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https://doi.org/10.11588/diglit.25424#0015
AVANT-PROPOS.
f entretenais depuis longtemps avec le propriétaire de cette collection,
mort le 9 Mars dernier, des relations de voisinage et d'amitié; aussi n ai-je
pu me dérober à T aimable proposition qui ni était faite d'écrire pour ce
catalogue quelques simples mots de préface.
Il y a trente ans, Gaspard Bourgeois quittait Heidelberg pour venir
en compagnie de son frère Stéphan, fondateur de la maison, et de son frère
Jean, créer à Cologne, sa ville natale, un grand dépôt d'objets d'art.
Lorsqu'ils s'installèrent près de ma cure, au cloître sainte Marguerite, les
relations qui s'établirent entre nous furent pour moi très instructives. Le
commerce des objets d'art commençait à prendre à cette époque une grande
extension. Cologne en particulier était devenue, grâce aux ventes importantes
de la maison Heberle, un des principaux marchés de l'Allemagne; la nouvelle
maison en ressentit les heureux effets; elle fut bientôt le centre de ce marché.
La fondation d'une succursale à Paris augmenta encore T importance de la
maison de Cologne; Stéphan, un connaisseur en fait de tableaux, doué d'un
sens critique très fin et d'une activité sans égale, prit la tête de la nouvelle
maison. Chacune de ses visites à Cologne était une fête. Avec quel plaisir
nos collectionneurs, nos directeurs de Musées, écoutaient cet intermédiaire
habile et toujours aimable raconter ses voyages, ses découvertes, ses succès.
Le courant entraînait à cette époque les directeurs de galerie actifs et
intelligents à rivaliser avec des amateurs éclairés et généreux; aussi le
commerce des antiquités devenait-il toujours plus fructueux; il fut exploité
par les f rères Bourgeois avec beaucoup d'habileté et de succès; ils avaient
f entretenais depuis longtemps avec le propriétaire de cette collection,
mort le 9 Mars dernier, des relations de voisinage et d'amitié; aussi n ai-je
pu me dérober à T aimable proposition qui ni était faite d'écrire pour ce
catalogue quelques simples mots de préface.
Il y a trente ans, Gaspard Bourgeois quittait Heidelberg pour venir
en compagnie de son frère Stéphan, fondateur de la maison, et de son frère
Jean, créer à Cologne, sa ville natale, un grand dépôt d'objets d'art.
Lorsqu'ils s'installèrent près de ma cure, au cloître sainte Marguerite, les
relations qui s'établirent entre nous furent pour moi très instructives. Le
commerce des objets d'art commençait à prendre à cette époque une grande
extension. Cologne en particulier était devenue, grâce aux ventes importantes
de la maison Heberle, un des principaux marchés de l'Allemagne; la nouvelle
maison en ressentit les heureux effets; elle fut bientôt le centre de ce marché.
La fondation d'une succursale à Paris augmenta encore T importance de la
maison de Cologne; Stéphan, un connaisseur en fait de tableaux, doué d'un
sens critique très fin et d'une activité sans égale, prit la tête de la nouvelle
maison. Chacune de ses visites à Cologne était une fête. Avec quel plaisir
nos collectionneurs, nos directeurs de Musées, écoutaient cet intermédiaire
habile et toujours aimable raconter ses voyages, ses découvertes, ses succès.
Le courant entraînait à cette époque les directeurs de galerie actifs et
intelligents à rivaliser avec des amateurs éclairés et généreux; aussi le
commerce des antiquités devenait-il toujours plus fructueux; il fut exploité
par les f rères Bourgeois avec beaucoup d'habileté et de succès; ils avaient