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Hulin de Loo, Georges
Heures de Milan: troisième partie des Très-Belles Heures de Notre-Dame enluminées par les peintres de Jean de France, Duc de Berry et par ceux du Duc Guillaume de Bavière ...; vingt-huit feuillets historiés reproduits d'après les originaux de la Biblioteca Trivulziana a Milan — Bruxelles [u.a.], 1911

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.42561#0064
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PI. XXX. — Lettre : Légende de saint Julien l’Hospitalier : le meurtre de
ses parents.
Bas-de-page : Autre épisode de la même légende : une chasse.
PI. XXIX (?). — Bas-de-page : Paysage avec une dame traversant à gué un
cours d’eau (sujet inexpliqué).
Fragment de Milan.
Les tableaux, lettres et bas-de-pages des feuillets reproduits par les planches
XXV à XXXI. (Voir, plus loin, la description de ces planches.)
De plus, les lettres et bas-de-pages suivants :
PI. VIII. — Lettre : La vocation de saint Pierre et de saint André (?).
PI. XXIII. — Lettre : La Flagellation.
Bas-de-page : Le Portement de la Croix.

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* *
K est un illustrateur inégal, et généralement fort médiocre. C’est un simple
enlumineur de métier, non un vrai peintre. Il imite, d’une manière manifeste,
des modèles purement eyckiens, empruntant particulièrement à G les types, les
éléments de composition et de nombreux détails, mais aussi influencé par H et
plus encore par J.
Les paysages du Calendrier sont parmi ses meilleures œuvres. Le Mois de
Décembre est spécialement à remarquer pour sa bonne qualité. Ces paysages sont
des représentations de la nature telle qu’on la voit en beaucoup d’endroits de la
région flamande. Ils sont dans la tradition de l’admirable bas-de-page peint
par G et représentant une contrée poldérienne (pl. XXXVII de Turin). Ils ont
aussi des rapports de composition assez étroits avec certains paysages de Petrus
Christus.
K est surtout l’élève de J, à qui il a emprunté plusieurs procédés. Je
n’en citerai ici qu’un seul.
J a une manière spéciale d’indiquer la base du nez par un simple point
(voir, par exemple, le batelier, dans Jonas vomi par la baleine, pl. XVIII de
Milan ; les personnages de la Communion, pl. XI de Milan, etc.). — Ce même
procédé est d’un emploi constant chez K.
Il emprunte souvent à ses prédécesseurs des figures entières. Ainsi dans le
tableau : Le coup de lance (pl. XX de Turin), tout le Christ en croix, toute la
ville de Jérusalem et tout le fond du paysage sont exactement copiés du Calvaire
(pl. XXIV de Milan) peint par H. — La tête de Longin est, au contraire, la
copie fidèle de celle d’un des apôtres dans le tableau : Jésus enseignant le Pater,
peint par J (pl. XXXVIII de Turin).

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