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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0498
468 LIVRE SEPTIÈME. — CHAP. «9.
pies et principalement des portiques. S'ils servaient d'annexés aux
opisthodornes, si la foule n'y avait pas accès, il est certain que les
escaliers qui y conduisaient pouvaient avoir des dimensions très-
restreintes,— c'est le cas d'ailleurs des trois qui ont été retrouvés—,
et, qu'ils fussent en pierre ou en bois, être considérés comme des
meubles dont la forme et la décoration s'harmonisaient avec l'ar-
chitecture des temples, sans pour cela avoir besoin d'être inhérents
à leur construction (1).
CHAPITRE DIX-NEUVIEME.
PLAFONDS DROITS ET INCLINÉS.
Nous nous occuperons maintenant de la manière dont étaient
couverts les temples, soit avec des plafonds droits, surmontés de
toits inclinés, soit seulement avec des toits inclinés tantôt entière-
ment pleins, tantôt hypèthres, c'est-à-dire pourvus d'une ouverture
par laquelle l'air et la lumière pénétraient directement dans les
cellas. Nous montrons, PI. 80, F. III', p. 243 et suiv., comment,
pour les planchers de bois horizontaux des premiers temples, la
nécessité de la construction a motivé la distribution en caissons que
présentent encore les restes en marbre et en pierre qui sont parvenus
jusqu'à nous. II.est facile de s'imaginer la marche progressive de
leur ornementation : aux sofives peintes on ajouta des moulures
peintes avec des tons unis, puis avec des ornements, le plus
souvent des feuilles ; les planches peintes, qui fermaient les caissons,
(<) Pline semble dire que l'escalier du temple d'Éphèse servait uniquement à monter
dans les combles et sur les toits; c'est ce que confirme la nature du bois avec lequel cet
escalier avait été construit : en effet les fibres spongieuses de la vigne ne peuvent pas
présenter une résistance suffisante à l'usure que produit le frottement tant soit peu
répété des pieds.
pies et principalement des portiques. S'ils servaient d'annexés aux
opisthodornes, si la foule n'y avait pas accès, il est certain que les
escaliers qui y conduisaient pouvaient avoir des dimensions très-
restreintes,— c'est le cas d'ailleurs des trois qui ont été retrouvés—,
et, qu'ils fussent en pierre ou en bois, être considérés comme des
meubles dont la forme et la décoration s'harmonisaient avec l'ar-
chitecture des temples, sans pour cela avoir besoin d'être inhérents
à leur construction (1).
CHAPITRE DIX-NEUVIEME.
PLAFONDS DROITS ET INCLINÉS.
Nous nous occuperons maintenant de la manière dont étaient
couverts les temples, soit avec des plafonds droits, surmontés de
toits inclinés, soit seulement avec des toits inclinés tantôt entière-
ment pleins, tantôt hypèthres, c'est-à-dire pourvus d'une ouverture
par laquelle l'air et la lumière pénétraient directement dans les
cellas. Nous montrons, PI. 80, F. III', p. 243 et suiv., comment,
pour les planchers de bois horizontaux des premiers temples, la
nécessité de la construction a motivé la distribution en caissons que
présentent encore les restes en marbre et en pierre qui sont parvenus
jusqu'à nous. II.est facile de s'imaginer la marche progressive de
leur ornementation : aux sofives peintes on ajouta des moulures
peintes avec des tons unis, puis avec des ornements, le plus
souvent des feuilles ; les planches peintes, qui fermaient les caissons,
(<) Pline semble dire que l'escalier du temple d'Éphèse servait uniquement à monter
dans les combles et sur les toits; c'est ce que confirme la nature du bois avec lequel cet
escalier avait été construit : en effet les fibres spongieuses de la vigne ne peuvent pas
présenter une résistance suffisante à l'usure que produit le frottement tant soit peu
répété des pieds.