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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0487
COURBES DES TEMPLES. 457
nous a écrite à ce sujet se termine par ces mots : « En étudiant le
» Parthénon après avoir visité les temples de la Sicile, j'ai vu qu'il
» n'était besoin d'aucun moyen rigoureusement mathématique pour
» y constater l'existence des courbes ; elles frappent immédiatement
» l'œil qui regarde avec attention les lignes horizontales des degrés
» et du couronnement. Je ne crois donc pas, si les courbes du Par-
» thénon ont été l'application voulue d'une théorie, que cette théorie
» ait été appliquée aux temples de Sicile. »
Nous avons déjà fait voir par de nombreux exemples dans nos
ouvrages, et les personnes un peu au courant de l'antiquité savent
que jusqu'au moindre détail tout dans l'architecture grecque y est
d'un usage traditionnel et général : aussi doit-il sembler fort extraor-
dinaire qu'une théorie de cette importance aussi bien parles résul-
tats recherchés que par l'expérience qu'exigeait son application, la
difficulté qu'entraînait son exécution, présente une exception peut-
être unique à ce principe fondamental. Etait-ce une innovation
d'Ictinus, motivée par la position toute particulière du Parthé-
non? Avait-il appris des artistes ioniens les effets qu'on pouvait
attendre de ces courbes, les principes qui permettaient de les exé-
cuter?
N'ayant pu visiter nous-même les beaux monuments d'Athènes,
ni examiner sur place la valeur des divers arguments avancés pour et
contre cette théorie, nous ne nous croyons pas suffisamment autorisé
à formuler sur ce point une opinion quelconque.
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nous a écrite à ce sujet se termine par ces mots : « En étudiant le
» Parthénon après avoir visité les temples de la Sicile, j'ai vu qu'il
» n'était besoin d'aucun moyen rigoureusement mathématique pour
» y constater l'existence des courbes ; elles frappent immédiatement
» l'œil qui regarde avec attention les lignes horizontales des degrés
» et du couronnement. Je ne crois donc pas, si les courbes du Par-
» thénon ont été l'application voulue d'une théorie, que cette théorie
» ait été appliquée aux temples de Sicile. »
Nous avons déjà fait voir par de nombreux exemples dans nos
ouvrages, et les personnes un peu au courant de l'antiquité savent
que jusqu'au moindre détail tout dans l'architecture grecque y est
d'un usage traditionnel et général : aussi doit-il sembler fort extraor-
dinaire qu'une théorie de cette importance aussi bien parles résul-
tats recherchés que par l'expérience qu'exigeait son application, la
difficulté qu'entraînait son exécution, présente une exception peut-
être unique à ce principe fondamental. Etait-ce une innovation
d'Ictinus, motivée par la position toute particulière du Parthé-
non? Avait-il appris des artistes ioniens les effets qu'on pouvait
attendre de ces courbes, les principes qui permettaient de les exé-
cuter?
N'ayant pu visiter nous-même les beaux monuments d'Athènes,
ni examiner sur place la valeur des divers arguments avancés pour et
contre cette théorie, nous ne nous croyons pas suffisamment autorisé
à formuler sur ce point une opinion quelconque.
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