Histoire de l'esprit humain ou mémoires secrets et universels de la république des lettres (8.1767)

tes des deux livres des ^glogues, & nous
n’oublierons pas de remarquer que le fameux
argu-

15 Voidi le germe du iisteme de Leibnitz. „La mo-
,,nade est un principe snnple de tous les etres, qui con-
ajtient tous les nombres , & qui n’est contenu par au-
„cun; qui engendre tous les nombres, & qui n’est engen·
„dre par aucun; car tout ce qui est engendre est jmpar-
„fait, parce qu’il croit & decroit; c’est ce qui n’arrive
„point ä ce qui est parfait. Tout ce qui croit est donc
äugmente par la vertu & le pouvoir de la monade; &
„töut ce qui est detruit l’est par sa propre foiblesse, par-
>sce qu’il n’est plus conferve pär la monade. VoilA uns
„image de Fette supretne , que Fon appelle Dien ’.
Ή Γ/αα suavcii ücrci Trarruv ΰξχν ucc'i ξι\χ ev
ariv, αν ξίζχ·> ΚΆι “*νεν ^ιν. Αξ-
S'e κ^ίνο'ί, αίλ’ s| αντί?, ei γι est τα»
ζτί^ων svcavoc?, 8<rx ον» 7tmtcc αξ&μ.ον ί^ττεξί-
υττο /ectj^svoi e ρ,-ίντι, ττκντα αξ/Τοοο»
ytvva νττο <ys»»a>(«s»^ ιτίζου 7r£v 0 ε το
yewogasiov Ατ.ίλίί %μϊ ^αοετον, χ-αι χ<χί αϊ¬
τόν- τα~ τελεί«, ουδ'ε'ν τοντα»» yiyviTcci. Αυτή ον» «το«,
κοίτα το' ^ννατον croi υττο ye^^ccrrTM τα Θια ιιχ&ιν.
Mottas omnium principiimt, radix, atque Origo; absque vel-o
principio nihil. Initinin autcm eft non principii sted alte-
■rius. Monels ergö princtpium $ omnemque numermn conti-
net a nullo contenta, omnemque gignit numelmn tiullo nu-
mero genita. Quidquid utique genitum , iniperselium, divi-
duunt creftcens atque decrefeens. Ei verö quod persectum
horum nihil accidit. Id Jane quod augefeit, virtute mona-