DE LA GÉOGRAPHIE COMPARÉE
ET DE L'ANCIEN ÉTAT
ES COTES DE LA MER ROUGE,
CONSIDÉRÉS
par rapport au commerce des egyptiens dans les
différen s âges;
Par M. ROZIERE,
Ingénieur en chef des mines.
SECONDE PARTIE.
Du Commerce qui se fit par la voie de la Thébaïde, depuis
Ptolémée Philadelphe jusqu'à la conquête des Arabes.—•
Géographie comparée de la Côte occidentale de la JMer
Rouge.
CHAPITRE PREMIER.
Histoire du Commerce depuis Ptolémée Philadelphe, jasqua l'entrée des
Arabes en Egypte.
§. Ler
Nous avons vu, dans la première partie de cet écrit, que Ptolémée Philadelphe,
qui vouloit donner plus d'importance au commerce de l'Inde, lui fit abandonner
la route d'Héroopolis et d'Arsinoé. Pour épargner aux vaisseaux les dangers qu'ils
couroient dans le golfe Héroopolitique , il choisit, au-delà du point où se par-
tage la mer Rouge, sur la côte qui est en face de la Thébaïde, un endroit heu-
reusement situé pour son projet ; il y bâtit de vastes magasins et une ville qu'il
nomma Bérénice, du nom de sa mère.
Cette ville de Bérénice n'avoit point de port, suivant Pline et Strabon (i) ; mais
(i) P!in. Hist nnt. lib. VI, cap. 6. Strab. Ceogr. lib. XVII, p. 815.
ET DE L'ANCIEN ÉTAT
ES COTES DE LA MER ROUGE,
CONSIDÉRÉS
par rapport au commerce des egyptiens dans les
différen s âges;
Par M. ROZIERE,
Ingénieur en chef des mines.
SECONDE PARTIE.
Du Commerce qui se fit par la voie de la Thébaïde, depuis
Ptolémée Philadelphe jusqu'à la conquête des Arabes.—•
Géographie comparée de la Côte occidentale de la JMer
Rouge.
CHAPITRE PREMIER.
Histoire du Commerce depuis Ptolémée Philadelphe, jasqua l'entrée des
Arabes en Egypte.
§. Ler
Nous avons vu, dans la première partie de cet écrit, que Ptolémée Philadelphe,
qui vouloit donner plus d'importance au commerce de l'Inde, lui fit abandonner
la route d'Héroopolis et d'Arsinoé. Pour épargner aux vaisseaux les dangers qu'ils
couroient dans le golfe Héroopolitique , il choisit, au-delà du point où se par-
tage la mer Rouge, sur la côte qui est en face de la Thébaïde, un endroit heu-
reusement situé pour son projet ; il y bâtit de vastes magasins et une ville qu'il
nomma Bérénice, du nom de sa mère.
Cette ville de Bérénice n'avoit point de port, suivant Pline et Strabon (i) ; mais
(i) P!in. Hist nnt. lib. VI, cap. 6. Strab. Ceogr. lib. XVII, p. 815.