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LE MONUMENT FUNÉRAIRE DE PEPIII.
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consolidation, triage et copie
des textes, reconstitution des
parois, furent poursuivis pen-
dant les hivers suivants.
CHAPELLE.
Une coutume funéraire, aisé-
ment explicable et sans doute
aussi fort ancienne, voulait qu'a-
près l'ensevelissement du roi,
on fermât le couloir descendant
au sépulcre au moyen d'une
grande pierre qui devenait dé-
sormais la porte de la tombe, et
en même temps le siège naturel
du culte que les vivants ren-
daient au disparu, le lieu de
dépôt des offrandes qu'ils lui
apportaient; dès lors, une clô-
ture s'imposait autour de cette
porte-stèle, origine d'une véri-
table construction formant cha-
pelle funéraire O. Quand, dès
la IV" dynastie, les dogmes so-
laires s'imposèrent à la théologie
égyptienne et en particulier à
la théologie funéraire royale, et
que les locaux cultuels s'instal-
lèrent plus somptueusement sur
la face est du monument, la
vieille coutume de l'otfrande à
l'orifice du couloir perdit beau-
coup de son importance, mais
ne disparut pas pour cela. Si
cette coutume a passé inaperçue
jusqu'il y a peu d'années, c'est
que cette région des tombes
O) Ou même un temple comme cefui
qui occupe toute la face nord de la pyra-
mide de Djeser.