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Journal des beaux-arts et de la littérature — 20.1878

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https://doi.org/10.11588/diglit.18915#0051
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— 43

A. De Noter. — Deux chevaux — fr. 2-20.

E. Noterman. — 2 p.: fr. 2-20.

A. Numans. •— Vue de Dordrecht (*) —
fr. 3-3o.

F. Pauwels. — Port, d’un gentilhomme

— fr. 8-80.

Van der Poorten. — 2 p.: fr. 2-20.

J. Portaels. —Vue d’Orient — fr. 1-10.

E. Puttaert. — Bois de Targnon (‘) —
fr. 2-20.

Van Reeth. — J. Van Liesveld — 11 fr.
Van Regemoorter. — 2 p.: fr. 2-20.
Robbe. — 2 p.: fr. 2-20.

Roelofs. — 8 p.: fr. io-5o.

F. Roffiaen. — Rencontre au bois — f. 2-80.
F. Rops. — Le buveur — fr. 2-20.

H. Schaefels. — Prise du royal Charles
fr. 2-20.

Id. — t3 p. : fr. io-5o.

A. Schaepkens. — Cimetière — fr. 2-20.
Arn. Schaepkens. — 3 p. : 6 fr.

Th. Schaepkens. — 5 p.: fr. 5-20.

De Scheppere. — 2 p.: fr. 14-70.

Id. — 1 p. : fr. 3-3o.

C. Seghers. — 3 p.: fr. 5-3o.

A. Severrin. — 2 p.: fr. 5-io.

J. Stevens. — Le chien du prisonnier —
fr. 1-10.

J. Stobbaerts. — 9 p. : fr. 5-io.

F. Stroobant. — Château de Heidelberg (*)

— 2 p.: fr. 4-20.

Tavernier. •— Paysage — fr. 2-20.

Von Thoren. — Le Cavalier — fr. 1-70.
de Thysebaert. — Paysage — 5 fr.
Tiberghien. — 1 p. : fr. 4-20.

E. Tschaggeny. — Moutons — fr. 2-60.
C. Venneman. — Intérieur — fr. 2-20.

E. Verboeckhoven. — 9 p. : 22 fr.
Verhoeven. — 9 p. : fr. 19-50.

Id. — Le Cavalier et son chien —
fr. 2-20.

Vertommen. — Le Conseil de guerre —
fr 3-3o.

Id. — 2 p.: fr. 4-40.

Vianden. — Ange et démon — fr. 2-20.
Viette. — 1 p. : fr. 2-80.

E. de Vigne. — Intérieur de forêt (*) —
fr. 6-60.

P. Vander Vin. — Cavalier avec arbalète

— fr. 3-6o.

A. et J. De Vriendt. — Le denier de la
veuve et le vieillard d’Eisenach (*) — fr. 4-80.
Ch. Wauters. — L’Ermite — fr. 3-3o.

J. B. Witkamp. — Bruno — fr. 2-80.

LE PEINTRE P. BERGAIGNE.

Ce nom se rencontre sur un tableau renfermant
beaucoup de personnages et représentant la Mort de
Lucrèce. Il mesure im3o de large sur Imo$ de haut
et fut découvert à Vilvorde en 1863. Sur le pied du
trône se trouvent la signature et la date : P. Bergaigne
in. 1699.

Je dois ce renseignement à feu M. Piron, auteur
d’une Biographie nationale en langue flamande.

Pourrait-on nous donner des renseignements sur
cet artiste oublié et sait-on ce qu’est devenue cette
Mort de L ucrece ? S.

BIBLIOGRAPHIE.

Daubigny et son œuvre, par Fr. Henriet.
Paris, A. Levy.

Ce livre dépeint Daubigny avec des cou-
leurs qu’on pourrait désirer plus discrètes.
En effet, ce paysagiste occupe une place très
honorable dans la république des arts mais

en définitive cette place n’est point la pre-
mière et c’est faire une part assez belle
à cette personalité, que de la mettre à la tête
des travailleurs de second rang. Daubigny
est un impressioniste sincère, mais ce n’est
pas assez aux yeux de l’équité, pour lui déli-
vrer un brevet d’immortalité et il est douteux
que sa gloire survive à l’engouement qui s’est
manifesté pendant quelques années autour de
ses œuvres. Celles-ci avaient un grand cachet
de nature, souvent indiscutable, elles por-
taient quelquefois en elles un sentiment mé-
lancolique qui vous empoignait, mais, il faut
être juste avant tout, c’était l’exception. Dau-
bigny fut inégal, incorrect et sommaire, et si,
comme à peu près toute l’école moderne de
paysage, il a déserté les froides traditions du
genre dit classique, il y a substitué un désor-
dre qui semble être de l’impuissance et un
réalisme qui est de la brutalité. On fait de
nos jours trop d’honneur à des talents faciles
et la manie d’exalter les révolutionnaires est
un des signes de ce temps agité qui, en art
comme en autre chose, tourne trop exclusi-
vement vers la raison positive bien plus facile
à contenter que le sens idéaliste.

