648 LIVRE NEUVIÈME. — CHAP. \Q.
bles conséquences auxquelles elles amènent forcément quiconque
s'est un peu pénétré de l'unité qui règne en souveraine dans les œu-
vres grecques. Ces notions, dont on ne peut mettre en doute ni l'au-
thenticité ni la clarté, ne confirment-elles pas les autres preuves dé-
veloppées précédemment de la peinture des statues pour s'harmoniser
avec les accessoires, de la peinture intérieure des monuments pour
s'harmoniser avec les chefs-d'ceuvrequ'ilsabritaient, qu'ils devaient
faire valoir par un habile et savant contraste.
CHAPITRE DIXIEME.
OFFRANDES, EX-YOTO, DONS DE TOUTE FORME, DE TOUTE NATURE DISPOSÉS
ET CONSERVÉS DANS LES TEMPLES.
Les dons, qui sous le nom d'âv«(%ssra étaient consacrés aux dieux
parla piété des villes ou des particuliers, qui souvent aussi prove-
venaient de la dîme des dépouilles prises à la guerre, comprenaient
les produits des arts et des métiers non-seulement de la Grèce mais
du monde entier ; c'est ce que montrent les auteurs anciens et beau-
coup de fragments épigraphiques, entre autres ceux où étaient gravés
les catalogues dressés chaque année par les ïlellénotames ou cais-
siers du Parthénon. Parmi les nombreuses olïrandes on trouve d'a-
bord: toutes les armes défensives et offensives, les roues de char, les
éperons de trirèmes, les proues de vaisseaux; les uns avaient réelle-
ment servi,—c'étaientdes trophées pris sur l'ennemi ou bien ilsavaient
été voués aux dieux dans un moment de péri! heureusement conjuré ;
— les autres étaient de riches simulacres en métaux précieux, ornés de
peintures et de sculptures ; venaient ensuite les couronnes, aussi re-
marquables par leur exécution que par leur glorieuse provenance, les
bandelettes ornées de broderies et de camées, les colliers de perles et de
bles conséquences auxquelles elles amènent forcément quiconque
s'est un peu pénétré de l'unité qui règne en souveraine dans les œu-
vres grecques. Ces notions, dont on ne peut mettre en doute ni l'au-
thenticité ni la clarté, ne confirment-elles pas les autres preuves dé-
veloppées précédemment de la peinture des statues pour s'harmoniser
avec les accessoires, de la peinture intérieure des monuments pour
s'harmoniser avec les chefs-d'ceuvrequ'ilsabritaient, qu'ils devaient
faire valoir par un habile et savant contraste.
CHAPITRE DIXIEME.
OFFRANDES, EX-YOTO, DONS DE TOUTE FORME, DE TOUTE NATURE DISPOSÉS
ET CONSERVÉS DANS LES TEMPLES.
Les dons, qui sous le nom d'âv«(%ssra étaient consacrés aux dieux
parla piété des villes ou des particuliers, qui souvent aussi prove-
venaient de la dîme des dépouilles prises à la guerre, comprenaient
les produits des arts et des métiers non-seulement de la Grèce mais
du monde entier ; c'est ce que montrent les auteurs anciens et beau-
coup de fragments épigraphiques, entre autres ceux où étaient gravés
les catalogues dressés chaque année par les ïlellénotames ou cais-
siers du Parthénon. Parmi les nombreuses olïrandes on trouve d'a-
bord: toutes les armes défensives et offensives, les roues de char, les
éperons de trirèmes, les proues de vaisseaux; les uns avaient réelle-
ment servi,—c'étaientdes trophées pris sur l'ennemi ou bien ilsavaient
été voués aux dieux dans un moment de péri! heureusement conjuré ;
— les autres étaient de riches simulacres en métaux précieux, ornés de
peintures et de sculptures ; venaient ensuite les couronnes, aussi re-
marquables par leur exécution que par leur glorieuse provenance, les
bandelettes ornées de broderies et de camées, les colliers de perles et de