No 1130.
Sculptures
(la plupart en buis).
1100 — Rosaire en buis. — Travail flamand. XVème siècle.
Ce rosaire est composé de onze grains dont la grosseur va en diminuant;
chacun de ces grains présente quatorze faces, dont la plus grande contient la figure
d’un apôtre accompagnée de ses attributs, de son nom en abrégé, d’une banderole
sur laquelle est inscrit un article du symbole désigné seulement par les initiales;
on voit sur les autres faces des scènes bibliques dont le sens est indiqué par des
lettres. Le tout est sculpté en miniature et d’une finesse extraordinaire.
Ce rosaire composé d’après la règle de saint Dominique, offre un spécimen
presque complet de l’iconographie chrétienne du Moyen-Age. Il serait trop long
de décrire les onze grains; nous nous bornerons à donner la description des deux
premiers.
Premier grain: Saint Pierre; sur de petits triangles les lettres: C. I. D. P. O.
C. C. E. T. (Credo In Deum Patrem Omnipotentem Creatorem Coeli Et Terrae.)
Sur trois autres côtés: scènes de la Création: Dieu partageant l’univers; Création
du ciel et des anges; Création du soleil, de la lune et des étoiles, etc.
Deuxième grain (face principale): Saint André; les initiales: E. I. K. F. V.
D. N. (et in Christum Filium Vnigenitum Dominum Nostrum); (autres faces) l’Ecce
homo, le Christ de Majesté, le Christ souverain Juge; inscription: K. P. E. —
REX (Christus Pater et Rex).
Ce précieux rosaire doit provenir d’un cloître flamand ainsi que semblent
l’indiquer les costumes; d’autre part le mélange de caractères latins et gothiques
permet de fixer son exécution vers la fin du XV—e siècle. Le travail est soigné
jusque dans les moindres détails.
Diam. des grains 2,1—3 cent. Provenant des coll. Demidoff-Donato, Ruhl et Félix.
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Sculptures
(la plupart en buis).
1100 — Rosaire en buis. — Travail flamand. XVème siècle.
Ce rosaire est composé de onze grains dont la grosseur va en diminuant;
chacun de ces grains présente quatorze faces, dont la plus grande contient la figure
d’un apôtre accompagnée de ses attributs, de son nom en abrégé, d’une banderole
sur laquelle est inscrit un article du symbole désigné seulement par les initiales;
on voit sur les autres faces des scènes bibliques dont le sens est indiqué par des
lettres. Le tout est sculpté en miniature et d’une finesse extraordinaire.
Ce rosaire composé d’après la règle de saint Dominique, offre un spécimen
presque complet de l’iconographie chrétienne du Moyen-Age. Il serait trop long
de décrire les onze grains; nous nous bornerons à donner la description des deux
premiers.
Premier grain: Saint Pierre; sur de petits triangles les lettres: C. I. D. P. O.
C. C. E. T. (Credo In Deum Patrem Omnipotentem Creatorem Coeli Et Terrae.)
Sur trois autres côtés: scènes de la Création: Dieu partageant l’univers; Création
du ciel et des anges; Création du soleil, de la lune et des étoiles, etc.
Deuxième grain (face principale): Saint André; les initiales: E. I. K. F. V.
D. N. (et in Christum Filium Vnigenitum Dominum Nostrum); (autres faces) l’Ecce
homo, le Christ de Majesté, le Christ souverain Juge; inscription: K. P. E. —
REX (Christus Pater et Rex).
Ce précieux rosaire doit provenir d’un cloître flamand ainsi que semblent
l’indiquer les costumes; d’autre part le mélange de caractères latins et gothiques
permet de fixer son exécution vers la fin du XV—e siècle. Le travail est soigné
jusque dans les moindres détails.
Diam. des grains 2,1—3 cent. Provenant des coll. Demidoff-Donato, Ruhl et Félix.
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