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https://doi.org/10.11588/diglit.42068#0013
INTRODUCTION
Un groupe de disciples a voulu rendre hommage, en ces
Mélanges, à une personnalité qui occupe une place consi-
dérable parmi les historiens de la peinture flamande, et
une place toute particulière.
Ce n’est point par l’abondance ni par la quantité mas
sive, si j’ose dire, que les travaux de M. Hulin de Loo lui
ont valu la renommée dont il jouit dans le monde artistique.
À lire le catalogue de ses publications, on y rencontre
moins de volumes que de notes, souvent de quelques pages
seulement. Chacune de ces notes, il est vrai, enrichit nos
connaissances sur un point précis, ou établit nettement les
données d’un problème, si elle n’arrive pas à en fournir
la solution.
Aussi bien la production livresque n’est-elle point la
principale de l’activité du chercheur, qui semble avoir une
certaine répugnance innée pour le labeur matériel de l’écri-
ture. Je puis, à cet égard, rappeler un souvenir déjà ancien.
Se trouvant à Paris au retour d’un voyage en Italie, il
eut l’occasion de passer une journée à Chantilly et d’y
feuilleter Les Très Riches Heures du duc de Berry. Au
cours d’une conversation, il me dit son admiration pour le
merveilleux manuscrit, et me fit part de certaines consta-
tations. Comme je l’engageais à les fixer dans un article, il
me confia qu’il hésitait à s’imposer le travail de rédaction.
Un groupe de disciples a voulu rendre hommage, en ces
Mélanges, à une personnalité qui occupe une place consi-
dérable parmi les historiens de la peinture flamande, et
une place toute particulière.
Ce n’est point par l’abondance ni par la quantité mas
sive, si j’ose dire, que les travaux de M. Hulin de Loo lui
ont valu la renommée dont il jouit dans le monde artistique.
À lire le catalogue de ses publications, on y rencontre
moins de volumes que de notes, souvent de quelques pages
seulement. Chacune de ces notes, il est vrai, enrichit nos
connaissances sur un point précis, ou établit nettement les
données d’un problème, si elle n’arrive pas à en fournir
la solution.
Aussi bien la production livresque n’est-elle point la
principale de l’activité du chercheur, qui semble avoir une
certaine répugnance innée pour le labeur matériel de l’écri-
ture. Je puis, à cet égard, rappeler un souvenir déjà ancien.
Se trouvant à Paris au retour d’un voyage en Italie, il
eut l’occasion de passer une journée à Chantilly et d’y
feuilleter Les Très Riches Heures du duc de Berry. Au
cours d’une conversation, il me dit son admiration pour le
merveilleux manuscrit, et me fit part de certaines consta-
tations. Comme je l’engageais à les fixer dans un article, il
me confia qu’il hésitait à s’imposer le travail de rédaction.