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Hulin de Loo, Georges
Heures de Milan: troisième partie des Très-Belles Heures de Notre-Dame enluminées par les peintres de Jean de France, Duc de Berry et par ceux du Duc Guillaume de Bavière ...; vingt-huit feuillets historiés reproduits d'après les originaux de la Biblioteca Trivulziana a Milan — Bruxelles [u.a.], 1911

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.42561#0072
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Lettre d et Bas-de-page. — Un ange tenant une banderole (Lettre) annonce aux bergers la
naissance du Sauveur. — Abis.
L’ange se détache sur un fond rouge à ramages en camaïeu (comme chez Andrieu
Beauneveu et Jacquemart de Hodin).
Marges. — Anges et oiseaux. — Abis.
Trois anges vêtus de tuniques collantes, avec ceintures basses, sortant à mi-corps
de nuages, tiennent des banderoles chargées de textes. De plus il y a quatre oiseaux
et un papillon.
FOLIO 7 RECTO — PLANCHE XXXI.
Pas de tableau.
Lettre l. — Des rayons lumineux descendent sur la terre. — K.
Illustration du texte : « Lux fulgebit hodie super nos ».
Bas-de-page. — La Nativité de Notre Seigneur. — K.
Les bergers se dirigent vers l’étable de Bethléem.
FOLIO 9 VERSO — PLANCHE XIX.
Pas de tableau.
Lettre p. — La « Gésine » de Notre-Dame. — Fter.
Illustration du texte : « Puer natus est nobis ».
La Vierge, assise dans un lit, tient dans ses bras l’Enfant entièrement emmailloté.
Bas-de-page. — L’Annonciation aux bergers. — Fter.
A l’horizon, on voit une église, dont le chœur élevé, surmonté d’un clocheton, est
relié par une nef fort basse à une haute tour à flèche élancée flanquée de quatre
clochetons. Cet édifice, ici plus grand et plus détaillé, est le même qu’on voit dans
le bas-de-page de la planche XXXVII de Turin : l’admirable vue de la région poldérienne,
peinte par G, le présumé Hubrecht van Eyck.

FOLIO 13 VERSO — PLANCHE XIII.

Tableau. — L'Adoration des Mages. — F1.
A l’extérieur, l’architecture est rose ; les voûtes sont peintes en bleu vif. L’argent
est employé pour éclairer les fenêtres. Les personnages se détachent sur un drap
d’honneur vert foncé broché d’or.
La Vierge, vêtue d’un manteau bleu d’azur, est assise, à dextre, sur un siège
couvert d’un drap écarlate. Saint Joseph, derrière elle, porte un manteau écarlate
doublé de rose, sur une robe verte. — Le premier roi mage, un vieillard à barbe
blanche, prosterné devant l’Enfant, lui baise le pied. Il porte un manteau rose doublé
de jaune, sur une robe verte. Le deuxième roi mage, debout, est dans la force de
l’âge. Il a la barbe foncée. Son manteau écarlate recouvre une robe d’un bleu de
cobalt. Le troisième roi, jeune et imberbe (point nègre), est vêtu d’un manteau bleu
vif, doublé de jaune, sur une robe rose.
Le modelé des chairs est très accentué et vise à un effet de haut relief. Les
ombres sont fortes et noirâtres. La lumière venant de dextre éclaire les têtes et le
corps nu de l’Enfant de façon assez conséquente. Il n’en est pas de même des
draperies qui sont traitées à la manière du XIVe siècle.
Voir plus haut ce qui a été dit de la façon spéciale dont F dessine les nez, les
barbes, etc.

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