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https://doi.org/10.11588/diglit.36872#0030
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LE MONUMENT FUNÉRAIRE DE PEPIII.
des photographies et des variantes a été suivie d'une dernière révision, après laquelle ii est à
espérer que les fautes, toujours inévitables dans une aussi grande quantité de textes, sont
réduites à un minimum.
Une réédition des panneaux d'inscriptions restés intacts ne s'imposait pas; seules ont été co-
piées, en plus des parties entièrement nouvelles, celles où des brèches plus ou moins considé-
rables ont pu être reconstituées. Sur les planches de cette édition complémentaire, les carac-
tères entièrement noirs sont la reproduction des textes nouvellement découverts, et les signes
dessinés au trait seulement reproduisent les morceaux anciens déjà publiés. Le pointillé n'a
été employé que pour des restitutions absolument certaines, comme celles de signes mutilés au
bord des cassures, mais aisément reconnaissables sur l'original.
La numérotation des lignes, indispensable dans un texte aussi développé, présentait une
certaine ditliculté : il ne pouvait être question de remplacer par une nouvelle numérotation
générale celle de Maspero,universellement adoptée, mais qui présente le grave défaut de ne pas
tenir compte des lacunes, de les enjamber de manière que deux chiffres se suivant peuvent être
en réalité séparés par une série de lignes disparues à cette époque, mais retrouvées depuis. Le
seul moyen pratique était d'adopter le système déjà employé partiellement dans l'édition Sethe,
les chiffres + i, +n, +3, etc., suivant celui de la ligne qui précède immédiatement la lacune.
L'ordre des planches imposé par cette numérotation sera donc ici le même qu'avait adopté
Maspero pour sa publication, et qui est en réalité le plus rationnel, commençant par les textes
de la salle funéraire les plus voisins du sarcophage, pour se terminer au vestibule d'entrée.
SALLE DU SARCOPHAGE.
PAROI OUEST.
La seule mutilation de la paroi dominant le sarcophage est une grande brèche intéressant le
haut de l'inscription verticale et empiétant sur le texte horizontal, brèche superficielle et proba-
blement accidentelle. J'ai pu mettre la main sur une série de fragments qui, avec ceux déjà
relevés antérieurement au Musée et dans la tombe même(d, m'ont permis de reconstituer en
partie la lacune (lig. q).
PAROI WORD.
Le schéma de la hgure 10 indique la relation entre les surfaces déjà relevées de la paroi
nord, les morceaux retrouvés et les vides importants qui subsistent encore. La grande pierre
qui forme plus des deux tiers de la paroi était seule en place, mais sérieusement mutilée sur
la droite et écornée tout le long de son arête supérieure; tous les blocs de l'assise supérieure
avaient été enlevés. Les fragments concernant cette paroi recueillis dans les décombres sont peu
SETHE, III, p. 1^7.
LE MONUMENT FUNÉRAIRE DE PEPIII.
des photographies et des variantes a été suivie d'une dernière révision, après laquelle ii est à
espérer que les fautes, toujours inévitables dans une aussi grande quantité de textes, sont
réduites à un minimum.
Une réédition des panneaux d'inscriptions restés intacts ne s'imposait pas; seules ont été co-
piées, en plus des parties entièrement nouvelles, celles où des brèches plus ou moins considé-
rables ont pu être reconstituées. Sur les planches de cette édition complémentaire, les carac-
tères entièrement noirs sont la reproduction des textes nouvellement découverts, et les signes
dessinés au trait seulement reproduisent les morceaux anciens déjà publiés. Le pointillé n'a
été employé que pour des restitutions absolument certaines, comme celles de signes mutilés au
bord des cassures, mais aisément reconnaissables sur l'original.
La numérotation des lignes, indispensable dans un texte aussi développé, présentait une
certaine ditliculté : il ne pouvait être question de remplacer par une nouvelle numérotation
générale celle de Maspero,universellement adoptée, mais qui présente le grave défaut de ne pas
tenir compte des lacunes, de les enjamber de manière que deux chiffres se suivant peuvent être
en réalité séparés par une série de lignes disparues à cette époque, mais retrouvées depuis. Le
seul moyen pratique était d'adopter le système déjà employé partiellement dans l'édition Sethe,
les chiffres + i, +n, +3, etc., suivant celui de la ligne qui précède immédiatement la lacune.
L'ordre des planches imposé par cette numérotation sera donc ici le même qu'avait adopté
Maspero pour sa publication, et qui est en réalité le plus rationnel, commençant par les textes
de la salle funéraire les plus voisins du sarcophage, pour se terminer au vestibule d'entrée.
SALLE DU SARCOPHAGE.
PAROI OUEST.
La seule mutilation de la paroi dominant le sarcophage est une grande brèche intéressant le
haut de l'inscription verticale et empiétant sur le texte horizontal, brèche superficielle et proba-
blement accidentelle. J'ai pu mettre la main sur une série de fragments qui, avec ceux déjà
relevés antérieurement au Musée et dans la tombe même(d, m'ont permis de reconstituer en
partie la lacune (lig. q).
PAROI WORD.
Le schéma de la hgure 10 indique la relation entre les surfaces déjà relevées de la paroi
nord, les morceaux retrouvés et les vides importants qui subsistent encore. La grande pierre
qui forme plus des deux tiers de la paroi était seule en place, mais sérieusement mutilée sur
la droite et écornée tout le long de son arête supérieure; tous les blocs de l'assise supérieure
avaient été enlevés. Les fragments concernant cette paroi recueillis dans les décombres sont peu
SETHE, III, p. 1^7.