ESCALIERS. 467
lape à Agrigente—, comme pour les temples à deux étages de
portiques intérieurs, tel que celui de Pœslum —, les escaliers
étaient toujours placés à l'entrée de la cella; ce serait, à vrai dire,
la seule place convenable pour les temples avec portiques supé-
rieurs, où l'on pouvait ainsi parvenir sans traverser toute la lon-
gueur de la cella. Jusqu'à présent, toutefois, on n'a pas retrouvé
dans les autres temples de ce genre les plus petits indices d'escaliers
placés à l'entrée de la cella. Au temple Tde Sélinonte, avec les trois
portes dont est percé le mur de la cella du côlé du pronaos, il ne
restait pour les escaliers qu'un espace notoirement insuffisant ; en
décrivant ce temple, p. 202 et suiv., nous expliquons comment la
masse compacte de débris amoncelés au fond de la cella, l'absence
de tous vestiges à son entrée, nous avaient déterminé à restituer
l'escalier de ce temple derrière son opisthodome.
M.Eœtlicher, de son coté, croit pouvoir conclure de la description
du temple d'OIympie et de la statue de Jupiter par Pausanias, que
les escaliers qui conduisaient aux portiques supérieurs étaient au
fond des portiques du rez-de-chaussée, de telle sorte qu'en montant
on pouvait apercevoir la statue sous tous les aspects possibles,
admirer tous les détails de ses accessoires, et c'est ainsi qu'il les a
indiqués dans le plan du Parlhénon (1).
On a dit aussi que si on n'avait pas retrouvé plus de traces d'es-
i caïiers, c'est qu'ils étaient généralement construits en bois. Cette
matière a dû naturellement être employée aux temples primitifs
construits tout en bois; cependant, à en juger par le temple
de Pseslum, l'emploi de marches en pierres remonte à une très-
haute antiquité.
L'incertitude où est restée cette question dépend peut-être un peu
de la manière dont on l'a posée, des notions imparfaites que l'on a
jusqu'à présent sur la destination des parties supérieures des tem-
(1) Tekt. derHell., ouv. cit., T. II, p. 395; PI. 22.
lape à Agrigente—, comme pour les temples à deux étages de
portiques intérieurs, tel que celui de Pœslum —, les escaliers
étaient toujours placés à l'entrée de la cella; ce serait, à vrai dire,
la seule place convenable pour les temples avec portiques supé-
rieurs, où l'on pouvait ainsi parvenir sans traverser toute la lon-
gueur de la cella. Jusqu'à présent, toutefois, on n'a pas retrouvé
dans les autres temples de ce genre les plus petits indices d'escaliers
placés à l'entrée de la cella. Au temple Tde Sélinonte, avec les trois
portes dont est percé le mur de la cella du côlé du pronaos, il ne
restait pour les escaliers qu'un espace notoirement insuffisant ; en
décrivant ce temple, p. 202 et suiv., nous expliquons comment la
masse compacte de débris amoncelés au fond de la cella, l'absence
de tous vestiges à son entrée, nous avaient déterminé à restituer
l'escalier de ce temple derrière son opisthodome.
M.Eœtlicher, de son coté, croit pouvoir conclure de la description
du temple d'OIympie et de la statue de Jupiter par Pausanias, que
les escaliers qui conduisaient aux portiques supérieurs étaient au
fond des portiques du rez-de-chaussée, de telle sorte qu'en montant
on pouvait apercevoir la statue sous tous les aspects possibles,
admirer tous les détails de ses accessoires, et c'est ainsi qu'il les a
indiqués dans le plan du Parlhénon (1).
On a dit aussi que si on n'avait pas retrouvé plus de traces d'es-
i caïiers, c'est qu'ils étaient généralement construits en bois. Cette
matière a dû naturellement être employée aux temples primitifs
construits tout en bois; cependant, à en juger par le temple
de Pseslum, l'emploi de marches en pierres remonte à une très-
haute antiquité.
L'incertitude où est restée cette question dépend peut-être un peu
de la manière dont on l'a posée, des notions imparfaites que l'on a
jusqu'à présent sur la destination des parties supérieures des tem-
(1) Tekt. derHell., ouv. cit., T. II, p. 395; PI. 22.