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https://doi.org/10.11588/diglit.36872#0027
DESCRIPTION GÉNÉRALE.
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décorées, c'est-à-dire alors que la salle funéraire était complètement terminée. 11 est possible
qu'à ce moment-là on ait amené le monolithe de l'extérieur par le couloir, qui semble avoir été
construit en vue de cette opération avec les dimensions voulues, au plus juste, soit la hauteur
et la largeur de la cuve plus l'espace strictement nécessaire pour les cordes et des rouleaux de
très petit diamètre; le vestibule d'entrée aurait alors servi de chambre darrêt pour organiser la
manœuvre des cordes et rouleaux dans le long et étroit couloir, opération qui devait être parti-
culièrement minutieuse. La plus grosse dilïiculté devait être le passage de la descenderie au
vestibule, la porte paraissant trop basse de quelques centimètres; mais il est possible qu'à ce
moment-là la descenderie ait été encore à ciel ouvert. Le changement de direction dans l'anti-
chambre ne présente pas de dillicultés, grâce aux deux portes; mais il n'en est pas de même de
celui qui devait avoir lieu dans la grande salle, l'écartement des parois donnant à peine o m. o5
de jeu sur la diagonale du monolithe; c'était une manœuvre de précision, qui d'ailleurs n était
pas pour effrayer l'équipe qui avait su mener à bien la traversée du couloir où à chaque pas un
coincement'irrémédiable pouvait être à craindre.
Etant données les difficultés de traction d'une masse comme celle du sarcophage au travers
de locaux aussi exigus, cette explication peut paraître hasardée. Reste alors l'hypothèse de la
descente directe du monolithe dans la chambre funéraire par en haut avant la pose des cou-
vertures, et son installation provisoire dans un coin, avec possibilité de déplacements successifs
jusqu'au moment où l'achèvement de la décoration permettrait de le pousser à sa place définitive.
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décorées, c'est-à-dire alors que la salle funéraire était complètement terminée. 11 est possible
qu'à ce moment-là on ait amené le monolithe de l'extérieur par le couloir, qui semble avoir été
construit en vue de cette opération avec les dimensions voulues, au plus juste, soit la hauteur
et la largeur de la cuve plus l'espace strictement nécessaire pour les cordes et des rouleaux de
très petit diamètre; le vestibule d'entrée aurait alors servi de chambre darrêt pour organiser la
manœuvre des cordes et rouleaux dans le long et étroit couloir, opération qui devait être parti-
culièrement minutieuse. La plus grosse dilïiculté devait être le passage de la descenderie au
vestibule, la porte paraissant trop basse de quelques centimètres; mais il est possible qu'à ce
moment-là la descenderie ait été encore à ciel ouvert. Le changement de direction dans l'anti-
chambre ne présente pas de dillicultés, grâce aux deux portes; mais il n'en est pas de même de
celui qui devait avoir lieu dans la grande salle, l'écartement des parois donnant à peine o m. o5
de jeu sur la diagonale du monolithe; c'était une manœuvre de précision, qui d'ailleurs n était
pas pour effrayer l'équipe qui avait su mener à bien la traversée du couloir où à chaque pas un
coincement'irrémédiable pouvait être à craindre.
Etant données les difficultés de traction d'une masse comme celle du sarcophage au travers
de locaux aussi exigus, cette explication peut paraître hasardée. Reste alors l'hypothèse de la
descente directe du monolithe dans la chambre funéraire par en haut avant la pose des cou-
vertures, et son installation provisoire dans un coin, avec possibilité de déplacements successifs
jusqu'au moment où l'achèvement de la décoration permettrait de le pousser à sa place définitive.