DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0651
CHAPITRE 6. 62<
ne le trouve qu'à une époque relativement moderne et dans les
grands édifices plus particulièrement destinés à de nombreuses
réunions publiques. Ce système ne devint à peu près général qu'a-
près les époques de barbarie qui suivirent la civilisation gréco-
romaine, lorsqu'à la renaissance des arts on remplaça par de la
pierre et du marbre les aires grossières en terre battue, en mortier
et en carreaux de terre cuite.
Sans pouvoir l'affirmer, il y a lieu de supposer que certaines par-
ties seulement des temples, celles par exemple au-devant des statues
des dieux ou, comme au pronaos d'Olympie, celles où l'on faisait
les offrandes, étaient pavées en mosaïque et que le reste était en
stuc coloré ou, peint, comme semblent l'inférer les restes décou-
verts en Sicile, à Egine. et en dernier lieu par M. Heuzey sur le
sol et même les marches d'un tumulus élevé près du champ de
bataille de Pydna en Macédoine (1).
La restitution du pavé en mosaïque et stuc que nous essayons
pour le temple T, PI. 64-65, d'après des mosaïques recueillies là
plupart en Sicile, peut donner une idée de la magnificence qu'offrait
sur d'aussi grandes surfaces une décoration de ce genre.
CHAPITRE SIXIEME.
DES PEINTURES MYTHOLOGIQUES ET HISTORIQUES EXÉCUTÉES A L'iNTÉ-
RIEUR ET A L'EXTÉRIEUR DES TEMPLES.
Les auteurs anciens citent tant d'exemples de peintures exécutées
(t) Le mont Olympe et l'Acarnanie, par L. Heuzey, ouv. cit. — Les comptes rendus
de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lctlres, bulletin de juillet, 1861, contiennent
une lettre de M. Heuzey, datée de Pharsale, \%juin 4861, où il dit : «Le tombeau,
» soigneusement étudié par M. Daumet (architecte pensionnaire de l'Académie de
» France à Rome, membre de la mission), avec ses peintures, ses stucs, ses enduits
d colorés, qui recouvrent jusqu'au sol et jusqu'aux marches des escaliers, formera un
» chapitre intéressant de mon travail.»
ne le trouve qu'à une époque relativement moderne et dans les
grands édifices plus particulièrement destinés à de nombreuses
réunions publiques. Ce système ne devint à peu près général qu'a-
près les époques de barbarie qui suivirent la civilisation gréco-
romaine, lorsqu'à la renaissance des arts on remplaça par de la
pierre et du marbre les aires grossières en terre battue, en mortier
et en carreaux de terre cuite.
Sans pouvoir l'affirmer, il y a lieu de supposer que certaines par-
ties seulement des temples, celles par exemple au-devant des statues
des dieux ou, comme au pronaos d'Olympie, celles où l'on faisait
les offrandes, étaient pavées en mosaïque et que le reste était en
stuc coloré ou, peint, comme semblent l'inférer les restes décou-
verts en Sicile, à Egine. et en dernier lieu par M. Heuzey sur le
sol et même les marches d'un tumulus élevé près du champ de
bataille de Pydna en Macédoine (1).
La restitution du pavé en mosaïque et stuc que nous essayons
pour le temple T, PI. 64-65, d'après des mosaïques recueillies là
plupart en Sicile, peut donner une idée de la magnificence qu'offrait
sur d'aussi grandes surfaces une décoration de ce genre.
CHAPITRE SIXIEME.
DES PEINTURES MYTHOLOGIQUES ET HISTORIQUES EXÉCUTÉES A L'iNTÉ-
RIEUR ET A L'EXTÉRIEUR DES TEMPLES.
Les auteurs anciens citent tant d'exemples de peintures exécutées
(t) Le mont Olympe et l'Acarnanie, par L. Heuzey, ouv. cit. — Les comptes rendus
de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lctlres, bulletin de juillet, 1861, contiennent
une lettre de M. Heuzey, datée de Pharsale, \%juin 4861, où il dit : «Le tombeau,
» soigneusement étudié par M. Daumet (architecte pensionnaire de l'Académie de
» France à Rome, membre de la mission), avec ses peintures, ses stucs, ses enduits
d colorés, qui recouvrent jusqu'au sol et jusqu'aux marches des escaliers, formera un
» chapitre intéressant de mon travail.»