poésie & la Sculpture sis
proposant un même objet, s'étoient d'abord accompagnées dans
leur marche 5 & sembloient n'avoir eu qu'un même génie : Xexa-
gération employée par l'une & l'autre , donnant à la Poésie des
beautés qu'elle n'eut pas eu sans elle , la rendoit par-là même
plus intéressante ; adieu qu'en défigurant les ouvrages de la
Sculpture , & les privant de la ressemblaace qu'ils dévoient
avoir à la nature , elle leur ôtoit h plus grande partie de l'in-
térêt qu'ils pouvoient donner.
Pour rendre les faits sensibles & les caraélères plus marqués 9
la Poésie dans ses fables en, alséroit quelquefois la vraisem?-
blance, mais les peignoit ensuite avec les couleurs delà vérité »
6é donnoit à des êtres imaginaires un coloris si flatteur, qu'ils
sembloient pris dans l'ordre de la nature* Asservie au signe
dont elle s'aidait pour sig faire entendte , la Sculpture, pour
rendre les mêmes faits & les mêmes cara&ères, contrainte d$
changer ou d'altérer les formes propres des choses , presqua
toujours forcées de représenter à la fois des saits & des êtres
imaginaires , s'écarta souvent de ses véritables modèles, Ô£
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ïité que la Poésie acquit sur elle dans un assez court espace de
tc-ms» Cinq cens soixante-deu* ans s'écoulèrent entre Homère
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