Μ Η I S Τ Ο I R E ?
plusieurs dans les Ouvrages, ma’is ils sont
■ - ... repa*
Straboti dir, qtie Callisthene, Anaxarque, & tous les au-
tres philosophes qui .sseuriiToie.nt sous le, regne d’Alexan-
dre, revirent & publierent une nouvelle edition. deS"·ou-
vrages d’Honiere. Giphanius ner .trouve pas que le
sentinicnt dc Plutarque, & celui de. Stsabon ayent .-alFex·
d.e conforinite; il croit donc, qii’Aristote reyit.lui seul
riliade, Callisthene-ion disciplc & Anaxarque eurem ioiia-
de l’Odyssee. .Ce sür alors, qu’o.h crut avoir pour la
premiere fois les poeiies d’Homere/j dans un etat dj.gne
de ce grand poete. Alexandre en ,^it< li charmä ,, qu’il
les tenoit cnieynRes dans un pfttst cöffre .precieux, qui
■ayo.it appartenu autrefois ä Darius. .· Neantmqins dans
la suite quelqnes. celebrcs.-Granunairiens crureiit·. eneore
appercevoir plußcurs defauts, & .ils s’ap.pliquerent a ies
uorriger. Panin ccs granim-airiehs» Aristarque est regar-
de coinme le plus ceiebre: il ftipprima encore plulieurs
vers, qu’il j.ugca indignes de c$ grand poete, il en..cor-
ri gca quclques autres; c’est la raison, pourquoi on trou-
ve dans Aristote & dans plusieurs autres anciens des.
vers d’Honiere, qui ne se trotivent plus dans les ouvra-
ges ; parce que l’edition d’Aristarque, etant la seule, qui
ioit pavvenue jusqu’ä nous, les vers cites par les an-
ciens, se trouvent supprinies. Voila quel a ete le
sort des poeiies d’Honiere. Remarquons ici, que Plu-
tarque n’approuve pas toutes les correClions que stt
Aristarque. Cependant Eustathc, qui a ete le plus ccle-
bre connnentateur d’Honiere, les a toutes adoptecs, &
a sair ses conimentaires sür l’edition d’Aristarque. Etabiis-
l'ons par l’autorite de Giphanius, ce que nous venons
de dire, nous en tirerons ensuitc la coiisequence, que