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Histoire de l'esprit humain ou mémoires secrets et universels de la république des lettres — 8.1767

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Lettre Vingt et Unième sur les Poetes Grecs
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§. XIV
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https://doi.org/10.11588/diglit.44872#0206
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2ΌΟ

Η 1 S T O 1R E

„voici le Roi &la Reine, qui s’avancent
„avec toute la cour - - - - Celui lä eil
„Läertes, un rr£s galant homme,
Lüertes (all Pretre.}
„Ny a-t-il plus de ceremonie ä faire?
Le Prctre.
„Les funerailles ont ete dtendues autant
„que nous avons eu dispense. Sa mort a
„£t6 douteuse, & ii le i'ouverain pouvoir
„n’en avoit pas dispose autrement, son tom-
„beau n’eür pas ete sanElifie. Au lieu des
„prieres charitables, on lui auroit jet£ des
„cailloux & des pierres. Toutefois on lui
„a aceorde les cer^monies de vierge avec
„des sseurs & des guirlandes, & le son des
„cloches jusqu’au tombeau. - - -
Lüertes.
r „Mettez-la donc dans la terre. De son
„beau corps, qui n’a jamais ete iouille, vien-
„dront des violettes. Je te le dis, Animal
„de Pretre, ma lceur sera un ange gardien,
„quand tu hurleras apr£s la mort.
Heimelet.
„La soeur de Läertes! Quoi la belle
„Ophelie!
La Reine.
Q en jettant des sseurs sür ibn tombeau.)
„Donnons des douceurs ä cette ame dou-
„ce. Adieu, j’avois esper£, que tu serois la
„fern-
 
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