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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0386
CHAPITRE 7. 357
des bois équarris, PI. 80, F. IV et VIII : recouverts de peintures, qui
les conservaient et les ornaient à la fois, on y ajouta ensuite des
sculptures en bois et en terre cuite.
CHAPITRE SEPTIÈME.
. ORIGINE DE QUELQUES MOULURES.
Nous n'essayerons pas, comme pour les chapiteaux, l'histoire des
diverses moulures; elle ne serait d'aucune utilité. Il suffit de rap-
peler que les unes, comme les tores inférieurs des bases ioniques,
doivent leurs formes à la place qu'elles occupaient, que d'autres ont
été trouvées nécessaires soit pour arrêter l'écoulement de l'eau,
tels sont les coupe-larmes, soit pour la construction, telles sont les
moulures qui portent les chevrons des caissons ou arrêtent les tuiles
du comble; que dans toutes, en s'inspirant de la forme originaire
qu'ils voulaient transformer, de la place qu'elles devaient occuper,
les artistes grecs se sont efforcés par la variété des profils d'opposer
harmonieusement les ombres aux clairs et de bien faire valoir
chacun des membres qui composent un ensemble, sans cependant
en détruire le caractère remarquable d'unité.
Nous avons déjà indiqué, p. 248, comment a dû se former peu
à peu et tout naturellement une des moulures les plus employées
de l'architecture grecque, la moulure à bec de corbin. Cette moulure,
PI. 80, F. XXI et XXII, est composée en a d'un petit quart de rond,
en b d'une scotie, en c d'un deuxième quart de rond assez saillant,
puis séparée bas et haut des parties droites entre lesquelles elle se
édifices les plus grands et les plus riches sont toujours en bois ronds dépouillés seule-
ment de leur écorce. C'est une suite de l'antique usage que nous retrouvons encore ap-
pliqué en Lycie aux charpentes apparentes elles-mêmes.
des bois équarris, PI. 80, F. IV et VIII : recouverts de peintures, qui
les conservaient et les ornaient à la fois, on y ajouta ensuite des
sculptures en bois et en terre cuite.
CHAPITRE SEPTIÈME.
. ORIGINE DE QUELQUES MOULURES.
Nous n'essayerons pas, comme pour les chapiteaux, l'histoire des
diverses moulures; elle ne serait d'aucune utilité. Il suffit de rap-
peler que les unes, comme les tores inférieurs des bases ioniques,
doivent leurs formes à la place qu'elles occupaient, que d'autres ont
été trouvées nécessaires soit pour arrêter l'écoulement de l'eau,
tels sont les coupe-larmes, soit pour la construction, telles sont les
moulures qui portent les chevrons des caissons ou arrêtent les tuiles
du comble; que dans toutes, en s'inspirant de la forme originaire
qu'ils voulaient transformer, de la place qu'elles devaient occuper,
les artistes grecs se sont efforcés par la variété des profils d'opposer
harmonieusement les ombres aux clairs et de bien faire valoir
chacun des membres qui composent un ensemble, sans cependant
en détruire le caractère remarquable d'unité.
Nous avons déjà indiqué, p. 248, comment a dû se former peu
à peu et tout naturellement une des moulures les plus employées
de l'architecture grecque, la moulure à bec de corbin. Cette moulure,
PI. 80, F. XXI et XXII, est composée en a d'un petit quart de rond,
en b d'une scotie, en c d'un deuxième quart de rond assez saillant,
puis séparée bas et haut des parties droites entre lesquelles elle se
édifices les plus grands et les plus riches sont toujours en bois ronds dépouillés seule-
ment de leur écorce. C'est une suite de l'antique usage que nous retrouvons encore ap-
pliqué en Lycie aux charpentes apparentes elles-mêmes.