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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0398
LIVRE SEPTIEME
CHAPITRE PREMIER.
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES.
Comme toutes les productions de l'esprit humain, l'architecture
grecque ne devait pas rester stationnaire et, de l'époque à laquelle
les édifices de pierre remplacèrent ceux de bois jusqu'au temps où
l'empire romain absorba entièrement la Grèce, les temples de ce
pays, aussi bien que ceux de ses colonies, ne cessèrent de se modifier.
Les données qui déterminaient la composition de leur plan variè-
rent avec les exigences du culte et les mœurs- publiques qui les
inspiraient; les proportions des élévations obéirent à des degrés
divers aux influences que firent sentir sur la nation hellénique
tout entière la prépondérance successive de la race dorienne
puis de la race ionienne. Ces différences, très-peu sensibles dans
les masses, sont plus marquées dans les grandes parties, colonnes
et entablements, plus accentuées encore dans les détails. Toutefois,
— et on ne peut s'en étonner, le génie grec ne croyait pas restrein-
dre la liberté de ses élans vers l'idéal parce que dans les œuvres où
il cherchait à le reproduire, l'harmonie parfaite des formes et des
proportions était une condition impérieuse à laquelle elles devaient
d'abord satisfaire, — toutefois ces différences n'altérèrent jamais les
principes fondamentaux qui déterminaient pour un temple la posi-
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CHAPITRE PREMIER.
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES.
Comme toutes les productions de l'esprit humain, l'architecture
grecque ne devait pas rester stationnaire et, de l'époque à laquelle
les édifices de pierre remplacèrent ceux de bois jusqu'au temps où
l'empire romain absorba entièrement la Grèce, les temples de ce
pays, aussi bien que ceux de ses colonies, ne cessèrent de se modifier.
Les données qui déterminaient la composition de leur plan variè-
rent avec les exigences du culte et les mœurs- publiques qui les
inspiraient; les proportions des élévations obéirent à des degrés
divers aux influences que firent sentir sur la nation hellénique
tout entière la prépondérance successive de la race dorienne
puis de la race ionienne. Ces différences, très-peu sensibles dans
les masses, sont plus marquées dans les grandes parties, colonnes
et entablements, plus accentuées encore dans les détails. Toutefois,
— et on ne peut s'en étonner, le génie grec ne croyait pas restrein-
dre la liberté de ses élans vers l'idéal parce que dans les œuvres où
il cherchait à le reproduire, l'harmonie parfaite des formes et des
proportions était une condition impérieuse à laquelle elles devaient
d'abord satisfaire, — toutefois ces différences n'altérèrent jamais les
principes fondamentaux qui déterminaient pour un temple la posi-
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