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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0488
458 LIVRE SEPTIÈME. — CHAP. 17.
CHAPITRE DIX-SEPTIÈME!
PORTES ET FENÊTRES DES TEMPLES.
§ 1. — Portes.
Comme dans les cabanes actuelles, il n'y avait pas dans les cabanes-
temples originaires d'autre ouverture que celle de la porte. Dans les
demeures des anciens, dont la vie se passait entièrement au dehors,
on ne trouve qu'un très-petit nombre de pièces qui aient des fenê-
tres : du reste il en est de même aujourd'hui, sous nos climats beau-
coup plus durs que ceux de la Grèce et de l'Italie, pour les demeures
des habitants des campagnes, qui, une fois la porte fermée, se trou-
vent absolument privés d'air et de lumière.
Si pendant une certaine période les premières cellas ont reçu du
jour par les vides que laissaient entre elles dans les frises les charr-
pentes des plafonds, les ptéromas couverts, qui entourèrent bientôt,
les cellas, les rendirent inutiles et on trouva d'autant plus naturel de
les boucher, pour se garantir des tentatives des voleurs, que les
habitudes journalières n'en faisaient pas sentir l'urgence.
Les sacrifices et les cérémonies se célébraient en dehors de la cella
dans le pronaos ou le ptéroma ;. ou encore au-devant du temple,
comme le montrent beaucoup de peintures, entre autres celle re-
cueillie à Herculanum, donnée PI 34, F. IX. L'entrée de la cella
était réservée aux prêtres seuls; les étrangers n'y pénétraient que
rarement et toujours en petit nombre. Ce n'était donc pas pour l'accès
des personnes, mais pour faciliter aux fidèles, qui se trouvaient dans
les différentes parties du temple en avant de la cella ou dans le péri-
bole au-devant du temple, la vue de la divinité dont le simulacre
était élevé au fond du sanctuaire, que les portes des temples avaient
CHAPITRE DIX-SEPTIÈME!
PORTES ET FENÊTRES DES TEMPLES.
§ 1. — Portes.
Comme dans les cabanes actuelles, il n'y avait pas dans les cabanes-
temples originaires d'autre ouverture que celle de la porte. Dans les
demeures des anciens, dont la vie se passait entièrement au dehors,
on ne trouve qu'un très-petit nombre de pièces qui aient des fenê-
tres : du reste il en est de même aujourd'hui, sous nos climats beau-
coup plus durs que ceux de la Grèce et de l'Italie, pour les demeures
des habitants des campagnes, qui, une fois la porte fermée, se trou-
vent absolument privés d'air et de lumière.
Si pendant une certaine période les premières cellas ont reçu du
jour par les vides que laissaient entre elles dans les frises les charr-
pentes des plafonds, les ptéromas couverts, qui entourèrent bientôt,
les cellas, les rendirent inutiles et on trouva d'autant plus naturel de
les boucher, pour se garantir des tentatives des voleurs, que les
habitudes journalières n'en faisaient pas sentir l'urgence.
Les sacrifices et les cérémonies se célébraient en dehors de la cella
dans le pronaos ou le ptéroma ;. ou encore au-devant du temple,
comme le montrent beaucoup de peintures, entre autres celle re-
cueillie à Herculanum, donnée PI 34, F. IX. L'entrée de la cella
était réservée aux prêtres seuls; les étrangers n'y pénétraient que
rarement et toujours en petit nombre. Ce n'était donc pas pour l'accès
des personnes, mais pour faciliter aux fidèles, qui se trouvaient dans
les différentes parties du temple en avant de la cella ou dans le péri-
bole au-devant du temple, la vue de la divinité dont le simulacre
était élevé au fond du sanctuaire, que les portes des temples avaient