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https://doi.org/10.11588/diglit.36872#0015
LE MONUMENT FUNÉRAIRE
DE PEPI II.
TOME I
LE TOMBEAU ROYAL.
PREMIÈRE PARTIE.
DESCRIPTION GÉNÉRALE.
Quand, en 1881, les ouvriers de Mariette dégagèrent l'entrée du tombeau de Pepi II et qu'ils
y pénétrèrent pour la première fois, il ne pouvait être question que d'une exploration, non
d'une étude sérieuse qui aurait nécessité des travaux difficiles et coûteux. Maspero, lorsqu'il
entreprit en 1886 le relevé des inscriptions, dut lui aussi se contenter de l'état des lieux tel
qu'il était et utiliser les cheminements étroits que les voleurs avaient pratiqués pour contourner
des obstacles aussi impénétrables que les énormes blocs de granit qui obstruaient les couloirs.
On ne peut qu'admirer le résultat obtenu dans des conditions aussi peu favorables.
En 1897, une mission allemande rouvrit le tombeau pour faire, en vue du dictionnaire
de la langue égyptienne, une révision complète des textes funéraires; le travail de photographie
et d'estampage dut être exécuté dans les mêmes conditions, c'est-à-dire qu'on se borna à étudier
ce qui était accessible, sans toucher aux monceaux de décombres qui remplissaient certaines
parties des salles, tâche irréalisable sans l'établissement de la libre circulation avec l'extérieur,
et dangereuse aussi, vu l'équilibre instable des constructions minées ou disloquées par les cher-
cheurs de trésors.
L'orifice du couloir fut alors remblayé et le souterrain ne reçut plus aucun visiteur jusqu'au
moment où le Service des Antiquités entreprit un travail d'ensemble dans le mausolée de Pepi II
et dans la nécropole environnante : l'étude approfondie et la mise en état du tombeau royal
étant un des points capitaux du programme dexploration, les abords de l'entrée de la pyra-
mide furent nettoyés pendant la saison iq32-i()33 et les travaux intérieurs, déblaiements,
Le MMMMmeM!yMHe'ra!re <%e Pep! LT, t. 1. !
DE PEPI II.
TOME I
LE TOMBEAU ROYAL.
PREMIÈRE PARTIE.
DESCRIPTION GÉNÉRALE.
Quand, en 1881, les ouvriers de Mariette dégagèrent l'entrée du tombeau de Pepi II et qu'ils
y pénétrèrent pour la première fois, il ne pouvait être question que d'une exploration, non
d'une étude sérieuse qui aurait nécessité des travaux difficiles et coûteux. Maspero, lorsqu'il
entreprit en 1886 le relevé des inscriptions, dut lui aussi se contenter de l'état des lieux tel
qu'il était et utiliser les cheminements étroits que les voleurs avaient pratiqués pour contourner
des obstacles aussi impénétrables que les énormes blocs de granit qui obstruaient les couloirs.
On ne peut qu'admirer le résultat obtenu dans des conditions aussi peu favorables.
En 1897, une mission allemande rouvrit le tombeau pour faire, en vue du dictionnaire
de la langue égyptienne, une révision complète des textes funéraires; le travail de photographie
et d'estampage dut être exécuté dans les mêmes conditions, c'est-à-dire qu'on se borna à étudier
ce qui était accessible, sans toucher aux monceaux de décombres qui remplissaient certaines
parties des salles, tâche irréalisable sans l'établissement de la libre circulation avec l'extérieur,
et dangereuse aussi, vu l'équilibre instable des constructions minées ou disloquées par les cher-
cheurs de trésors.
L'orifice du couloir fut alors remblayé et le souterrain ne reçut plus aucun visiteur jusqu'au
moment où le Service des Antiquités entreprit un travail d'ensemble dans le mausolée de Pepi II
et dans la nécropole environnante : l'étude approfondie et la mise en état du tombeau royal
étant un des points capitaux du programme dexploration, les abords de l'entrée de la pyra-
mide furent nettoyés pendant la saison iq32-i()33 et les travaux intérieurs, déblaiements,
Le MMMMmeM!yMHe'ra!re <%e Pep! LT, t. 1. !