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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
Le monument funéraire de Pepi II (Band 1): Le tombeau royal — Le Caire, 1936

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https://doi.org/10.11588/diglit.36872#0029
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DEUXIÈME PARTIE.
TEXTES FUNÉRAIRES.

Par son plan, sa disposition générale, sa construction, le tombeau de Pepi II nous fournit
certes une série de renseignements très utiles, mais il n'a rien qui le distingue essentiellement
des autres sépultures royales de l'époque, dont il est un des exemples les mieux conservés. Son
intérêt capital se trouve dans les textes qui couvrent ses parois, textes plus développés ici que
dans toutes les tombes similaires, mais qui, comme chez Teti, Pepi I et Merenra, ont beaucoup
souffert de la visite des violateurs. On peut apprécier, d'après les éditions antérieures tù, la quan-
tité considérable d'inscriptions qui avait disparu; le principal but du travail entrepris par le
Service des Antiquités était précisément de rechercher ce qui pouvait subsister encore des parties
manquantes. Ce but a été atteint, et si les fragments retrouvés dans les décombres sont loin de
nous permettre de reconstituer la totalité des inscriptions, ils fournissent cependant un gros
apport pour l'édition définitive du recueil des textes des pyramides, avec des compléments de
formules tronquées, des variantes et même des chapitres nouveaux.
Le travail de gravure des signes, parfaitement homogène dans tout le tombeau, est excellent
par l'arrangement général comme par l'exécution matérielle; on n'y remarque pas de retouches
ni de corrections. Grâce à la netteté du coup de ciseau, les hiéroglyphes qui paraissent sur les
nouveaux fragments, s'ils ont presque toujours perdu leur couleur verte, par suite de leur séjour
dans des débris où ils ont pu être exposés à l'humidité ou au salpêtre, n'ont pour ainsi dire pas
souffert dans leur forme. Seuls quelques blocs ont été rongés et présentent des surfaces écaillées
ou criblées de petits trous; sauf cela tout est parfaitement lisible et le travail de copie est ainsi
plus facile et plus sur que dans la tombe de Neit et surtout dans celle d'Aba.
Sauf un petit nombre de blocs immobilisés par leur dimension et leur poids, tous les frag-
ments furent, pour pouvoir être étudiés dans de bonnes conditions d'espace et de lumière,
transportés hors du tombeau; une fois identifiés grâce aux textes parallèles connus^, groupés
et classés, ils retrouvèrent naturellement leur place primitive sur les parois reconstruites. Le
travail de relevé n'offrait dès lors plus de difficultés.
Les copies furent exécutées entièrement par moi-même, suivant le procédé adopté pour les
textes similaires d'Oudjebten,deNeit et d'Aba: reproduire les inscriptions en un fac-similé aussi
fidèle que possible, de manière à donner non seulement l'orthographe des textes, mais aussi
leur caractère épigraphique et la disposition générale de l'ensemble. La mise en place, faite
d'après les photographies et contrôlée au fur et à mesure au moyen des variantes,a été l'objet
d'une révision très approfondie d'après l'original; la mise au net, avec confrontation constante
O En particulier les croquis schématiques de chaque paroi dans SETHE, PyMwù/eMtKPte, 111, p. i4y à 160.
J'ai tenu compte uniquement des textes royaux contemporains, ceux de l'édition classique des pyramides royales,
ainsi que ceux découverts récemment dans la nécropole de Saqqarah-sud.
 
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