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Jéquier, Gustave
Deux pyramides du moyen empire — LeCaire, 1933

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https://doi.org/10.11588/diglit.36868#0013
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PREMIÈRE PARTIE.

PYRAMIDE NORD.


Avant tes fouilles, une légère ondulation du terrain à la surface de laquelle apparaissait la
construction en briques crues, marquait seule l'existence du tombeau royal. Après avoir délimité
par une série de sondages les angles et les faces de ce massif de briques et vidé la dépression
centrale, vaste entonnoir creusé par les voleurs pour atteindre les appartements funéraires, j'ai
exploré la zone qui entoure le monument, entre la pyramide et le premier mur d'enceinte.
Toute la partie Nord de ce parvis a été déblayée, ainsi que les deux tiers de la partie Est; sur
les autres faces j'ai du me borner à pratiquer de larges tranchées dans les axes du monument et
à reconnaître le reste du terrain au moyen de sondages.
Le mur extérieur de briques a pu être situé sur tout son pourtour par une série de petites
fouilles, mais la zone qui s'étend entre les deux murs n'a été déblayée entièrement que sur les
faces Nord et Est. Sur la pente descendant vers la vallée, des tranchées transversales m'ont donné
les renseignements indispensables sur l'avenue de briques qui montait à la chapelle funéraire.

CHAPELLE FUNÉRAIRE.

L'emplacement que devait occuper la chapelle funéraire, au milieu de la face Est, ne se dis-
tinguait des autres régions du pourtour de la pyramide que par la présence sur les décombres
d'un énorme bloc de granit rose provenant d'une porte monumentale et portant sur une de
ses faces bien polie les derniers signes d'une inscription en caractères colossaux'.
Le terrain une fois déblayé, il apparaît qu'en effet un édifice cultuel a existé en cet endroit,
mais qu'il a été rasé jusqu'à ses fondations; il ne reste plus que le radier inférieur des substruc-
tions, formé de grandes dalles irrégulières de calcaire posées à même le sol, et encore cette
surface présente-t-elle de si grandes lacunes qu'on ne peut songer à en tirer le moindre rensei-
gnement au sujet du plan de la chapelle (pl. 111).
La seule chose qui puisse être constatée, c'est que cet édifice occupait, sur une largeur indé-
terminable, toute la profondeur de l'enceinte sacrée. Selon un système déjà en usage sous
 
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