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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0535
FONDATION DES TEMPLES. 805
CHAPITRE DEUXIÈME.
FONDATIONS DES TEMPLES.
La plupart des temples de la Grèce et de la Sicile, par le fait
de leur emplacement sur des collines de rochers, n'ont pas néces-
sité des travaux de fondation particuliers. Il fallait seulement en-
lever les irrégularités naturelles, déraser la couche superficielle
plus ou moins décomposée par l'action simultanée des pluies, du
soleil et de la végétation. Lorsque les données locales le permet-
taient, sans doute aussi lorsque la pierre à enlever n'exigeait pas un
travail trop pénible, les rochers étaient dérasés suivant plusieurs ni-
veaux, correspondants aux sols des diverses parties de chaque temple ;
souvent la plate-forme était dressée au droit du premier socle et
l'ensemble du plateau avec ses divers nivellements était construit
en entier. Quelquefois encore une partie était formée par le rocher,
une autre par des substructions artificielles assez importantes. Telle
était la fondation du Parthénon d'Athènes, tandis qu'aux temples
de la Sicile elles ont été faites dans un des deux premiers sys-
tèmes (1).
Même lorsque le plateau était taillé dans le rocher, on n'en pre-
nait pas moins la peine de rapporter en pierre tous les socles qui
composaient le périmètre. Si encore, après le dérasement du rocher,
sa résistance, plus que suffisante pour porter le dallage, laissait
craindre quelque tassement sous les poids des colonnes et des murs,
on le refouillait au droit de ces parties de la hauteur d'une assise.
Toutes les maçonneries des fondations et des substructions étaient
exécutées avec le même soin que celles apparentes et généralement
(1) II n'est pas nécessaire de rappeler ici toutes les particularités de ce genre consta-
tées dans les temples siciliens. Nous prierons le lecteur de consulter à cet égard les
plans et les coupes des temples ainsi que leurs descriptions.
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CHAPITRE DEUXIÈME.
FONDATIONS DES TEMPLES.
La plupart des temples de la Grèce et de la Sicile, par le fait
de leur emplacement sur des collines de rochers, n'ont pas néces-
sité des travaux de fondation particuliers. Il fallait seulement en-
lever les irrégularités naturelles, déraser la couche superficielle
plus ou moins décomposée par l'action simultanée des pluies, du
soleil et de la végétation. Lorsque les données locales le permet-
taient, sans doute aussi lorsque la pierre à enlever n'exigeait pas un
travail trop pénible, les rochers étaient dérasés suivant plusieurs ni-
veaux, correspondants aux sols des diverses parties de chaque temple ;
souvent la plate-forme était dressée au droit du premier socle et
l'ensemble du plateau avec ses divers nivellements était construit
en entier. Quelquefois encore une partie était formée par le rocher,
une autre par des substructions artificielles assez importantes. Telle
était la fondation du Parthénon d'Athènes, tandis qu'aux temples
de la Sicile elles ont été faites dans un des deux premiers sys-
tèmes (1).
Même lorsque le plateau était taillé dans le rocher, on n'en pre-
nait pas moins la peine de rapporter en pierre tous les socles qui
composaient le périmètre. Si encore, après le dérasement du rocher,
sa résistance, plus que suffisante pour porter le dallage, laissait
craindre quelque tassement sous les poids des colonnes et des murs,
on le refouillait au droit de ces parties de la hauteur d'une assise.
Toutes les maçonneries des fondations et des substructions étaient
exécutées avec le même soin que celles apparentes et généralement
(1) II n'est pas nécessaire de rappeler ici toutes les particularités de ce genre consta-
tées dans les temples siciliens. Nous prierons le lecteur de consulter à cet égard les
plans et les coupes des temples ainsi que leurs descriptions.
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