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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
Les pyramides des reines Neit et Apouit — Le Caire, 1933

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https://doi.org/10.11588/diglit.36870#0050
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LES PYRAMIDES

AO
d'un puits près de la pyramide de Teti (voir plus haut, p. 33) et peut-être, à une époque plus
récente, les barques peintes trouvées dans les tombeaux des rois à Thèbes.
Les grands bateaux enterrés à côté de la pyramide de Senousrit JII à Dahchour appartiennent
à la même catégorie, avec cette différence qu'ils ont réellement servi au transport de la momie
et non plus seulement à sa figuration. En cet endroit, la chose est possible, car la pyramide
s'élève à l'extrême bord du désert; en temps d'inondation les barques pouvaient arriver jus-
qu'au pied de la pente sablonneuse, et leur faire gravir ce dernier obstacle n'était qu'un jeu
pour des gens habitués à manœuvrer les poids les plus lourds.
L'ordre dans lequel les bateaux de Neit étaient déposés dans la tranchée n'est certainement
pas arbitraire, car il correspond à tout ce que nous savons du convoi funéraire par voie d'eau.
En commençant par le Sud , venaient d'abord les quatre barques-pirogues vertes, la plus grande
en tête, qui devait porter le cercueil, puis celle de la caisse à canopes et celles du mobilier.
Suivaient les deux dababiebs à pont couvert, pour la famille et les amis de la défunte, convoyées
chacune par deux bachots plats non couverts, destinés aux personnages de moindre importance
ou peut-être simplement à la remorque. Enfin les quatre gros chalands portaient les grains et
autres provisions de bouche et les deux nacelles légères terminaient le convoi.
 
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