Que la mémoire de Daubigny nous par-
donne de l’avoir appelé révolutionnaire! Il le
fut sans le savoir. Hâtons-nous d’ajouter
qu’il y a des révolutions légitimes. Seulement,
l’école moderne a dépassé le but et au lieu
d’une réforme elle a produit l’anarchie. C’est
presque toujours ainsi, dit la sagesse des na-
tions, et il en sera toujours ainsi. La marche
des événements le prouve. Il n’y a donc qu’à
subir une fois de plus la situation faite et
laisser s’évaporer l'encens prodigué devant le
piédestal sur lequel on a élevé Daubigny avec
plus d’entraînement que de discernement.

Le livre de M. Henriet nous donne les
causes de la mesure incomplète du talent de
Daubigny : sa jeunesse et sa carrière beso-
gneuses l’ont forcé à une diversité de travaux
peu en harmonie avec le talent qui a besoin
de se recueillir pour bien se former. Il s’est
multiplié, il fut ondoyant; de là absence
d’unité et de concentration. M. Henriet a
beau faire, son livre, tout attachant qu’il soit
par le charme du style, ne fera point sortir
son héros du rang, honorable après tout,
auquel il s’est élevé. Quoiqu’il en soit, il lui
faut tenir compte des peines qu’il s’est données
pour enregistrer jusqu’aux productions les
plus infimes du maître dans la nomenclature
de ses travaux. Les amateurs d’eaux-fortes
lui seront particulièrement reconnaissants
mais cette reconnaissance ne sera véritable-
ment acquise à M. Henriet que lorsqu’il aura
publié un supplément à ce volume qui, édité
en 1875, offre une lacune regrettable, car de
cette année à celle-ci qui est celle de sa mort,
Daubigny a produit dans divers genres des
tableaux et des gravures qui ne sont pas les
moins curieux de sa carrière d’artiste (1).

(1) Le volume publié par M. I.évy renferme : un

Il faut faire sans réserve l’éloge du livre
comme livre. C’est édité au goût du jour avec
autant de soin que de solidité. Chose bizarre!
il n’y a pas vingt ans les livres s’imprimaient
sur un papier luisant, lourd et en somme
détestable autant qu’inconsistant. Aujourd’hui
la beauté et la blancheur du papier ne for-
ment plus les soucis de l’éditeur et la netteté
du délié des caractères n’est plus de mise.
On a du papier qui n’est pas beau mais dont
la solidité est presqu’exagérée et les types
elzéviriens s’y empâtent lourdement. On
revient au passé, nous allons même au delà^
et nous retournons à la manuscription, car
un journal industriel annonçait hier une ma-
chine à écrire qui pouvait produire d’un ma-
nuscrit autant d’exemplaires qu’on en pouvait
désirer. Finis typographiae!

France.

(Correspondance particulière).

L’EXPOSITION UNIVERSELLE.

Je ne dois plus larder à vous entretenir
de l’exposition. Encore bien qu’il paraisse
évident aujourd’hui qu’on 11e pourra pas
inaugurer le palais du Champ-de-Mars le
1 mai 1879, l’heure est proche, cependant
où la France va faire preuve une fois de plus
de vitalité, de richesse et de progrès. Des
millions sont l’enjeu de notre pays dans ce
congrès de l’industrie et des arts. N’importe.
La France est tellement privilégiée qu’elle
trouvera, sans s’appauvrir, les millions né-
cessaires au succès de ces grandes assises
où vont se rencontrer toutes les nations de
l’Europe.

Des esprits inquiets ou chagrins vont se
demandant si l’exposition réussira. Le sou-
venir de Vienne et de Philadelphie donne
lieu de craindre un échec. On répète que
peut-être l’idée de François de Neufchateau
a fait son temps et vous rencontrez des
hommes de bonne foi qui prédisent un in-
succès fatal aux expositions de l’avenir.

Il faut s’entendre.

C’est évidemment l’industrie qui sert de
prétexte à toute exposition universelle, et
si l’on exagère dans ce sens, si Ton se
préoccupe à l’excès des produits manufac-
turés, des fontes et des machines, une expo-
sition devient ennuyeuse. C’est un dock.

Au contraire, appelez l’art à votre aide,
ouvrez aux œuvres de la pensée de vastes
galeries; que tout ce qui repose et enchante
ait accès dans ce champ-clos industriel où
l’homme d’argent demeure lui-même attéré
devant tant de capitaux entassés par vingt
peuples rivaux; que votre dock ait pour ap-
pendice un musée et voilà que le visiteur ne
se lassera pas de revenir dans ce palais d’où

joli portrait de Daubigny^ par Lhermitte ; plus une
eau-forte originale du maître, une gravure sur bois,
quatre héliogravures Durand et deux eaux-fortes de
Daubigny fils.
 
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